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Famille du Chevalier Goybet

Contre- Amiral Pierre GOYBET : Verdun / Ville d'YS et Terre neuve / Or Banque de France 1940 / Débarquement   Aruba 1940 / Casablanca 1942

Contre Amiral Pierre GOYBET (1887-1963)

 


 

Pierre Goybet

 

Pierre Frédéric Henri Goybet, né le  9 Juin 1887 à Mostaganen en Algérie et mort le 7  Décembre 1963 à Yenne Savoie est un Contre-amiral Français Commandeur del a légion d'honneur

 Biographie Contre-Amiral Pierre Goybet

 Voir egalement ce lien :  Contre Amiral Pierre Goybet / Terre neuve groenland avec l-aviso escorteur la Ville-d-Ys / Prise d Aruba et  protection de la Shell Petroleum / Transport d or de la Banque de France.

===Enfance===

Pierre Frédéric Henri Goybet est l'aîné des enfants du général Mariano Goybet (1861-1943). Il est le petit fils de Pierre Jules Goybet, industriel, et de Marie Bravais, nièce du physicien  Auguste Bravais .Son grand père est issu d'une vieille famille de la bourgeoisie Savoyarde ( XIVe Siècle, qui compte notamment dans ses rangs des châtelains de  Yenne et des notaires royaux alliés à la meilleure noblesse locale. Ils descendent de Louis VIII par les Artois,Grailly-foy Echalon, Gruel, Bavoz et Belly. Une branche fut anoblie en 1758 et porta le nom de Goybet de Lutrin de Grilly. Son arrière grand-mère paternelle, Louise de Montgolfier, était la petite nièce des célèbres inventeurs joseph et Etienne de Montgolfier

Pierre montre dès son plus jeune âge son goût pour la montagne (ascension du Mont blanc 13 ans) et son désir de servir dans la marine ; élève au collège de la Seyne puis au lycée Saint-Louis, il entre à l'école navale le 1er Octobre 1906.

 


 

 ===Premières années de service===

En 1908, Pierre Goybet fait la campagne du  Duguay-Trouin (Atlantique et Méditerranée) comme Aspirant . Nommé enseigne de vaisseau de 2e classe en 1909 et attaché d'abord au service du canon sur le Démocratie .Il embarque sur le  Montcalm pour de longs mois de navigation à travers la  Méditerranée , la  Mer rouge ,L' Océan indien , les mers de chine méridionale , orientale et du Japon et tout le  Pacifique . Débarqué à  SaÏgon et embarqué sur la  Manche pour une campagne d'hydrographie sur les côtes d' Annam et dans la baie d'Along , il est atteint d'une congestion au foie et rapatrié en 1911, sur le  Polynésien des messageries maritimes ; il reçoit sa nomination d'enseigne de vaisseau de 1e classe.

Au cours d'un congé de convalescence de six mois, Pierre Goybet participe aux marches d'hiver de 1912 avec le  30e bataillon de chasseurs Alpins commandé par son père. De mai 1912 à juillet 1914, il est embarqué sur le  Marceau, bateau-école des torpilles, d'abord comme chef de service (Électricité et Cie de débarquement) puis comme officier élève torpilleur. Il attendait au dépôt le commandement en second de la  Circé, lorsque la guerre éclate, ce qui maintient à leur poste les officiers en second.


 


 

=== Première Guerre mondiale===

 

Le  Vinh Long  est armé à la mobilisation. Pierre Goybet y embarque comme chef de service (man?uvres, cartes, montres, compas) et participe au transport de mines de Bizerte à Corfou, par Malte. Revenu à Toulon, le  Vinh-Long  se prépare à un nouveau voyage, lorsqu'on demande des officiers de Marine pour organiser la défense de Paris. Goybet s'y rend comme volontaire.

De septembre 1914 à janvier 1917, il sert au front d'abord comme second puis comme commandant de pièces de Marine, dans la forêt de Champenoux, au bois des railleuses à  Barthélémont, à Thionville, à  Mourmelon -le- petit à Hagenbach, enfin à Verdun à la pièce du Bois Bourrut.


 


 

Détaché au Sous -secrétariat d’État aux inventions en 1918, il met au point les monogrammes des calculs de tir, dont il avait établi les premiers (système adopté par la suite en France et en Italie) .

En 1917 à  Corfou, il embarque sur la Lorraine. Nommé lieutenant de vaisseau sur le Voltaire, il est choisi comme aide de camp par le commandant amiral Amet qui, nommé vice-amiral, puis haut-commissaire, le garde avec lui, à  Constantinople  (13 novembre 1918),

=== Entre-deux-guerres===

 

Après un congé de convalescence, Pierre Goybet est nommé second du Service de renseignements maritimes à  Constantinople (1919-1921), puis devient le chef de ce service chef à  Port-Saïd jusqu'en décembre 1921. Après quelques mois à Toulon, il obtient un congé d'études en Égypte et à  Oxford qui lui vaut le Bt d'interprète d’anglais.

Rentré à  Toulon , Pierre Goybet est affecté au laboratoire du centre d'études (mai 1923 — octobre 1925). Il est ensuite nommé au commandement de l'aviso Les Eparges, attaché à ce centre, qu'il conserve deux ans. Il est promu capitaine de corvette le 15 Janvier 1927. Il est nommé d'office professeur du cours des torpilles à l'école des élèves officiers. Il est commandant de cette école d'octobre 1927 à octobre 1929.

