Famille du Chevalier Goybet

Origines Familiales Goybet

Voir egalement 

Biographie de la famille Goybet

Famille Goybet  En partant de la gauche vers la droite de haut en bas  -Charles Goybet General de Division (1825-1910). -Fort Goybet à Damas  -Victor Goybet General de Division (18

 

 

En partant de la gauche vers la droite de haut en bas

-Charles Goybet General de Division (1825-1910).
-Fort Goybet à Damas
-Victor Goybet General de Division (1865-1947)
-Perre Goybet Contre Amiral (1887-1963)
-Mariano Goybet General de Division (1861-1943)
-Marie Bravais (1836-1913) et son mari Jules Goybet industriel( Fils de Louise de Montgolfier et D'Alexis Goybet )(1823-1912) qui encadrent Le Chevalier Pierre Adrien Goybet, Chef de Bataillon (1922-1995)

-Théodore Lespieau General de Division (1829-1911).

-Henri Goybet Capitaine de vaisseau (1868-1958)
-Tableau " La vierge du Vietnam" de Pierre Adrien Goybet.
-Antoine Goybet Premier Maire de Yenne (1787-1867).

 

 

Avant propos

 

 

Mon arrière Grand père Mariano Goybet  pour qui ce site est dédié  n’était pas seulement un fin stratège militaire mais également un homme érudit dont la bibliothèque  faisait l’admiration de ses amis généraux et qui correspondait avec des écrivains tels que Kipling.  Il était passionné d’héraldique, de généalogie et un véritable artiste pour l’élaboration de son  livre de famille de 200 pages entièrement enluminé par ses soins . Vous pourrez admirer une part de  ce qui représente  le travail  d’une vie.  ( Tous  droits sur cette œuvre sont réservés).   Henri Jaillard , neveu de Mariano  a attrapé ce virus de l’héraldique et  de la généalogie . Il écrit le livre :  Les Goybet de la vallée de Yenne  .  Henri Jaillard  est le grand père  de pierre Jaillard , Président de l’héraldique de France  qui vient de publier en 2013 le livre Les Blasons  ‘Art et langage héraldique’     aux éditions Hachette  et qui a dédié son livre à son grand père qui l’avait initié et a Mariano Goybet  qui l’a formé .

 

 

Blason famille Goybet

 

 

 

 

ORIGINES FAMILIALES
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Photo expliquée en bas de rubrique. La region de Yenne est souvent appelée "le petit Bugey ". Quoiqu'ils fussent essentiellement Savoyards , ses habitants avaient des rapports fréquents avec le Bugey ; il suffit de rappeler que les paroisses de la vallée dépendaient de l'êveque de Belley qui avait un grand vicaire "pour sa part de Savoie."

Enserrée entre le cours du rhône et la chaine du Mont du Chat avec ses 2 cols élevés à 650 et 1000 metres, la petite vallée dut longtemps être isolée. L'attraction de la metropole Chambery , avec les possibilités qu'offrait l'administration du duché à la bourgeoisie locale désireuse de s'elever, l'emporta cependant.

 

 

 

 

 

 

En avant Savoie




La famille GOYBET originaire du petit Bugey en Savoie remonte sa filiation jusqu'à Michel Revardel 1380, serf puis homme lige et franc, mort en 1410. Vers 1600, les Revardel reçurent le surnom de Goybet qui resta à la souche cadette, alors que la souche ainée gardait son nom.


Afranchie en 1441, les Revardel, puis les Goybet devinrent notaires et Chatelains d'Yenne, et s'allierent à la meilleure noblesse locale ( Courtois d'Arcollieres,Echalon, Bavoz, Grailly -Foy, Belly .. ; ils descendent de LOUIS VIII par les Artois . Une branche ainée fut anoblie en 1758 (Goybet de Lutrin de GRILLY).Claude François GOYBET de Lutrin de Grilly fut intendant du Chablais et du Genevois. Une autre se fixe à Yenne ou elle exerce la charge Notariale puis le commerce et l'industrie et les carrieres militaires.

 

Les Origines

 

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Michel Revardel "vixit 1410"

Jehan Revardel a "reconnu être homme liège et taillable à la bonne volonté de Dame de paladru" 1437.Ses 2 fils sont etienne (vit en1465) et Michel qui suit.

