Les Goybet famille de notables et dangereux citoyens
DE GRANDS NOTABLES
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Le maire de Yenne de ce moment [Le 2 avril 1848, jour de l'entrée à Yenne des Voraces, révolutionnaires lyonnais, en chemin vers Chambéry. - NDLR.] était un Goy
bet. Il nous faut consacrer à cette famille de notables la place qui lui revient.
Elle est fort ancienne : maître Claude Revardel dit Goybet était notaire royal à Yenne entre 1631 et 1665. Il était fils lui-même d'un notaire descendant vraisemblablement de propriétaires aisés signalés, dès le XVe siècle, dans la région. Un Claude-François fut intendant de Genevois au XVIIIe siècle. À Yenne même, Gaspard épousa une Courtois d'Arcollières, signe d'une aisance confinant à la noblesse. Louis-François fut châtelain d'Yenne. Alexis, d'une branche cadette, eut pour fils Charles (1759-1846), négociant à Lyon, qui fit entrer le domaine de Volontaz dans la famille et légua à la congrégation de charité et à l'école une somme considérable. Un de ses petits-neveux, neveu lui-même d'Augustin de Montgolfier, fut un industriel écouté en Espagne, d'où il revint diriger le collège de la Martinière à Lyon. C'est ainsi qu'est né à Saragosse en 1861 le général de division Mariano Goybet, commandant le 30e bataillon de chasseurs alpins (BCA) en 1914, grand officier de la Légion d'honneur, mort à Yenne en 1943. Son fils, mort aussi à Yenne en 1963, a atteint le grade de contre-amiral. En remontant un peu, on trouve, bien sûr, Charles-Louis Goybet, né à Yenne en 1825, élève de la Royale Académie de Turin, héros des campagnes sardes contre l'Autriche, chef d'escadron des lanciers de Florence en 1860. Il a opté pour la France au risque de ralentir son avancement - au moins sur le moment, car on le trouve général de brigade à 52 ans. Il finit inspecteur général de la cavalerie à Fontainebleau. Il est mort à Volontaz en 1910. Son père, Antoine, avait été maire de Yenne de 1836 à 1867, c'est-à-dire au moment de la tragi-comédie des Voraces. Ses frères avaient fini, l'un, Pierre, avocat à Chambéry et conseiller général, l'autre, Laurent, conseiller de préfecture à Nice et grand-juge de Monaco.
Il nous faut renoncer à citer beaucoup des membres de cette famille dont l'étude généalogique exhaustive de M. Henri Jaillard [Les Goybet de la vallée d'Yenne, août 1964. Pour une mise à jour de la généalogie, cf. aussi "famille Goybet", in la Gazette de l'île Barbe, n°s 11 et 39. - NDLR.] nous donne le détail. Elle nous révèle un monde d'officiers, d'ingénieurs, de marins, d'universitaires, qui, très attachés à leur origine, font honneur à la cité de leurs ancêtres.
'Histoire en Savoie, Revue de culture et d'information historique,
édition de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, n° 10, avril 1968, p. 7.
DE DANGEREUX CITOYENS
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Le Pierre « Goybet» cité ici est sans doute notre ancêtre (1750-1831), alors âgé de 43 ans, propriétaire et négociant, et ancien président du Conseil d'administration de l'hôpital d'Yenne (1793), qui aura ensuite été président de l'administration cantonale (an IV-an VI) et maire (1801-1815) d'Yenne. Son frère aîné Joseph (1746), 47 ans, était notaire royal à Yenne. Leur mère était née Belly, et Jacques Belly peut être l'un ou l'autre de leurs parents Jacques Belly (1768-1824), 26 ans, notaire royal à Yenne, et Jean-Jacques Belly (1756-1834), 37 ans.
Après floréal, le "Club révolutionnaire" fait prendre des informations sur la moralité des instituteurs, et demande à ces derniers d'enseigner les moeurs républicaines.
En septembre 1793, Pierre Goibet et Jacques Belly avaient fait l'objet d'une procédure ayant abouti à leur détention en maison commune à Chambéry.
