Famille du Chevalier Goybet

Les Chevaliers Goybet

 

 

LE TITRE DE CHEVALIER

 

 

 

Décret du 1-3-1808

 

 

D'après les articles 11 et 12, les membres de la Légion d'Honneur portent le titre de chevalier . Ce titre est transmissible à la descendance directe légitime, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture de celui qui en aurait été revêtu et qui justifierait d'un revenu net de 3000 Francs au moins.

 

 

Décret du 3 Mars 1810

 

Lorsque pour services rendus, nous aurons accordé une dotation à un membre de la Légion d'Honneur auquel auront été conférées des lettres patentes de Chevalier et qui ne se trouvera revêtu d'aucun autre de nos titres impériaux, ledit titre ne sera transmissible à l’aîné de ses descendants qui ne serait pas membre de la Légion d' Honneur, jusque et y compris la troisième génération qu'autant qu'ils auront obtenu de nous la confirmation , et qu'à cet effet ils se seront pourvus devant notre conseil du sceau des titres mais après trois confirmations successives, 

la transmission dudit titre  aura lieu sans autre formalité que celle du visa de notre conseil du Sceau des titres

 

 

Ordonnance royale de louis XVIII du 08-10-1814

 

Perpétuer dans les familles le zèle pour le bien de l’État par d'honorables souvenirs et y attacher un mode d'hérédité plus conforme aux anciennes lois et usages qui régissent la noblesse de notre Royaume et déjà établi pour l'ordre de Saint Louis

L'article 1er ordonne de continuer à expédier des lettres patentes qui conférent le titre personnel de Chevalier et des armoiries aux membres de la Légion d'Honneur qui auront obtenu des lettres patentes

Lorsque l'aïeul, le fils et le petit fils auront été successivement membres de la Légion d'Honneur et auront obtenu des lettres patentes, le petit fils sera noble de Droit et transmettra la noblesse à toute sa descendance

 

Décret du 3-3-1816.

 

                L'article 22 limite la transmissibilité à l’aîné de ceux qui auraient réuni une dotation au titre de Chevalier et à la charge d'obtenir

     confirmation jusqu'à la troisième génération, sans pourvoir au sort du titre des chevaliers non dotés.

 

Loi du 12-5-1835

 

Elle éteint les majorats sur demande et interdit d'en constituer de nouveaux, supprime en l'interdisant ,

l'obligation de justifier du revenu de 3000 Francs

 

Décret du 8-1-1859

 

Il n'est plus exigé de lettres patentes que si les impétrants sollicitent des armoiries, sinon les titres sont conférés par simple décret.

Les dispositions de 1808, 1810 et 1814 n'ont pas été abrogées

 

 

 

L'insigne de l'AHH

 

Sur un écu émaillé de gueules à l'ancienne, l'étoile d'argent à cinq double branche soutient la tradition héritée du statut impérial du premier mars 1808. Le Heaume d' Argent représenté sans lambrequins est conforme de son coté à l'héraldique de la restauration

 

 

 

Famille Goybet 3 générations Légion d'Honneur

 


Mariano Goybet Géneral de Division (1861-1943) (Grand Officier de la Légion d'Honneur)

Pierre Goybet Contre Amiral (1887-1963) (Commandeur de la Légion d'Honneur)

Adrien Pierre Goybet (1922-1995) Chevalier, Chef de Bataillon (Chevalier de Légion d'Honneur)

Adrien Goybet le 18 Juillet 1966 obtient la Légion d' Honneur. Il constitue le troisième légionnaire au sens de l'ordonnance de 1814

Son fils Henri Goybet, tout comme lui même, sont membres de L' A . H . H  et répondent aux critères de l'ordonnance

 

http://www.honneurshereditaires.net/index.php/10-familles/76-goybet


 

Adrien pierre Goybet constitue la troisième génération de légion d'honneur acquise au sens de l'ordonnance de 1814 de Louis XVIII, Le titre est transmissible à sa descendance. ( La légion d'honneur n'est bien évidemment pas transmissible et s'acquiert au mérite.). Son fils écuyer, a acquis le titre de Chevalier à son décès en 1995.)

Concernant les armoiries et le heaume de Chevalier pour timbre.

Une branche aînée de la famille Goybet, anoblie en 1758, s'est éteinte à la seconde génération. Elle était représentée par Claude-François Goybet (1680-1777), seigneur de Lutrin, marié le 18 février 1730 avec Marie-Antoinette du Nant de Grigny (1709-1797). Avocat au Sénat de Savoie dès 1702, il fut nommé intendant du Chablais et de Gaillard. Il avait acheté la seigneurie de Lutrin en 1733 au comte François de La Fléchère. Son fils, Jacques-François Goybet, né le 10 avril 1732, s'est marié avec Marie-Claudine de La Forest-Divonne, sans laisser de postérité. Le blason de cette branche aînée éteinte portait: d'azur à la fasce d'Or cousu de 3 étoiles d'Argent en chef et d'un croissant du même en pointe. Sa devise était: Quo cunque vocer, 'J'irai là ou l'on m'appelle',

La famille a depuis repris le blason de cette branche éteinte et mon père Adrien Goybet a fait enregistrer les armes de la famille Goybet,

  • *Les Goybet sont cités dans le supplément de l'armorial et nobiliaire de Savoie détenu par le président de l'Académie Chablaisienne à Thonon -les--bains,

  • Le timbre avec le heaume de Chevalier, provient du titre transmissible par l'ordonnance de 1814.

 

Blason famille Goybet

Dossier A.H.H. Ch Henri Goybet

Lien vers article sur famille Goybet et l'A.H.H. et répertoire des médaillés de la famille
Association des Honneurs Héréditaires

Voici des informations complémentaires tirées du Bulletin de l' A.H.H, Numéro 29 de Novembre 1987 à l'occasion du XXe anniversaire.

 

A.H.H. Bulletin N°29 1987

 

A.H.H. Bul. N°29 1987 Ordonnance 8/10/1814

 

A.H.H. Bulletin N°29 1987 Ordonnance 8/10/1814

 

A.H.H. Bulletin N°29 1987 Ordonnance 8/10/1814