Michel revardel vivant en 1441 a reconnu être homme lige et franc de dame de paladru.

Antoine revardel un de ses fils, mineur en 1466 est mort en 1528.


Guillaume son fils, né en 1466 reconnait être homme lige et franc le 13 Fevrier 1529. Reconnaissance féodale en faveur d'andré de Seyssel, seigneur de Choysel. Sa soeur epouse Noble Claude d'Arcollieres.


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Michel Revardel dit Goybet son fils vivait à Methenod et mourut en 1633. Il eut 3 fils.

- jehan Claude mort en 1633 et qui fut grand vicaire.

- Claude Revardel dit Goybet qui fut Notaire de Yenne et chatelain de Centagnieu. decedé en 1619. Il eut pour fils claude (1602-1682)Notaire ducal de Yenne , comme petit fils Marc Antoine (1639-1682) et comme arriere petit fils Prudent Revardel né en 1671 qui fut capitaine chatelain de Yenne . Cette branche s'eteignit.

- Jehan dont nous descendons et qui suit


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Jean Revardel dit Goybet chatelain de Centagnieu (1632-1638), notaire ducal (1638,1646),habita Methenod puis Trouet ou il etait notaire. Il eut 3 fils. Louis et Anthelme etaient curial de Centagnieu. l'ainé notre Ancetre Charles
suit.

Charles Revardel dit Goybet vécut à Trouet et y mourut vers 1684. Il eut 10 enfants.
Il est chatelain de Centagnieu (1649-60), notaire ducal à Trouet. Il epouse Françoise Du Goy.



De ce mariage naquit quatres fils :
- Messire Claude curé de Meyrieu mort en 1712
- Urbain qui épousa Elisabeth Touvier
- Gaspard notre aieul qui suit

Goybet de Lutrin de Grilly


- Marc revardel dit Goybet dont le fils Claude François d'abord avocat près le souverain Senat de Savoie fut anobli , acheta la seigneurie de Lutrin et remplit les fonctions d'Intendant du Chablais et du Genevois. Il épousa le 17 fevrier 1730 Antoinette du Nant de Grilly.
iL se fit appeller Claude François Goybet de Lutrin de Grilly.
Son fils unique épousa Claudine de la Forest - Divonne. De ce mariage naquit, en 1759 Pierre Goybet de Grilly de Lutrin. Il mourut sans posterite, tué tragiquement d'un coup de feu au chateau de Veyrier. Avec lui s'eteignit cette branche des Goybet.

 

 

Blason famille Goybet



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Revenons à notre aieul Gaspard Goybet, fils de Charles, né en 1663 epouse Anne fille de Courtois D'Arcollieres. Il est chatelain de meyrieux et de vertemex.

Son fils ainé Joseph Goybet notaire de 1723 à 1750, capitaine chatelain des marquisats d'yenne et de chevelu se maria à Gabrielle Joubert. Il eut plusieurs enfants.

- Louis François Goybet notaire à st paul de 1750 à 1784. Chatelain de yenne et succeda à son père comme notaire.
- Alexis Goybet né en 1724 abandonna la fonction traditionnelle de notaire. Il fut marchand à Yenne, conseiller de la communaute (1757) et vice chatelain de Yenne (1771-1782).( trisaieul de mon arriere grand pere mariano) qui épousa Jeanne Belly fille de prudent belly et marguerite de Bavoz, eut 14 enfants dont 4 fils et 10 Filles dont,une Louise épousa dominique Dullin ( Arriere grand père de Charles Dullin , acteur et directeur de théatre bien connu )
- Joseph notaire et Chatelain de 1767 A l'An VIII
- Antoine curé de Treize, official, Chanoine, vicaire general de Belley.
- Pierre qui suit, le bisaieul de mon arriere grand père Mariano.
- Charles negociant à Lyon epousa Eugenie Rodin, sans posterite.Bienfaiteur de sa famille et de la ville de Yenne. il legue 12000 livres pour l'hopital et 18000 à l'ecole des enfants pauvres et legue Volontaz à Charles son petit neveu.



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PIERRE GOYBET 1750-1831

iL fait ses etudes au collège de Chambery, vécut à Yenne ou il etait Negociant, syndic d'Yenne, President de l'Administration Cantonale (an IV et V), Maire de la ville ( AN IX A 1815) , President du Conseil d'Administration de l'Hopital ( An II) et du Conseil de Fabrique en 1808. épousa Elisabeth Piolet. Il eut 2 fils .
- Alexis qui suit
- Antoine (branche dont on reparlera).