"Les membres du comité de Yenne s'étonnent de la libération du nommé Pierre Goibet, de cette commune, détenu dans la maison de Chambéry. La procédure faite en vendémiaire dernier l'avait déclaré dangereux et très nuisible à la chose publique. Il est le plus dangereux et le plus à craindre de tous ceux qui sont pris dans la procédure. Il a cinq ou six fermes, peut toujours s'accaparer du revenu de ces fermes. La municipalité précédente lui était toute dévouée."
Voici la réponse, du 17 floréal an II [6 mai 1794], au sujet de la procédure instruite contre Jacques Belly, Pierre et Joseph Goibet, d'Yenne, détenus en maison commune :
"Ouï l'agent national, qu'il est d'avis que ledit Joseph Goibet reste en détention dans la maison de sûreté de cette commune jusqu'à la paix ; que ledit Pierre Goibet reste pendant un an à Chambéry sous la surveillance de la municipalité et du comité de..., et qu'il paie une amende proportionnelle à ses facultés, laquelle sera versée dans la caisse des séquestres, etc." Signé : Labeye.
La famille Goybet est une ancienne famille française originaire de Savoie. Connue depuis le xve siècle, la branche cadette fut anoblie en 1758, et la branche aînée, subsistante, comptant notaires, châtelains, et depuis le xixe siècle des officiers dans l'armée française dont quatre officiers généraux. Plusieurs membres de la famille Goybet ont été décorés de la Légion d'honneur sur plusieurs générations. Cette famille compte notamment des chevaliers, deux commandeurs et trois grands officiers au sein de cet ordre.
Extrait enluminure , livre de famille de Mariano Goybet.
La famille Goybet est originaire de Méthenod (Meythenod), dans l'actuelle commune de Meyrieux-Trouet, en Savoie où elle est connue avec Michel Revardel dit Goybet1. Son fils Jehan, marié à Louise Sauccaz, est notaire à Truel. Il teste en 16461. Son petit-fils, Charles Revardel, dit Goybet, à Trouet en 1641, épouse Françoise de Goy, dont la famille est originaire d'Yenne, dans le duché de Savoie.
Pierre Gentil, administrateur civil, dans un ouvrage publé en 1997, indique pour sa part que la famille Goybet remonterait sa filiation à un certain Michel Revardel, serf, puis homme lige et franc, mort en 1410. Les Revardel seraient affranchis en 14412,3,4
La famille Revardel adopte définitivement le nom de Goybet au xviie siècle et se répartit en deux branches :
une branche subsistante, représentée par son cousin, Joseph Goybet (1695-1750), petit-fils de Charles Revardel dit Goybet et de Françoise de Goy. Il est l'auteur de toute la famille Goybet subsistante. Abandonnant la charge notariale en 1750, pour le commerce et l'industrie, la famille Goybet se fixe dans la commune de Yenne, dans l'Avant-pays savoyard, frontalière du royaume de France.
une branche cadette anoblie en 1758 par le duc de Savoie, représentée par Claude François Goybet (1680-1677), petit-fils de Charles Revardel dit Goybet et de Françoise de Goy. Cette branche s'est éteinte en 1783 à la mort de Jacques François Goybet, fils de Claude François Goybet, resté sans postérité.
Branche éteinte
Cette branche de la famille Goybet a été anoblie en 1758. Elle est représentée par Claude-François Goybet (1680-1759)5, originaire de Thonon. Ce dernier est un officier civil de l'administration savoyarde, dans le royaume de Sardaigne5. Avocat au sénat de Savoie dès 1702, il est nommé intendant du Genevois et du bailliage de Ternier en 17336,7, puis intendant du Chablais en 17496,8. Il a acheté la seigneurie de Lutrin en 1733 au comte François de La Fléchère. Il prend sa retraite d'intendant en 1756.
Blason de la famille Goybet : D'azur à la fasce d'or, cousu de 3 étoiles d'argent en chef et d'un croissant du même en pointe. Extrait du livre à enluminures de famille de Mariano Goybet.