Il embarque en octobre 1929 sur le contre torpilleur le Chacal comme commandant en second. Le 13 janvier 1931, il part en mission pour l'Afrique du Sud avec le  Tigre et le  Primauguet. Le 7 mars 1931, il est promu capitaine de frégate. Le 21 avril, il est nommé second du croiseur  Primauguet . En mai 1932, il est nommé second du bâtiment de soutien des sous-marins  Jules Verne.


 


 

== Commandement de l'aviso La Ville d'Ys à partir de 1933 - Assistance des pécheurs de  Terre-Neuve, du labrador  et du  Groenland==

Le 20 juillet 1933, il est nommé commandant de la Ville d'Ys, un aviso qui effectue des missions d'assistance au profit de la flottille de pêche au large de  Terre Neuve , du Labrador et du  Groenland  et à ce titre à de fréquents contacts avec les Canadiens et Américains.Le père Yvon héros de la première guerre mondiale, ancien aumonier des terreneuvas, cinéaste, marin et écrivain embarque sur la ville d'ys. Il publiera le livre couronné par l'académie française  R.P. Yvon Capucin ancien aumônier des terre-neuvas. les pécheurs de terre-neuve et du Groenland

http://www.grandcolombier.pm/wp-content/uploads/pdf/130410/Avec_les_pecheurs_de_Terre-Neuve-RPYVON.pdf

 

FIGARO  édition du noveliste de Bretagne Rennes 1936. Le capitaine de frégate Pierre Goybet est nommément cité (p 20-26-114-115-116).

Extrait Article du Figaro, auteur w. hawkins, du lundi 29 Mars 1937 page 4 Intitulé Le R.P. YVON Aumônier de la plus grande paroisse du monde .A la recherche d'un navire En 1934, la « Société des OEUVRES de mer », pour des raisons financières, ne put réarmer le navire-hôpital des Bancs, le Sainte- Jeanne-d' Arc. Sollicité par les armateurs, les capitaines et les marins, de continuer l'action religieuse de l'aumônier, le R. P. Yvon obtint l'autorisation ministérielle de s'embarquer à Cherbourg sur l'aviso Ville-d'Ys, capitaine de frégate Goybet, chargé d'études hydrographiques sur les Bancs de Terre-Neuve. Il visita ainsi de nombreux terre-neuvas mais, malgré l’extrême bonne volonté du commandant, le programme précis qui était imposé à celui-ci par le ministère ne permit pas les déplacements imprévus et les stationnements prolongés que nécessite une ?uvre d'assistance en pleine mer. Aussi le Père Yvon est-il décidé à réarmer un nouveau navire-hôpital. Il revient à Paris, se démène, expose, explique, et finalement obtient de la Société des ?uvres de mer qu'elle prenne un nouveau navire à sa charge.

https://vimeo.com/10556456 Père Yvon Aumonier desTerre-neuvas

Aviso Ville d'Ys commandé par le capitaine de Vaisseau Pierre Goybet de 1933 à 1935. Missions d'assistance au profit de la flottille de pèche au large de Terre-Neuve , du Labrador et du Groenland. Photo originale prise à Terre-Neuve sous le commandement de Pierre Goybet reproduite par son petit fils Henri Goybet

 

Ci-joint extraits de l’article du 9 août 1946 retraçant « les dangereuses aventures de  La Ville d'Ys dans la brume et parmi les glaces ». par Pierre Goybet livré par son petit fils Henri Goybet

Puis ce fut la tournée au cours de laquelle nous primes contact avec les autorités canadiennes et Américaines : Halifax , Boston, Portland, St Jean du Nouveau , Brunswick au fond de la Baie de Fundy connue pour ses terribles courants et la hauteur extraordinaire de ses marées. La Ville d’Ys devait se débrouiller le long de ces côtes semées de plus d’écueils que les côtes de la Bretagne amis en revanche, tellement bien jalonnées de bouées à sifflet, de postes de radio-gonio qui donnent la position exacte moins de cinq minutes après la demande. Et puis, en dehors de la ceinture de récifs, les courbes des fonds sont régulières, et nos sondeurs marchaient admirablement .

Le vrai danger, c’était les bateaux que nous croisions dans la nuit. De véritables dialogues s’engageaient à coups de sirène Mais les indications ainsi échangées sont d’une imprécision qui engendre, des deux côtés, la prudence. Quand tout le monde aura le « radar » qui n’était pas inventé à cette époque, la navigation deviendra d’une facilité enfantine. Partout nous étions reçus en amis. Le commandant avait changé ainsi que la moitié des officiers, mais c’était toujours cette vieille Ville d’YS qui revenait chaque année avec la précision des oiseaux migrateurs apportant avec elle un peu d’air de France, qu’Américains et surtout Canadiens respiraient avec joie car la France est toujours aimée même si parfois critiquée.

Nous remontons la côte de Nouvelle-Écosse pour rentrer dans le golfe du Saint-Laurent et charbonner à Sydney-Cap Breton qu’on nous avait affirmé libre de glaces.