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ALEXIS GOYBET (1786-1854),


Negoçiant marié à LOUISE DE MONTGOLFIER . Celle ci mourut jeune à Lyon le 14 Juillet 1826 laissant 3 enfants dont Pierre Jules Goybet qui suit., Charlotte et Louise. Alexis voulut imiter son oncle Charles dans le négoce Lyonnais, mais avec moins de bonheur. Il dut abandonner la partie. Il Vecut seul à Paris et mourut A BATIGNOLES le 5 Janvier 1854.



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PIERRE JULES GOYBET

Pierre Jules Goybet né à Lyon le 28 Septembre 1823, orphelin de mêre à l'age de 3 ans, il fut elevé par sa Grand - mere de Montgolfier, puis par sa tante, femme d'Antoine Goybet . Eleve aux Colleges de Rumilly et de Chambery, il termina ses etudes chez les R.P. Jesuites de Fribourg . La ruine de son pêre l'obligea à partir à 17 ans , pour aller rejoindre en Espagne, son Oncle Augustin de Montgolfier.

Il fut employé comme Ingenieur à la Fabrique Mécanique du Papier dans l'usine fondée par son oncle, à Toréro, près de Saragosse . Plus tard, après la mort d'Augustin , il s'associa avec Monsieur Averly pour diriger une entreprise de construction de machines à vapeur à Saragosse.
Revenu en France pour s'y marier , en 1857 à Marie Bravais d'une vielle Famille du Vivarais, il retourna en Espagne ou la reine le nommait Chevalier D'industrie et membre du Conseil Superieur de l'Industrie. Auparavant il avait reçu le grade de Lieutenant d'Artillerie dans la milice . Deux enfants lui naquirent en Espagne .

Desirant rentrer en France pour raison de la santé de sa belle mere, Pierre Jules Goybet accepta, en 1863, les propositions de la ville de Lyon qui lui demandait d'assumer la direction de l'Ecole de la Martiniere, importante institution professionnelle, fondée grace aux liberalites du Major General Martin.

Sous sa main ferme , cette Ecole prit rang parmi les plus célèbres . Mais en 1879 P.J. Goybet dut s'opposer aux tendances Athées de nouveaux administrateurs. Il refusa de se démettre et fut mis à la retraite.
Après avoir été Pdt de la société Nationale d'éducation, Vice Pdt de la societe de Geographie de Lyon, Secretaire de la Societe D'enseignement Libre , il se retire définitivement à yenne.
Il Mourut à Yenne en pleine possesion de ses facultés Physiques et intellectuelles le 26 Janvier 1920. Sa compagne ne lui survecut que de quelques mois.

Il eut 2 filles dont Constance qui épouse Joseph Jaillard et 3 fils avec marie Bravais qui embrasserent la carriere des armes :

 

 

Pierre Jules Goybet

 

 


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- Luisa Enriquita Augusta née le 19 Janvier 1858 à Saragosse, decedée à Lyon le 13 Novembre 1938, y épousa le 16 Decembre 1880 Gabriel Gignoux docteur en medecine, né en 1850 et décédé le 13 Avril 1890 dont :
- René,
- Régis qui fit carriere dans la magistrature marié à Marguerite Canaple
Dont Raymond et Gabriel (enfants sont françois, Claude, Genevieve)
- Rose Marie
Gonzague , né le 21 Juin 1886, mort pour la France à Florina le 25 Septembre 1916, avait épousé Georgette Rossi.



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- Constance Marguerite Delphine, née à Annonay le 27 fevrier 1863, morte à Lyon le 25 Aout 1945, épousa à Lyon le 10 Aout 1893 Joseph Marie Emmanuel Jaillard, veuf de louise Laprade, officier d'artillerie. Celui ci finit sa carriere comme Chef d'Escadron, se retira à Lyon et mourut à Melun dans la catastrophe du Chemin de fer du 4 Novembre 1913. De cette union

-Pierre né à Lyon le 9 Juin 1894, officier de marine, mort pour la France à bord du Léon Gambetta le 27 Avril 1915, sans alliance.