La famile Goybet est répertoriée dans le tome III de l’Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie du comte Amédée de Foras, pour faire l'objet d'un supplément d'édition. Le décès prématuré du comte de Foras ne l'a pas permis, mais les familles savoisiennes peuvent consulter les archives constitutives de cet ouvrage au Château de Menthon-Saint-Bernard qui en est le dépositaire.
Cette branche porte : d'azur à la fasce d'or cousu de 3 étoiles d'argent en chef et d'un croissant du même en pointe et sa devise est : Quo cunque vocer (J'irai là ou l'on m'appelle)9,10.
Cette branche est éteinte en 1782, date du décès de Noble Pierre-Gabriel Goybet de Grilly et de Lutrin (1759-1782). Il est mort tué d'un coup de feu au château de Chatillon, sans alliance ni postérité 24.
Branche subsistante
Alliance Alexis Goybet avec Louise de Montgolfier (1822). Enluminure livre de famille de Mariano Goybet
Gaspard Goybet (1663-1708), notaire et châtelain de Meyrieux et Verthemex, épouse Anne Courtois d'Arcollières (1694). Ils sont à l'origine de la branche cadette de la famille. Cette branche donne principalement une succession de notaires et de châtelains, au XVIeme et XVIIeme siècle, puis ils se consacrent au commerce et à l'industrie, avant, d'être connus au milieu du XIXeme et au XXeme siècle pour leur engagement militaire.
Alexis Goybet (1786-1854) est négociant à Lyon, puis à Paris. Il est le fils de Pierre Goybet et d'Emmanuelle Piollet13. Il épouse Louise Marie Jeanne de Montgolfier(1805-1826) le , la petite nièce des inventeurs Joseph et Étienne de Montgolfier14 comme son cousin Marc Seguin. Il est à l'origine d'une branche cadette de la famille.
Pierre-Jules Goybet (1823-1912), fils d'Alexis, industriel, châtelain de La Martinière dès 1878 à Traize, en Savoie, épouse Louise Bravais en 185715, fille du médecin botaniste Louis-François Bravais (1800-1843)16 et de Constance Odoard, nièce du physicien Auguste Bravais. Il fit ses études au collège des Jésuites de Fribourg, puis fut emmené à 16 ans par son oncle Augustin de Montgolfier dans son usine de Torero près de Saragosse qui introduisait la fabrication du papier en Espagne. Il dirigera ensuite une entreprise de construction de machine à vapeur près de cette même ville. Nommé chevalier et membre du conseil supérieur de l'industrie, il reçut le grade de lieutenant d'artillerie dans la milice. Il rentra en France en 1862 et resta quelque temps à Annonay puis fut nommé principal de l'École professionnelle de la Martinière à Lyon où il demeura 16 ans. Il fut le père de quatre enfants : Mariano, Constance, Henri et Victor17,18.
Cette branche de la famille Goybet compte une lignée de Légion d'honneur qui permet au troisième légionnaire et à sa descendance d'être membre de l'AHHinstituée pour perpétuer dans les familles le zèle pour le bien de l'Etat (Ordonnance de Louis XVIII du 8 Octobre 1814)19.
Personnalités
Michel Revardel dit Goybet16, vivait à Méthenod et mourut avant 1633. Il est le fils de Guillaume Revardel qui fit une reconnaissance féodale en faveur d'André de Seyssel, seigneur de Choysel, le 13 février 1528, lui même petit fils de Michel Revardel, affranchi, "reconnu liège et franc" de dame de Paladru en 1441. Il eut 3 enfants, dont Jean Claude, Claude et Jehan qui suivra, auteur de la famille Goybet.
Jehan Claude Revardel dit Goybet, mort avant 1633, fut grand vicaire.