La mer était calme et une lune pleine l’éclairait de façon féerique. Cette nuit-là, j’avais enfin l’impression que je pourrais dormir sans arrière pensée . Vers minuit je fus réveillé par une série de chocs sur la coque. Je sentis qu’on avait diminué de vitesse. Je bondis en pyjama sur la passerelle qui était juste au-dessus de mes appartements. Un spectacle inoubliable m’attendait.

D’un bout à l’autre de l’horizon s’étendait une véritable banquise qui devait avoir au moins deux à trois milles de large, formée de blocs de glace de toutes tailles. - Dites donc Midship, êtes vous complètement cinglé pour être entré dans ce chaos ?  - Mais commandant , ce n’est que petit à petit que les blocs se sont rapprochés : il n’y a encore qu’un moment il y avait entre eux de larges chenaux . - Et vous pensiez faire du gymkhana entre les blocs pendant 3 milles . Quand vous voudrez bien faire une imbécillité de ce genre la prochaine fois, vous serez bien gentil de me prévenir. Et maintenant, il faut que je nous sorte de là sans faire un trou dans le papier peint qui nous sert de coque et sans fausser une pale d’hélice....

 On mit une heure à faire demi-tour, avec des manoeuvres incessantes de machine. On appuyait l’épaule contre un bloc avec le moins d’erre possible ; puis mettait en avant avec la barre toute à droite et on écartait poliment la glace. Si vous n’avez jamais essayé de tourner de 180 degrés avec un bateau sans vitesse dans un « ice park », vous ne vous rendez pas compte de ce qu’est ce problème. Une fois sorti, il fallut faire un détour de 20 miles en suivant de loin le bord extérieur du champ de glace pour en trouver enfin le bout. Mais je ne me recouchai pas, cette nuit-là…. S’il y avait eu la moindre brise ou le moindre clapot, la coque n’aurait jamais résisté. Nous avions rencontré la décharge des glaces du Saint-Laurent qui, en dérivant lentement vers le Sud dans le courant du Labrador, avait constitué cette agglomération sous forme d’un vaste croissant orienté sensiblement Est Ouest18

Contre Amiral Pierre Goybet : Terre neuve - groenland avec l'Aviso Escorteur la Ville d'Ys / Prise d'Aruba et protection de la Shell Petroleum , transport d'or de banque de France


Pierre Goybet est fait lieutenant-colonel honoraire du  Royal 22e-Régiment canadien en septembre 1935.

Il rentre le 1er novembre de cette même année. Il est nommé le 20 juillet 1936, président l'ESN  de Toulon.

Il est promu  Capitaine de Vaisseau le 3 février 1938.

=== Deuxième Guerre mondiale===

En 1939, il est nommé commandant de la 3e division de contre-torpilleurs Bison, Épervier, Milan.

 

== Débarquement à Aruba en Mai 1940==

Il débarque à  Aruba aux Antilles en Mai1940  avec le corps de débarquement du croiseur  Primauguet  pour défendre les dépôts pétroliers de la  Shell  et de la  Standard Oil

 Extraits Tiré des mémoires du contre-amiral Goybet 18 Octobre 1946 présenté par son petit fils Henri GOYBET

Croiseur commandé par Pierre Goybet Présentation par lui même

" Le Primauguet croiseur de 8000 Tonnes "washington" ce qui lui en faisait bien 11500, 120000 chevaux, quatre hélices, 32 n?uds , 8 canons de 155 en tourelles doubles, merveilleux bâtiment de mer, avait un état major que j'aurai choisi, si j'en avais eu le droit, et équipage hors série qui avait toujours le sourire et qui ne demandait qu'à avoir l'occasion de se bagarrer. Un bateau comme ça , ça se commande tout seul. De plus ce bateau béni n'était embrigadé dans aucune escadre, dans aucune division et naviguait toujours "à la part" . On le prêtait de casa, Fort de France, ou à Dakar."

Scan par Henri Goybet du croquis de débarquement par son Grand père Pierre Goybet , alors capitaine de Vaisseau à Aruba aux Antilles en mai 1940 avec le corps de débarquement du croiseur Primauguet pour défendre les dépôts pétroliers de la Shell et de la Standard Oil contre de possibles attaques Allemandes

Croiseur Primauguet 1924-1942 commandé par le capitaine de vaisseau Pierre Goybet. En 1940 Débarquement d'Aruba

et Transport OR Banque de France


Aruba est pratiquement un parc à essence et à Mazout.

Dans le Nord , il y a les raffineries de la Shell , et dans le Sud celles de la Standard. Pour vous donner une idée de l’importance de ces parcs , je citerai seulement les chiffres de 1937 qui, en 1940, n’avaient fait probablement qu’augmenter . Standard : Production journalière 3 00 000 Barils ; -Stocks d’essence :2 000 000 de barils ; - Stock de mazout : 1.500 000 de barils Shell : Réserve d’essence d’Avion 1.200 000 barils Le tout à la merci de quelques bombes incendiaires lancées par des civils pro- allemands venant du Venezuela sur des avions de transport , sans appareil de visée .