- Charles né à l'ile Barbe le 21 Juin 1895, mort accidentellement à Melun .

- Henri, né à Clermont- Ferrand le 24 Octobre 1897, ingénieur, Chevalier de la Legion d'Honneur et de ST Gregoire épouse à Lyon le 20 Septembre 1920 Elisabeth Pariset, née le 26 Juillet 1901 à Lyon dont 9 enfants parmi lesquels Henri Colonel de l'Air et Officier de la Legion d'honneur marié à Odile Rodier qui ont eu une nombreuse postérité dont Pierre Jaillard AHH administrateur de l'INSEE.

- Louise - Marie Née le 15 Aout 1899 à Yenne , épouse le 2 octobre 1919 à Bordeaux Henri Poncelin de Raucourt, né à Gap le 1er Avril 1897, officier d'artillerie dont 11 enfants.

- Marie Madeleine née à Clermont Ferrand le 5 Avril 1903, épousa à l'Ile Barbe le 10 SEPTEMBRE 1921 Henri LEPERCQ, industriel, né et mort à Lyon dont 14 enfants.



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- LE GENERAL DE DIVISION VICTOR GOYBET (1865-1947).

 

 

 

Géneral Victor Goybet

 



Il est né à lyon le 9 Juin 1885. Il est éleve du Lycée de Lyon; sorti de St Cyr ou il avait été Sergent en 1885, Ss Lt au 13eme BCA, il est nommé Lt au 30 EME BCPA en 1888 et servit dans les Alpes jusqu'a sa promotion au grade de capitaine (18 eme B.C.P.) et son entrée à l'Ecole de Guerre.
Breveté d'Etat Major en 1898, Victor revint dans les Alpes ou il devait être détaché au service des Renseignements sur la Frontière Italienne, de 1901 à 1907.
Chef de Bataillon en 1906, après avoir été au 98 ème R.I., il fut nommé Chef d'Etat Major du gouvernement de Briançon.
Au cours de sa carriere Alpine, Victor s'affirma comme un montagnard infatiguable, faisant de nombreuses ascensions, notamment le Mont Blanc par plusieurs itinéraires; comme son oncle et Parrain, Victor Bravais, il étudia la botanique en se spécialisant dans la flore des hauts sommets . A la mobilisation de 1914, Victor partit comme Chef d'Etat Major de la 66 DI; en Novembre, il fut nommé au Commandement du 95 R.I.; au cours de combats dans la Foret d'Aspremont, il fut blessé d'une balle qui lui sectionna trois doigts de la main droite.
Sitot guéri de sa blessure, il remplit, pendant
quelques semaines, les fonctions de Cdt d'Armes de Gerardmer, puis il reçut le commandement du 1er Groupe Vosgien organisant des positions et des communications en arriere du front).
Nommé au commandement du 101 R.I. en Fevrier 1916, Victor participa à la défense de Verdun d'abord comme Commandant de régiment (Mort homme ) puis comme Cdt de la 79ème Brigade Chattancourt et Cumieres; c'est aussi comme Cdt de cette Brigade qu'il prit part à l'offensive de la Somme, dans les secteurs du Calvaire de Curlu- Raucourt, de Maurepas et de Sailly-Saillissel, période du 25 Sept au 17 Nov 1916.

En decembre 1916, Victor prit le commandement de l'I.D. 165, à Conchy-les-Pots et le Bois des loges, puis à la fin du mois et au début de Septembre, sur le canal du Nord, guiscard, jusqu'à l'oise, pour stationner ensuite jusqu'à l'armistice, dans le Secteur de Domény et occuper Mayance le 9 Decembre.
Pendant la guerre , Victor avait reçu le grade de colonel ( 24 Juin 1916), la rosette d'Officier de la L.H. 9 citations dont 6 à l'ordre de l'armée. )Il fut nommé genéral de brigade en 1919, il fut promu General de Division en 1926.
Il a épousé Franceline Blesson le 3 Mars 1892 et morte en 1942 . 2 Enfants (Marie et Charles).
En deuxième noce en 1944, il épouse Sabine Paskovitch



-MARIE

Née à Grenoble le 10 janvier 1893, épouse à Lancié le 2 Octobre 1920 Pierre Tronel avoué dont, Jacques , Maurice, Charles Roger, Françoise