Maitre Claude Revardel dit Goybet, s'installe à Yenne et y mourut en 1619, châtelain de Centagnieu (1586-1589), de Rubod (1600, 1610), d'Yenne (1601, 1605), notaire, il épouse Gasparde Pardey, sept enfants16, dont :
Maitre Claude Revardel dit Goybet né en 1602, fut notaire 17ducal à Yenne (1631-1665), curial de Yenne (1633-1663), de La Balme avant 1660, marié à Marguerite de La Tour dont huit enfants, nés à Yenne et qui gardent le nom de Revardel. Son fils (1639-1682), Maitre Marc Antoine Revardel sera curial de Yenne et de la Balme. Son petit fils, Prudent Revardel (1671-1739) est châtelain de Yenne (1698-1715).
Maitre Jehan Revardel dit Goybet, châtelain de Centagnieu et notaire ducal (1638-1646)18, épouse Louise Sauccaz, trois enfants16, dont :
Maître Charles Revardel dit Goybet, vécut à Trouet et y mourut en 1677, notaire ducal à Trouet (1641-1660), châtelain de Centagnieu (1649-1660). Il épouse Françoise du Goy (1617-1688). Ils eurent dix enfants19, dont :
Maître Marc Goybet, à l'origine de la branche cadette anoblie en 1758 et éteinte en 1783, père de Claude François Goybet anobli en 1758.
Gaspard Goybet, à l'origine de la branche subsistante19.
Branche éteinte
Maitre Marc Goybet , chatelain de Centagnieu (1671-1675), décédé en 1725, épouse Marie Poncet, dont:
Noble Claude François Goybet (1680-1759), marié le avec Marie-Antoinette du Nant de Grilly (1709-1797), seigneur de Lutrin, anobli en 1758, avocat au souverain Sénat de Savoie, intendant du Chablais et Gaillard, intendant du Genevois20,21. Ils ont deux enfants :
Noble Jacques-François Goybet (1732-1783), seigneur de Lutrin et de Gilly22, né le , épouse Marie-Claudine de La Forest-Divonne23.
Leur fils, noble Pierre-Gabriel Goybet de Grilly et de Lutrin (1759-1782). Il est mort tué d'un coup de feu au château de Chatillon, sans alliance ni postérité24.
Benoîte Goybet de Lutrin de Grilly, épouse le , Pierre-Claude de La Fléchère, comte de Veyrier-Châtillon, dont postérité25.
Branche subsistante
La généalogie de la branche subsistante, d'après l'ouvrage de Pierre Gentil, est26 :
Gaspard Goybet(1663-1708), notaire, chatelain de Meyrieux et Verthemex qui épouse Anne Courtois d'Arcollières (1694), descendante de l'archer du roi, Étienne Courtois d'Arcollières27,28, 3 enfants dont :
Joseph Goybet notaire de Challières(1723-1750) , châtelain des marquisats de Yenne et de Chevelu29,30, épouse Gabrielle Delylye (1715), fille du notaire de Challières dont il prit la suite (1 enfant), puis Jacqueline Gache en 1721 (cinq enfants dont louis François qui suit et Alexis qui suivra), puis en 1728 sa cousine Gabrielle Joubert (6 enfants) :
Louis François Goybet mourut avant 1786, châtelain de Yenne, successeur de son père Notaire collégié de Challières de 1750 à 178431.Il épouse, le 3 Juin 1747 (Contrat du 26 Avril,Dauteville notaire),Claudine Belly née le 4 Aout 1730 de Prudent et Marguerite de Bavoz32.
Alexis Goybet (1724-1791),Notaire (1767, an VIII)33, marchand (Regrettiers de la paroisse de Saint-Paul-sur-Yenne), conseiller de la communauté34, vice-châtelain de Yenne (1771-1782)35. Il épouse le (contrat du 18 janvier) Jeanne Belly (1727-24 germinal an V), fille de Prudent Belly (1696-1785) et Marguerite de Bavoz (1701-1738), 14 enfants35, dont :
Joseph Goybet(1746-1799), notaire royal (1767 à l'an VIII), châtelain du marquisat de Yenne (1771-1782)35, épouse Françoise, Andrevon, 6 enfants.