Si pour des raisons diverses , le ravitaillement des Alliés , via la Roumanie, Syrie ou Golfe Persique , venait à se tarir ( et l’Amérique n’ était pas en guerre ) , la perte d’Aruba serait une catastrophe. D’autre part , sous prétexte de défendre la Standard , on pouvait voir d’une minute à l’autre arriver une Division Américaine qui mettrait l’embargo sur l’île tout entière, et la fourniture aux Alliés serait aussi compromise .

Il fallait donc « mettre les pieds » dans le plat .sans hésiter , quitte à être désavoué après. J’avais donc décidé d’envoyer ma compagnie de débarquement à terre, et de prendre pratiquement possession de l’île pour le compte des Alliés

- Planton , tu diras au capitaine F de venir me parler sur la passerelle . Le lieutenant de Vaisseau F était chef de la compagnie de débarquement . Il avait été enseigne de Vaisseau avec moi .sur le « Contre torpilleur Chacal », lorsque j’en était second : j’avais en lui une confiance absolue qu’il méritait et sa haute taille en imposerait aux Autorités de l’Ile .

- Mon grand, vous allez être content . On débarque …Pendant que nous échangerons des messages chiffrés, par l’intermédiaire de l’O 15 avec le gouverneur d’Aruba et celui de Curaçao. , vous allez faire en sorte que tout votre matériel, vivres, munitions soit paré sur le pont .

............. Suit le débarquement à Aruba pour protéger les dépôts pétroliers

L’annonce du débarquement faisait briller de joie les yeux des 150, de ceux que l’on appelle faussement dans les comptes rendus de prise d’armes « Les fusiliers marins ». car il y a bien dans la compagnie tous les fusiliers de bord , mais il y a aussi des canonniers , des torpilleurs, des électriciens, des timoniers, des gabiers, des chauffeurs et des mécaniciens, et même des matelots sans aucune spécialité . Elle forme un tour savamment dosé pour que d’abord, elle puisse se débrouiller dans toute les conjonctures, et qu’ensuite son absence .ne désorganise que le moins possible le « poste de combat » du bâtiment qui doit conserver tous ses moyens d’attaque et de défense .

Comme le « Primauguet » était un bateau ou l’ordre régnait, ou chaque chose avait une place, ou chaque chose était à sa place,. et entretenue avec soin, le débarquement se passa dans un temps record . Avec F., j’étais sur que rien n’avait été oublié et que quelques minutes après son arrivée à terre, il pourrait , si besoin était, se servir de toutes ses armes. Dès que les embarcations furent revenues et hissées à bord , je remis en route et je m’éloignais.

J’ai su plus tard, par le rapport de F., que tout s’était bien passé, que la réception de la Shell avait été enthousiaste, et que celle de la population locale avait « dépassé les limites de la tolérance et même de la courtoisie . »

Bien avant midi, F.m’avait rendu compte par projecteur qu’il était en place et à midi juste l’O. 15 nous signalait que le Gouverneur d’Aruba faisait savoir que le gouverneur de Caraçao « acceptait avec plaisir la présence de 150 marins Français pour défendre Aruba ». S’il est toujours mauvais d’enfoncer brutalement les portes, il est souvent politique de les pousser poliment, mais fermement , jusqu’à ce qu’elle s’ouvrent.

Au début de l’après- midi, on aperçut à l’horizon une division de croiseurs Américains. Un de ses avions , tout en restant hors des eaux territoriales et sans nous survoler ( ce qui eut constitué un acte d’hostilité caractérisé),nous identifia, constata que le drapeau Français flottait sur l’appontement de la Shell, fit demi tour , rendit compte, et la Division Américaine s’éloigna. Dieu sait quelles implications se seraient produites s’il avait débarqué avant nous au Sud de l’Ile ou se trouvent les installations de la Standard Américaine …


Je sais que l’Amiral Antilles est satisfait de notre action. Mais qu‘en pense l’Amiral Darlan, Grand Chef de la Marine ? Je ne l’ai su que sept mois après par un témoignage officiel de satisfaction pour les « Hautes qualités dont il a fait preuve pendant le séjour de son bâtiment sur le théâtre de l’Atlantique Ouest, et en Particulier , pour l’esprit de décision qu’il a montré dans l’opération délicate de l’occupation d’Aruba »

J’aurai pu aussi bien être démonté de mon commandement. Dans la vie du marin, c’est pile ou face….Mais il y a des cas ou il faut jouer, surtout quand on ne joue pas pour soi, mais pour son pays.


Pierre Goybet Contre Amiral

18 Octobre 1946

Contre Amiral Pierre Goybet : Terre neuve - groenland avec l'Aviso Escorteur la Ville d'Ys / Prise d'Aruba et protection de la Shell Petroleum , transport d'or de banque de France

== Le croiseur Primauguet transporte une partie du stock d'or de la Banque de France==