- LE COLONEL CHARLES GOYBET,

fils de victor né à Marly-le-Roy le 30 Juillet 1898; admis à l'école spéciale Mre et Engagé volontaire pour la durée de la guerre le 27 juillet 1916; Aspirant le 30 Juillet 1917, il rejoint le front au 370 R.I. puis au 277 R.I.
Sous Lieutenant le 22 Avril 1918 (277 R.I.), il est gazé et évacué) en Septembre 1918; il avait pris part aux combats du Chemin des Dames (Aout 17), de la Somme (Avril 18) de l'Aisne (Soissons)-Aout-Sept 18) et obtenu 3 citations; après un stage à l'E.S.M., il est affecté au Tir à Saarbruck (sept 19) et nommé Lt en 1920.
Il fit la campagne de Syrie en 1920-1921, fut reçu à l'Ecole Sve de Guerre en 1926 et affecté à l'Etat Major de la 43 eme D.I. à Srasbourg puis au S.R. de la 15 eme Reg. (mai 1930).
Charles participa à la guerre de 39-45 .( Campagne de Norvege ), Il finit Colonel . croix de guerre . 5 citations et Officier de la Legion d'Honneur. Il épousa à Lyon le 19 Janvier 1935, Juliette Eymazd, née le 31 Mars 1914 de Valéry Eymard, notaire à Lyon et de Suzanne RIVOIRE -VICAT, d'une famille d'industriels grenoblois dont il eut :

Brigitte ; Philippe licencié es Science Economiques et diplomé de l'institut de la statistique; Franceline; Catherine.

Philippe est marié à Catherine journaliste. Très actif à Madagascar ou il se dévoue pour des causes humanitaires. Ils ont 2 filles et un fils Alexis Ingénieur au Sri Lanka ( deux enfants Goybet dont François et Thomas ).




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- LE CAPITAINE DE VAISSEAU HENRI GOYBET,

 

 

Capitaine de vaisseau Henri Goybet

 



(1868-1958), est élève chez les maristes de la Seyne.
Il sort de l'Ecole Navale et en 1886 il navigue comme Aspirant de 2éme Classe à bord de "l'Iphigénie". Comme aspirant de 1ere classe et comme Enseigne (1887-1889) Henri fit sur le Dusquesne, une campagne de 28 mois, dans le pacifique et dans l'atlantique Nord.
Nommé lieutenant de vaisseau en 1896, il alla dans le proche-orient, à bord du Courbet, et fit la campagne de Chine (1900-01), comme Second du 'Myto'. Il fut attaché pendant 10 ans (1904-1914), à la Défense fixe de Toulon, (Sezvice des Torpilles et des projecteurs).
Le 10 Octobre 1914, Henri est mis à la disposition du Général Galliéni, Gouverneur militaire de Paris pour la défense du camp retranché; il organise 10 sections d'auto-projecteurs et les conduit successivement aux armées; parti comme commandant de la 10 eme section, il est rattaché à la 41 D.I., à St Dié,
jusqu'au 1 er janvier 1916, et rend des services signalés pour la défense et l'attaque du secteur.
Sa belle conduite lui vaut le grade de Capitaine de Frégate; il est nommé Inspecteur des Auto-Canons et Auto-Projecteurs et Commandant du dépot des marins de Paris; il est chargé de la navigation de la Seine; adjoint au service central d'exploitation des ports, il est envoyé en mission en France et en Algérie pour la Défense contre les Sous-marins.
Henri est nommé en Novembre 1917, chef d'etat major du vice Amiral Ronach qu'il rejoint à D
unkerque. A l'armistice il fut successivement Commandant de la base navale de Tarente puis celle de Beyrouth.
Il termina sa carriere comme Capitaine de Vaisseau à Toulon d'abord à l'etat major des frontieres maritimes puis au commandement du V eme depot des equipages de la flotte. Commandeur de la legion d'honneur, il epouse Valentine Moyne fille d'un Agent de change très riche puisqu'il avait doté chacune de ses 3 filles de 800000 frs Or. il n'eut que 3 filles dont l'une épousa son cousin pierre Goybet qui suit.