Louise Goybet (1753-1827), épouse Dominique Dullin (1740-1810) en 1766, arrière grand mère de Charles Dullin(1885-1949)36.
Charles Goybet (1759-1846), négociant à Lyon ou il fait une certaine fortune ; il achète le domaine de Volontaz à Charles Belly et testa le 15 Août 184635. Bienfaiteur de sa famille et de la ville de Yenne, il légue Volontaz à son petit neveu Charles Goybet. Il épouse Eugénie Rondin en 1772 (sans postérité)37,35.
Pierre Goybet (1750-1831), négociant, premier maire de la ville de Yenne en Savoie (an IV à 181538), épouse à Lucey en 1785 Emmanuelle Piollet (1760-1810), 2 enfants, dont, Antoine Goybet qui suit, et Alexis Goybet qui suivra:
Alexis Goybet,(né à Yenne-1786-1854) fils de pierre Goybet et frère d'Antoine, négociant à Lyon 51, marié à Lyon le 18 Juin 1822 à Louise Marie Jeanne de Montgolfier, fille de Michel de Montgolfier et de Louise Millanais de La Salle52,53.
Pierre Jules Goybet (1823-1912), industriel en Espagne, membre du conseil supérieur de l'industrie en Espagne, directeur de l'école de la Martinière54 à Lyon52,55,56. Il épouse, en 1857, Marie Bravais57, fille du médecin botaniste Louis-François Bravais (1800-1843) et de Constance Odoard. Études au collège des Jésuites de Fribourg, puis emmené à 16 ans par son oncle Augustin de Montgolfier dans son usine de Torero, près de Saragosse qui introduisait la fabrication du papier en Espagne. Il dirige ensuite une entreprise de construction de machine à vapeur près de cette même ville. Nommé chevalier et membre du conseil supérieur de l'industrie, il reçoit le grade de lieutenant d'artillerie dans la milice. Il rentre en France en 1862 et reste quelque temps à Annonay puis est nommé principal de l'École professionnelle de la Martinière à Lyon où il demeure 16 ans. Père de trois fils (Mariano, Henri et Victor) et deux filles58,51.
Fanion de la 157eme 'Red Hand Division'(1917-1918) (Division main rouge) du général Mariano Goybet
, général de division,grand officier de la Légion d'honneur59, épouse le 1er juillet 1887 Marguerite Lespieau (1868-1963), sœur de Robert Lespieau (1864-1947), physicien-chimiste, académicien des sciences60, fille du général Théodore Lespieau et de Clémence Theil, fille de Léon Theil, philologue, filleul de l'empereur. Son mariage lui donne 3 fils et une fille, dont :
Adrien Goybet (1889-1915), mort pour la France61 devant Somme-Py le 6 Octobre 1915, filleul de son grand oncle Adrien de Montgolfier, adjudant, croix de guerre avec palmes, médaille militaire, champion international de ski militaire (1908). Adrien affecté au 1er régiment de tirailleurs Marocains est tué à Souain (marne), alors que son régiment attaque les lignes allemandes au Nord Ouest. Le régiment décimé, est parvenu à s'emparer de ses objectifs dans les terribles tranchées des 'Vandales' et de 'Lubeck'62.
Frédéric Goybet (1891-1914), mort pour la France]63 devant Gunsbach le 19 Aout 1914. Sergent, croix de guerre, médaille militaire64. Il est entré depuis 1907 au 30e bataillon de chasseurs, que commande son père. Le colonel Goybet envoie son unité à l'assaut de Gunsbach en vue de favoriser une attaque de 3 bataillons alpins sur Munster. A la suite de l'attaque victorieuse, félicitations du 20 Septembre du général Bataille au colonel Goybet. Renforcé d’un bataillon (1er Cdt d’Auzers)du 152e RI, le groupe alpin Goybet s’empare de Waldbach, le 20, et de Turckheim, le 21 août 191465.