Entre le 17 Mai et le 23 Juin 1940 , plusieurs cuirassé et croiseurs, dont le Primauguet commandé par le capitaine de vaisseau Goybet ont soustrait l'or de la  Banque de France  ainsi que l'or et les bijoux de la  Couronne belge aux mains des Allemands, 2800 Tonnes de métal ont été conduits dans des pays considérés comme surs (Etats Unis, Canada, Antilles, Afrique du Nord et Afrique Noire) . Ces convois ont affronté la menace des avions et de la marine Allemande. Le 23 Juin 1940 dans des conditions de mer épouvantables (pluie et vent) sont chargées 300 caisses d'or (Or Français, suisse et Belge), des devises et les joyaux de la couronne Belge sur le Primauguet. Le 22 Juin , le Primauguet est bombardé mais sans être touché. Le capitaine de vaisseau Goybet décide de demeurer au large de Bonne Anse. Le 22 Juin à 23 heures, un chalutier le Geneviève embarque caisses et colis pour les transférer sur le Primauguet (transbordement qui débute à 5 heures du matin) . Malgré ses imposants 10 000 tonnes, le Primauguet était très chahuté. Le représentant de la Banque de France chargé de superviser les opérations de transfert entre les deux navires, dit ceci : 

Il était presque impossible, même pour des marins habitués de se tenir debout, sans avoir une main accrochée à quelque chose de solide et plus de dix fois je me retrouvai étendu sur le pont avec quelques autres membres de l'équipage, glissant sur des nappes de graisse ou d'huile. J'étais alors trempé de Mazout de la tète aux pieds et mon costume annonçait déjà des déchirures inquiétantes. Nous chargions nos caisses dans un filet métallique en nous efforçant de faire des envois de même importance. Il fallait faire de gros efforts chaque fois que ce filet redescendait du croiseur pour le saisir dans sa course tant il était ballotté par le vent et pour, en même temps, nous protéger de ses coups assez violents lorsqu'il nous échappait, On avait l'impression de tenir ce filet lorsqu'un trou de vague nous mettait cinq ou six mètres au dessous alors que la vague suivante nous menait si vite près de lui que nous n'avions pas le temps de le saisir au passage …...


 

Le transbordement s'effectue cependant tant bien que mal lorsque soudain , à la dernière palanqué, une maille du filet se rompt : deux caisses s'écrasent alors lourdement sur le bord du pont du chalutier, hésitent quelques fractions de seconde avant finalement de retomber à l'intérieur du bateau. Le pire a été évité de justesse ! Des marins réparent aussitôt le filet , le temps de transborder les deux caisses et …. Charles Moreton. A sept heures, du matin sous une pluie battante et toujours muni de ses deux valises, le représentant de la Banque de France est hissé à bord du Primauguet où il est accueilli, dégoulinant d'eau et de graisses par les officiers du bord, Sitôt le transbordement terminé, pour éviter les avions et les sous marins Allemands, le navire file à la vitesse de 28 noeuds et sera le 23 à hauteur du Portugal,

C' est là que l'équipage et Charles Moreton apprennent par radio la nouvelle signature de l'armistice, Ci joint le témoignage du représentant de la Banque de France :

''J'étais alors chez le commandant Goybet et nous parlions de cet armistice, lorsque l'officier de transmission vint, tout bouleversé, transmettre un message important qu'il venait de capter en TSF et qui émanait de l'amirauté à tous les Bâtiments en mer.Il disait en substance que l'armistice était signée et qu'ils pouvaient s'attendre à tout moment à une attaque de la flotte Anglaise . Si par hasard ils avaient des officiers Anglais à bord , ils devaient les surveiller de près et les débarquer dans le premier port français d'escale . Stupeur de la communication qui nous mettait en garde vis à vis de nos alliés, Mais un marin est un marin et la discipline n'est pas un vain mot pour lui . Le commandant rassemble aussitôt tous ses officiers sur le pont pour leur faire part de ce message. Tous étaient immobiles et pâles . Le commandant leur dit pour finir qu'ils n'ont qu'un chef, c'est l'amiral Darlan et qu' il faut obéir . Léger flottement parmi les officiers , de courte durée.

Les officiers et les marins du Primauguet sont mis en état d'alerte dans l’hypothèse d'une attaque Anglaise, désormais possible, mais qui par bonheur ne se produira pas.''

Après deux jours de traversée, le Primauguet rentre le 23 Juin dans le port de Casablanca. Ce fut la première étape avant que les lingots et valeurs soient transférés aux États Unis.

Sauvez l'or de la Banque de France édition le cherche midi Auteur Tristan Gaston-Breton page 103-112 dépot légal Novembre 2002

A noter que ce croiseur, l'un des plus rapide de la marine nationale, était le navire désigné pour emmener le gouvernement français en cas de besoin. A noter que  Jacques- yves Cousteau y servira.

 

 

http://www.1940lafrancecontinue.org/FTL/1940/annexes/anx-a-e1-politique-or-et-guerre.pdf

 

Extraits de La Guerre des Financiers, par B. Mathieu, Ed. Economica, 1998

Or banque de France sauvé par capitaine de vaisseau Goybet

 

== Un pavillon sans tache==

 

 

Du 25 août au 2 décembre 1940 à Gibraltar, Pierre Goybet assure la liaison franco-anglaise puis prend pour la seconde fois le commandement du  Primauguet.14/09 Appareille de Dakar pour escorter le TARN pour ravitailler la FORCE Y à Libreville (Gabon) 19/09 Arraisonné par les croiseurs britanniques HMS CORNWALL et HMS DEHLI, Goybet est prêt à combattre mais l'amiral Bourragué y est opposé . Suite à négociations et comprenant que le combat est inutile, il retourne à Casablanca où il arrive le 1er octobre.