- Henriette Goybet née à Tamaris le 16 Juillet 1899 qui épouse le 17 Juin 1918, son cousin-germain Pierre GOYBET, fils de Mariano
-Charlotte Goybet née à Tamaris le 22 Janvier 1903.
- Marie Therese Goybet née à Ecully , le 20 Octobre 1908 mariée le 7 Septembre 1929 à Remy Ripert de Marseille dont :
°Philippe Henri Cadre Bancaire, marié à Rose Rouvière dont Mathilde, Renaud, Mariane, Romain.
°Michèle mariée à Yves Garnier.



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- LE GENERAL DE DIVISION MARIANO GOYBET (leur ainé)

 

 

Mariano Goybet Commandant  de Chasseurs Alpins



(1861-1943), Grand Officier de la Legion d'Honneur, eut 1 fille claire et 3 fils dont 2 morts pour la France durant la grande guerre.(Adrien goybet champion international de ski militaire en 1908, fut affecté comme sergent au regiment des tirailleurs marocains. Il fut nommé adjudant et conduisit vaillamment sa section à l'assaut de la tranchée des vandales en 1915. Il tombe glorieusement loin dans les lignes Allemandes devant somme PY.Croix de guerre avec palmes, medaille du Maroc.
Né en 1891 Frederic Goybet lycée Louis le Grand et puis reçu 1er sur 42 à l'examen de sous officier. Nommé sergent, il fait un stage dans l'aviation.Il partit pour les vosges en 1914.Le 19 Aout il entraina ses chasseurs à l'attaque des hauteurs de gunsbach. Il y fut mortellement blessé.Croix de guerre avec palmes)

Mariano Goybet épousa la fille de son General à savoir Theodore Lespieau (1829-1911).celui ci fit la campagne de crimée, de Kabylie, de 1870-1871 et la commune .il épousa Clemence Theil, Fille du Savant Philologue Napoleon theil né en 1808 et filleul de l'Empereur,Professeur d'humanité à Henri IV et à ST Louis. Clemence theil fut dotée par l'Empereur Napoleon III.De ce mariage figure Robert Lespieau élève de l'école normale, Academicien des sciences, a collaboré à la formation de 3000 ingenieurs de l'Ecole Centrale.

Mariano est donc né à Saragosse le 17 Aout 1861, baptisé à notre dame du pilar.
Eleve au Lycée de Lyon, puis à la rue des postes et aux Chartreux de Lyon.
Sorti de St Cyr, ou il avait été sergent en 1884, comme SS Lieutenant au 2eme Rgt de tirailleurs Algériens, Mariano épouse la fille de son General, Marguerite Lespieau.
Nommé Lieutenant au 140 ème, à Grenoble, il fut reçu à l'Ecole de Guerre, d'ou il sortit en 1892 ( mention très bien) pour être employé à l'Etat Major de la 27 D.I. et de devenir ensuite officier d'ordonnance du Général Zédé Gouverneur de Lyon (1896).
Capitaine depuis 1893, il fit son stage de cdt de Compagnie au 99 R.I. à lyon et à Gap.
Nommé à l'Etat Major du gouvernement de Briancon, il fut promu chef de bataillon au 159 R.I.
En decembre 1907, il prit le commandement du 30 eme Bataillon de Chasseurs Alpins qu'il conserva comme Lt Colonel.
Alpiniste , skieur, le Lieutenant Colonel M. Goybet profita de son séjour prolongé dans les Alpes pour faire de nombreuses ascensions, soit seul , soit avec sa troupe : Mont Blanc, Grande Casse, Meije, Pelvoux, etc...

C'est à la tête de son groupe Alpin ( 30 CH .1ere Bie du 1er R.A.M.°) que le Lte Colonel M.Goybet partit, en Aout 1914, pour le front des vosges et débuta en Alsace par une suite de combats heureux : Satel de Munster- Reichackerkopf. (14 Aout). Gunsbach (19 Aout), Logelbach (22 Aout).
Prise du Convoi d'une D.I.Bavaroise au col de Mandray. (24 Aout). Mis à la tête du 152 R.I., il remporta de nouveaux succès en Alsace : Gunsbach (29 Aout). Reichsacker-Kopf (3 Sept); puis dans les vosges au N. DE ST Dié, (Ormont et spitzenberg
11 et 17 Septembre).