Pierre Goybet (1887-1963), contre-amiral, commandeur de la Légion d'honneur27, épouse sa cousine germaine Henriette Goybet en 1918, fille d'Henri Goybet, le capitaine de vaisseau, quatre enfants, dont :
Henri Goybet (1958), attaché de direction bancaire, chasseur alpin au 27eme BCA, membre de l'AHH27. Il contribue au livre de Pierre Gentil, concernant Mariano Goybet71, ainsi qu'au film The Red Hand Flag History Detectives, produit par PBS aux Etats-unis en 2008, consacré au Fanion de Division de Mariano Goybet72.
Claude Goybet (1925), capitaine au sein de la marine marchande27,73, il épouse en 1957 Claude Dumoulin, trois enfants.
,
Enluminure du livre de famille du général Mariano Goybet consacrée au capitaine de vaisseau, commandeur de la Légion d'honneur, henri goybet
Victor Goybet (1865-1947), général de division, grand officier de la Légion d'honneur79, épouse en 1892 Franceline de Blesson (1866-1942)(2 enfants), puis en 1944 Sabine Paskovitch. De son premier mariage , Charles Goybet qui suit :
Charles Goybet, (1898-1982), colonel, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre (5 citations), il participe aux deux guerres mondiales ainsi qu'à la campagne de Syrie (1920-1922). Chef de bataillon, il est chef d'état-major du corps expéditionnaire français en Scandinavie80 du général de division Audet, chef du corps expéditionnaire français en Scandinavie lors de la campagne de Norvège. Il épouse Juliette Eymard en 1935, quatre enfants, dont :
Philippe Goybet né en 1939, membre de la direction générale des affaires économiques et financières de la Commission européenne81. Marié à Catherine Grange, journaliste, dont deux filles et un fils, qui suit :
Alexis Goybet, travaille pendant 16 ans dans les énergies renouvelables, Voltalia (2008) dont il est directeur des activités de Voltalia en Guyane (depuis 2011)82. Il épouse Dominique de Swert, dont deux fils.
Constance Goybet (1863-1945), fille de Jules Goybet, épouse Joseph Jaillard en 1893, chef d'escadrond'artillerie, chevalier de la Légion d'honneur83, dont :
Henri Jaillard (1897-1987), ingénieur84, chevalier de la Légion d'honneur27, auteur de Les Goybet de la vallée de Yenne (1964), dont :
Henri Jaillard (1927), colonel de l'air84, officier de la Légion d'honneur27, dont :
Pierre Jaillard (1964), président du conseil français d'héraldique (2009-2013)85, secrétaire général de l'AHH27, administrateur de l’INSEE, rapporteur à la Cour des comptes depuis 200686, président de la Commission nationale de toponymie (depuis 2004)87, chevalier du Saint-Sépulcre88, président de la gazette de l’île Barbe.
Galerie
Antoine Goybet (1787-1867), Maire de Yenne, Chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur
Charles Goybet (1825-1910), général, grand officier de la Légion d'honneur.
Laurent Goybet (1833-1912), Grand juge à Monaco, chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur
Livre de famille de Mariano Goybet.
Victor Goybet (1865-1947), général, grand officier de la Légion d'honneur.
Charles Goybet (1898-1982), colonel, officier de la Légion d'honneur.
Henri Goybet (1868-1958), capitaine de vaisseau, commandeur de la Légion d'honneur.
Mariano Goybet (1861-1943), général, grand officier de la Légion d'honneur. (1ère génération de Légion d'honneur)
Pierre Goybet (1887-1963), contre-amiral, commandeur de la Légion d’honneur. (2ème génération de Légion d'honneur)
Pierre Adrien Goybet (1922), chef de Bataillon d'infanterie de marine parachutiste, chevalier de la Légion d'honneur (3ème génération de Légion d'honneur)
Alliances
Les principales alliances de la famille Goybet sont : Sauccaz, de Goy, Poncet, Courtois d'Arcollières (1694), Delylye (1715), Gache (1721), Joubert (1728), du Nant de Grilly (1730), Belly (1746), de La Forest-Divonne, de La Fléchère (1753), Dullin (1766), Piollet (1785), de Montgolfier (1822), Bravais (1857), Moyne (1876), Lespieau (1887), de Blesson (1892), Jaillard (1893), Putz (1908), Eymard (1935), Raoult (1941), Tronel (1947), Richard du Monteiller, Boutelet (1949), Dumoulin (1957), Grange, de Swert, etc.