Général de GAULLE à commandant du Primauguet Suis informé de votre attitude et votre situation. Je tiens à vous dire que si vous désirez vous rendre à Freetown pour vous ravitailler ou pour toute autre cause, vous pourrez le faire à votre gré. Dans ce cas je vous accorde ma parole d'honneur que vous et vos équipages resteront librement à bord de votre navire et que vous pourrez ensuite si vous le désirez, regagner Casablanca (20/09/40)

http://www.academieduvar.fr/Produits/heures/heures2015/Gachot-Dakar.pdf

LA BATAILLE DE DAKAR (23-25 SEPTEMBRE 1940) Gérard GACHOT

 

== Débarquement des Américains à Casablanca en Novembre 1942==

 

Carte des opérations

Le  11 Novembre 1942, alors commandant du port de  Casblanca, il négocie la rédition avec les Américains qui Viennent de débarquer embarquer en Afrique du Nord et reçoit chez lui les généraux George, Patton, Kees et Wilberg après trois jours de combat .À quai, le cuirassé  Jean Bart , inachevé, fut mis hors de combat. Le croiseur qu'il avait commandé auparavant le Primauguet fut coulé ainsi que plusieurs contre-torpilleurs, torpilleurs, sous-marins et avisos, après une lutte tant héroïque qu'inutile. Les bâtiments hors de combat furent échoués à la côte ou sabordés pour épargner les équipages survivants.

 

 

Tèmoignage d'henriette Goybet, femme et cousine germaine du contre amiral Pierre Goybet à son petit fils henri Goybet sur le débarquement de Casablanca en Mai 1986. 

Ton grand père est nommé Cdt du port de Casablanca sous les ordres de l’Amiral Michelier qu’il estimait beaucoup avec juste raison et avait été son second sur le Contre Torpilleur le Chacal avant la guerre. Les années de Primauguet s’étaient bien passées et il en était heureux . LE Cdt Mercier prenait la suite ‘’ J’espère que vous aurez la même chance que moi ‘’. Mais hélas l’avenir a prouvé le contraire . !


Naturellement c’était le Commandant dt du Port qui était au courant de tout ce que l’on alertait à la moindre chose .Au milieu de la nuit , coup de téléphone de la Marine disant que des avions survolaient Casa , mais quelques minutes après , nouveau coup de fil disant ‘’ Alerte finie ‘’. Tout va bien. C’était des avions étrangers Espagnols peut être qui faisaient des exercices de nuit ??

Mais une certaine nuit, il en a été tout autrement Le téléphone sonne et cela ne finissait pas Très étonnée, je demande ce qui se passe ‘’ C’est bien toujours la marine mais cela à l’air plus sérieux que d’habitude , une voiture vient me chercher et je te laisse mon portefeuille , de l’argent, etc…’’.. Je ne pose pas des questions bien sur et essaie de me rendormir. De bonne heure , vers 8 heures une voisine sonne et me montre des tracts envoyés par les Américains disant qu’ils débarquaient en Afrique du Nord mais à présent il faut savoir ce qui se passait sur le port .

 

Operation Torch - message du Président des Etats Unis aux citoyens de Casablanca

https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Torch#Combats_.C3.A0_Oran_et_au_Maroc


Une voiture Américaine arrive avec un drapeau blanc , c’est le Commandant du port , ton grand père , qui les reçoit et qui leur dit : « Cela m’étonnerait que l’Amiral vous reçoive car il a l’ordre de son gouvernement à Vichy de se défendre contre tout agresseur. » Les Américains partent et commencent à bombarder le port , les bateaux de guerre et marchands . Les sous marins français plongeaient et allaient vers Dakar . Il y a eu quelques bateaux coulés dont le Primauguet . Dady et Claudy (ses fils) ainsi que d’autres scouts faisaient les brancardiers . L’amiral Michelier a demandé des ordres à Vichy qui a dit de tout cesser . Et ce baroud d’honneur fini , les Américains se sont dispersés en ville et ont très bien compris .

Le Général Patton qui les commandait dit ‘’ Nous aurions fait la même chose . on obéit aux ordres ‘’. Ensuite on les a beaucoup vus car ils parlaient français et nous parlions Anglais '

C'est également en novembre 1942 qu'il reçoit ses étoiles de  Contre- Amiral pour fait de guerre

Il fut juge d'instruction pour le compte de la Marine.

 

 

 

Le destroyer français Albatros a échoué au large de Casablanca, au Maroc le 4 décembre 1942. Au-delà de sa poupe est le croiseur léger français Primauguet. Les deux navires ont été gravement endommagés lors de la bataille de Casablanca, le 8 novembre 1942.

 

Accord Clark-Darlan (22 novembre 1942) Alger, le 22 novembre 1942. Darlan éditions Fayard 1989 page 668-669 auteurs Hervé coutau bégerie et claude huon.

Signé : F. DARLAN. P.C.C. le contre-amiral Battet, directeur du cabinet.

Signé: Marck CLARK P.C.C. le lieutenant de vaisseau Gagger, chef du secrétariat.