Notes et références
a et b Article[Lequel ?], Le mémorial de Lyon en 1793, tome 15, Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, 2002, p. 34 (note de bas de page) (lire en ligne [archive]).
↑ Henri Jaillard, Les Goybet de la vallée de yenne, 1964, p. 2}.« Michel Revardel, vivant en 1441. Il était mort lorsque le 23 Novembre 1465, Etienne, son frère 'a reconnu au nom et comme administrateur de Catherine et Antoine à Michel feu Jehan Revardel, ses neveux, être homme liège et franc de dame de Paladru à forme d'un affranchissement de 1441 et a reconnu au nom des féaux ses neveux devoir à la dite dame pour le chivalage avoine bichettes combles 2.0. le 6 Février 1445 Grosse Depreilland fol.510. Michel laissa donc deux enfants vivants en 1465 : Catherine et Antoine, mineur en 1466, mort en 1528, date de la reconnaissance féodale de son fils Guillaume en faveur d'André Seyssel seigneur de Choisel. le fils de Guillaume qui vivait à Methenod avant 1633, eut trois fils, dont Maitre Claude Revardel dit Goybet, châtelain de Centagneu (1586-1589), de Rubod (1600-1610), d'Yenne (1601-1605) ».
↑ Livre de famille de Mariano Goybet, 1898-1931, p. 11.
↑ a et bJean Nicolas, La Savoie au 18e siècle, Inflexions, Au siècle des lumières, Tome 2, Maloine, 1978, page 904 (lire en ligne [archive]).
↑ Le blason a été repris par Mariano Goybet, passionné d'héraldique, et par sa descendance. Mariano Goybet a publié un livre enluminé sur la famille Goybet. Le Blason familial est cité dans le livre L'honneur de servir, Imprimerie des orphelins apprentis d'Auteuil, Paris, 1998, chapitre consacré à la famille Goybet p. 38.
↑ Henri Jaillard, Les Goybet de la vallée de Yenne, 1964, p. 11
↑ Livre de famille de Mariano Goybet, 1898-1931, p. 73.
↑Le Mémorial de Lyon en 1793. Vie et mort des familles lyonnaises victimes de la révolution, éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, T10, 1994, p. 133, « Les familles Millanois et Regnauld de Bellescize / Descendance Goybet Montgolfier » (lire en ligne [archive]).
↑ Leon Rostaing, La famille Montgolfier, Éditions A. Rey, 1910, p. 316 à 319 et p. 325.
↑ a et b Henri Jaillard, Les Goybet de la vallée de Yenne, 1964, p. 8
↑Archives de l'ancien duché de Savoie, 1966, p. 2, seigneur de lutrin, anobli en 1758, avocat au souverain Sénat de Savoie, intendant du Chablais et Gaillard, intendant du Genevois (lire en ligne [archive]).
↑ Livre d'Henri Jaillard 'Les Goybet de la vallée de yenne 1960 Page p. 10-11
↑ Albert Révérend (1844-1911), Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, Volume 4, 1904, page 137 (lire en ligne [archive]).
↑ Comte Amédée de Foras, continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne [archive]), p. 435, « La Forest Divonne (de) ».
↑ Henri Jaillard, Les Goybet de la vallée de Yenne, 1964, p. 11
↑ Comte Amédée de Foras, continué par le comte F.-C. de Mareschal, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, 1863-1910 (lire en ligne [archive]), p. 39, « La Fléchère (de) ».
↑ a, b, c, d, e, f, g et h Pierre Gentil, L'honneur de servir, Imprimerie des orphelins apprentis d'Auteuil, Paris, 1998, chapitre consacré à la famille Goybet p. 37
↑ Henri Jaillard, Les Goybet de la vallée de yenne, 1964, p. 18, note sur les châtelains p. 53 : « L'ancien régime avait laissé aux seigneurs une partie de l'administration du pays, survivance de l'époque féodale ou les seigneurs vassaux du roi, assuraient pour lui toutes les fonctions, y compris celles militaires, de justice, etc. Les seigneurs déléguaient leurs attributions à un châtelain rémunéré. Au xviie siècle et après le châtelain est nommé par le souverain. On choisit souvent un Notaire pour les garanties de compétence ».
↑Annuaire statistique du département du Mont-Blanc (1805-1806), rédigé par Mr Palluel, secrétaire de la préfecture à Chambéry, page 19 (lire en ligne [archive]).
↑ Henri Jaillard, Les Goybet de la vallée de Yenne, 1964, p. 37
↑Henri Putz, L'option d'un officier savoyard, Imprimerie nationale, 1960, p.197-213.
↑ a, b et c Présidence de M. Miquet, président, « Assemblée générale du 10 janvier 1917 », Revue Savoisienne, vol. 58, no 1, , p. 6-7 (lire en ligne [archive]).
↑ a et b Leon Rostaing, La famille Montgolfier, Éditions A.Rey, 1910, p. 564-565.
↑ Leon Rostaing, La famille Montgolfier, Éditions de Bussac, 1960, p. 304.
↑ Tibulle Lang, La martinière : Son histoire, son organisation, Décleris, Lyon, 1910, p. 75-76 (lire en ligne [archive]).
↑ Leon Rostaing, La famille Montgolfier, Éditions de Bussac, 1960, p. 316-319 et p. 325.
↑ Christophe Charles, Eva Telkès, « Lespieau (Robert) [note biographique] », Bibliothèque Historique de l’Éducation, 1989, numéro 25, pp. 182-18 (lire en ligne [archive])
↑ « Repères historiques » p. 20 et suivantes, La dépêche de l'A.E.I., no 2, Décembre 2015, Comité du Monument National du Hartmannswillerkopf ([PDF] lire en ligne [archive]).
↑ Leon Rostaing, La famille de Montgolfier. Ses alliances et ses descendants, Edition G.De Bussac, 1960 Clermont-Ferrand, p. 317.
↑ La dépêche de l'A.E.I. / no 2 Décembre 2015 / Comité du Monument National du Hartmannswillerkopf / Comité de rédaction Michel Petitjean - Gilbert Wagner - Guy Spenle - Daniel Froehly - Claudia Frottier /p. 19 /Article Biographie de Mariano Goybet / La première perte cruelle d'un fils |http://www.memorial-hwk.eu/media/pdf/depeche_aei2.pdf [archive] lire en ligne
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↑ Leon Rostaing, La famille Montgolfier, Éditions de Bussac, 1960, p. 340-341-342-343
↑ Pierre Gentil, L'honneur de servir, Imprimerie des orphelins apprentis d'Auteuil, Paris, 1998, chapitre consacré à la famille Goybet p. 38.
↑The Red hand flag. History Detectives produit par PBS aux Etats-Unis en 2008 lire en ligne [archive].
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↑ Lieutenant de Vaisseau Moal, École de Guerre Navale année 1925, Organisation des formations de marin à terre (1914-1919), p.40-42.
↑ Jean-Michel Boniface, Jean-Gabriel Jeudy, Les camions de la victoire : le service automobile pendant la Grande guerre, 1914-1918, éditions Massin, 2016, p. 89, 186-189 (lire en ligne [archive]).
↑ Livre de famille de Mariano Goybet, 1898-1931, p 41 / 200 pages numérotées sur parchemin, avec de très belles enluminures / consultable archives de Savoie cote IJ 288.
↑ « Arrêté du 5 mars 2004 portant nomination à la Commission nationale de toponymie instituée auprès du Conseil national de l'information géographique », J.O n° 60 du 11 mars 2004 page 4805, texte n° 77 ([PDF] lire en ligne [archive])