 

- Préambule -

 

''Les forces des États-Unis et de leurs Alliés ont débarqué en Afrique française du Nord dans le but d'empêcher la domination de ce territoire par les forces allemandes ou italiennes et leurs alliés, afin de poursuivre la guerre par la défaite des puissances de l'Axe.''

''En vertu d'un commun accord entre les personnalités officielles dirigeantes en Afrique française du Nord, l'amiral de la flotte, François Darlan, a été reconnu haut commissaire pour l'Afrique française.Il a été convenu par tous les éléments français intéressés et par les autorités militaires américaines, que les forces françaises aideront et appuieront les forces des États-Unis et de leurs alliés pour chasser l'ennemi commun du sol d'Afrique, libérer la France et réaliser la restauration intégrale de l'Empire français. Afin d'atteindre ce grand but et pour conclure les arrangements appropriés par la présence en Afrique du Nord de forces considérables des armées américaines et de leurs alliés, l'accord ci-après a été conclu à Alger.''

 

=== Retraite===

De sa maison de  Yenne  en Savoie, il écrit de nombreux articles dans les journaux comme chroniqueur scientifique, parlant aussi bien de son expérience de marin que de sujets scientifiques ou de considérations philosophiques.

=== Famille===

Outre son père, le général lMariano Goybet, deux de ses oncles sont militaires :Henri Goybett (1868-1958), capitaine de vaisseau et Victor Goybet (1865-1947), général de division.

Le  17 Juin 1918, Pierre Goybet épouse à Toulon sa cousine germaine, Henriette Goybet, fille de son oncle Henri Goybet. (il avait obtenu pour ce faire une autorisation papale).

Le couple a quatre enfants :

  • Claude Goybet, officier de Marine marchande

  • Marguerite Goybet

  • Françoise Goybet

  • Adrien Goybet,  Chef de bataillon d'infanteire de Marine parachutiste. Il suit l’entraînement spécial des missions marines (commando, parachutisme, renseignement, démolition) en Australie et en Inde (1944-1945) avec les troupes britanniques de la force 136 sous les ordres de l’amiral Lord Mountbatten (unité dont un commando inspira le fameux film Le Pont de la rivière Kwai En Juin 1945, IL est parachuté en mission spéciale au  Cambodge encore occupé par les Japonais, un parachutage en aveugle, sans comité de réception au sol. Il prépare le débarquement des troupes du général Leclerc c. Ensuite il opère en  Guinée , au  Maroc puis en  Indochine (1951-1954) comme officier de renseignement du secteur de  Phu Ly, le secteur considéré comme plus exposé du  Tonkin. Il participe à toutes les opérations du secteur à la tête des unités qu’il renseigne.

 

 

Général Mariano Goybet grand officier de la légion d'honneur (1861-1943); son fils Pierre Goybet Contre-amiral (1887-1963) Commandeur ; son petit fils Adrien pierre Goybet (1922-1995), Commandant infanterie de marine, Chevalier dans l'ordre, constituent trois générations de Légion d'honneur. Travail effectué par Henri Goybet, fils d'Adrien qui fit ses classes au 27ième bataillon de chasseurs Alpins pour honorer la mémoire de Mariano, alpin lui-même.


 

Extrait de lettre du général  Bigeard du 14 janvier 1995 :
« En souvenir de ce coin pourri de PHU LY au Tonkin où en qualité d’officier de Renseignement vous avez donné le meilleur de vous-même. Si fidèlement. Signé : Bigeard »
Il est ensuite commandant de l’escadron blindé de Pointe-Noire au  Congo entre 1955 et 1958.
De 1958 à 1961, pendant la guerre d'Algérie  (1958-1961), il est notamment commandant des sous quartiers de Roknia  et de  Lannoy dans les montagnes du  Constantinois. Il s’est particulièrement distingué le 7 mars 1959 où sa compagnie à accroché et donné l’assaut à deux reprises à une bande rebelle invincible depuis plus de quatre ans.
À  Nouméa  en 1962, il est affecté à l’état-major du commandement supérieur des troupes du  Pacifique . Il finit sa carrière militaire comme directeur de l’enseignement de l’anglais à l’École d’application de l’infanterie (Saint-Cyriens) de  Saint – Maixent

Adrien Goybet est fait Chevalier de la Légion d'honneur le 11 Novembre 1962 à Nouméa. Il s'agit de la troisième génération de légion d'honneur, après son grand père Mariano goybet Grand officier, son père Pierre Goybet commandeur au sens de l'ordonnance du 8 Octobre 1814 de louis VIII qui honore spécialement les 3 générations Perpétuer dans les familles le zèle pour le bien de l'État par d'honorables souvenirs ». Son fils Henri attaché de direction bancaire, auteur de nombreux articles wikipedia et auteur de ce site,   appartient à l'association des Anciens Honneurs héréditaires (AHH)

 

Notes et références

  1. ? L'histoire en Savoie, revue de culture et d'information historique N°10 Avril 1968 P7Yenne Edition de la société Savoisienne d'histoire et d'archéologie . Article De grands notables consacré à la famille Goybet

  2. ? La Savoie au 18ième siècle noblesse et bourgeoisie Tome II page 899 Auteur Jean Nicolas Editeur Molaine SA Paris 1978

  3. ? Les Goybet de la vallée de Yenne, 25.08.64, Henri Jaillard consultable aux Archives de Savoie.

  4. ? Bulletin AHH n°29 Novembre 1987. Notice sur famille Goybet écrite par Monsieur Pierre Jaillard Président de l'héraldique de France [1] [archive]

  5. ? La famille Montgolfier par Leon Rostaing,. Éditions A.Rey 1910, P316 à 319 et P 325.

  6. ? La Savoie au 18ième siècle noblesse et bourgeoisie Tome II page 904 et 941 Auteur Jean Nicolas Editeur Molaine SA Paris 1978

  7. ? Henri Goybet tiré de son site famille du Chevalier Goybet 

  8. ? La famille Montgolfier par Leon Rostaing,. Éditions de Bussac P 564-565, 3 décembre 1960.

  9. ? La famille Montgolfier par Leon Rostaing,. Éditions A.Rey 1910, P316 à 319 et P 325.

  10. ? Mariano Goybet de son livre enluminé de famille sur les Goybet consultable archives de Savoie Cote IJ288

  11. ? Les Goybet de la vallée de Yenne, 25.08.64, Henri Jaillard consultable aux Archives de Savoie.

  12. ? Mariano Goybet de son livre enluminé de famille sur les Goybet consultable archives de Savoie Cote IJ288

  13. ? Les Goybet de la vallée de Yenne, 25.08.64, Henri Jaillard consultable aux Archives de Savoie.

  14. ? Mariano Goybet de son livre enluminé de famille sur les Goybet consultable archives de Savoie Cote IJ288

  15. ? Site tradition école navale ainsi que site famille du chevalier Goybet

  16. ? R.P. Yvon Capucin ancien aumonier des terreneuvas. les pécheurs de terre-neuve et du groenland édition du noveliste de bretagne Rennes 1936 [3]

  17. ? Article du Figaro, auteur W. Hawkins, du lundi 29 mars 1937, page 4, intitulé Le R.P. Yvon, aumônier de la plus grande paroisse du monde[4] ]

  18. ? les dangereuses aventures de La Ville d'Ys dans la brume et parmi les glaces par Pierre Goybet 9 Aout 1946,La presse marocaine, imprimeries réunies,Casablanca gérant Camille Aymard p5

  19. ? Service historique defense 

  20. ? famille du Chevalier Goybet rubrique Contre-Amiral Goybet 

  21. ? The organisation and order of battle of militaries in world war two by charles D.Petitbone (p 198) Trafford publishing 14/04/2014 [7] [archive]

  22. ? La marine Française et la guerre de 1939-1945 Auteur Philippe Masson page 486 librairie Jules Talladier 1991

  23. ? Le Primauguet à l'aventure par pierre Goybet, 18 Octobre 1946, La presse marocaine, Imprimeries réunies, Casablanca gérant Camille Aymard P5

  24. ? Extraits de La Guerre des Financiers, par B. Mathieu, Ed. Economica, 1998 

  25. ? Sauvez l'or de la Banque de France édition le cherche midi Auteur Tristan Gaston-Breton page 103-112 dépot légal Novembre 2002

  26. ? Un pavillon sans tache Alex Wassilieff Edition Grasset et fasquelle 1986 page 168 à 171

  27. ? l'occupation (Juin-1940-Novembre 1942 tome 4 Auteur Claude Paillat Robert Laffont Paris 1987)

  28. ? La flotte convoitée Anthony heckstall-SMITH Presse de la cité Paris 1964 p184

  29. ? Site retraçant l'historique du croiseur Primauguet ]

  30. ? Echec à Dakar Septembre 40 John A. Watson Robert Laffont Paris 1er trimestre 1968

  31. ? Un pavillon sans tache Alex Wassilieff Edition Grasset et fasquelle 1986 page 285 à 295

  32. ? famille du Chevalier Goybet Henriette Goybet sur débarquement à Casablanca rubrique Contre-Amiral Goybet

  33. ? Darlan éditions Fayard 1989 page 626 auteurs Hervé coutau bégerie et claude huon

  34. ? Revue Savoisienne P6 jules Philippe Directeur gérant 1917 Famille Goybet se distingue de façon particulière 

  35. ? Autour d'un centenaire 'Soldats de Savoie sous le ciel lyonnais'par Martin Basse Article Paru dans la presse en Aout 1959 (Une large part de l'article est consacré à la famille Goybet et sa tradition militaire)

  36. ? Famille du Chevalier Goybet Adrien Goybet de la coloniale à la peinture

  37. ? Bulletin AHH n°29 Novembre 1987. Notice sur famille Goybet écrite par Monsieur Pierre Jaillard Président de l'héraldique de France Dossier AHH Famille Goybet 

  38. ? L'honneur de servir chapitre consacré à la famille Goybet Auteur Pierre Gentil secrétaire général des écrivains combattants mars 1998 Imprimerie des orphelins apprentis d'auteuil Paris

 

 

  1. Bibliographie

  2. Notes de Mariano Goybet de son livre enluminé de famille sur les Goybet ; Henri Jaillard, les Goybet de la vallée de  Yenne 25.08.64 ; informations d'Henri Goybet ; Articles de Pierre Goybet Contre Amiral.