Nommé colonel et ayant reçu le commandement de la 81 eme Brigade (152 R.I.- 5 et 15eme B.C.p.)il regagna avec elle l'alsace (vallée de Thann) pour prendre Steinbach ( 25 Dec au 3 Janvier 1915).
Toute l'année 1915 se passa en combats à l'HartmannsweilersKopf, à l'Hilsenfirst et au Linge . Le colonel M. Goybet fut blessé deux fois, à l'H.W.K. en Avril, ou il fut soigné à l'ambulance de Moosch, en Dec, ou il fut évacué sur l'intérieur.

A peine guéri, en Mars 1915, le colonel Goybet rejoint le 98 eme R.I. devant Verdun, pour aller ensuite occuper le Secteur de Vic-sur-Aisne.
Le 98 eme appartenait à la 50eme Brigade et à la 25 eme D.I. .
A l'automne, la 25eme D.I. est transportée dans le Nord ou se continue la Bataille de la Somme. Le colonel M. Goybet est nommé au commandement de la 50 Eme Brigade (attaques de Chaulne et du pressoir 9 et 10 Nov)
Au début de 1917, le Colonel, à la réorganisation de l'infanterie, prend le commandement de l'I.D. 25. (16e,98e 105 e). Il occupe le secteur de Plessis-de-Roye-Lassigny.
Au moment du recul stratégique de l'ennemi, opérations de poursuite jusqu'au canal Crozat(16 au 23 Mars 1917), puis devant St Quentin (3 au 17 Avril).
Au mois d'Aout, la 25 D.I. prend part à la dexieme Bataille de VERDUN.
le 20 le Colonel Goybet après de violents combats s'empare des bois d'Avocourt.
Après un court séjour dans la forêt d'Argonne, la 25 D.I. va occuper le Secteur des Bezonvaux ou elle a à repousser des contre Attaques presque quotidiennes .
En Decembre le Colonel Goybet est nommé General.
La 25 D.I. vint au printemps occuper le secteur du Morthomme. Le General M. Goybet y reçut en mai un télégramme du Q.G. l'appelant au Commandement de la 157 eme décimée près du chemin des dames.

L'Infanterie de la 157 eme D.I., fut reconstituée avec le 333 eme R.I. et les 371 et 372 Eme Regiments Americains noirs. (Division "main rouge "Red Hand".)
La D.I. alla occuper le secteur Foret d'Argonne - vauquois- cote 304 , jusqu'au moment ou elle fut appelée à participer avec la IV eme Armée, à l'offensive générale en Champagne.
Le General Goybet par de violentes attaques, rompit le front ennemi devant Monthois faisant de nombreux prisonniers et s'emparant d'un matériel considérable. La 157 eme alla ensuite occuper les vosges devant ste Marie les Mines.

Ci joint citation concernant la distinguished service medal

Commandement des forces americaines
Cabinet du cdt en chef

Mon cher General, le President m'a délégué pour vous conferer la Distinguished Service Medal au nom du gouvernement des Etats Unis. Comme commandant de la 157 eme DI,371 et 372 eme RI vous avez été l'un des facteurs importants de la victoire des allies par votre brillante conduite et votre haute technicité. Les officiers et les soldats de la 157 eme 371 et 372 RI considerent comme un grand honneur d'avoir servi sous vos ordres dans les operations que vous avez conduites en Champagne et dans les vosges.
Signé General Persing

Il entretenait une amitié avec rudyard Kipling
Site parlant des "red Hand".
http://www.lib.byu.edu/~rdh/wwi/comment/Scott/ScottTC.htm

Après l'armistice et la dissolution de la 157 eme D.i., le General Mariano fut choisi par le General Hirchshauer, gouverneur militaire de Strasbourg comme general Adjoint, commandant de la place ( Dec.1918- mars 1920.)
Pendant la guerre, il avait reçu 2 blessures, 4 citations à l'ordre de l'Armée, la rosette d'officier de la legion d'Honneur et une proposition pour Cmmandeur, l'ordre du bain de Anglais, la distinguished service medal des Americains ; la croix de commandeur de l'aigle blanc avec glaives lui fut remis à Strasbourg par le roi de Yougoslavie.

 

Fanion de la 157ième Red Hand Division : Détail  Livre de famille de M



Le General Gouraud haut commissaire de la R.F. en syrie fit venir le General Goybet pour lui donner le commandement d'abord de la brigade mixte du littoral puis de la 3 eme D.I. de l'armée du Levant .
décidé à en finir avec la duplicité de l'Emir Faycal, le General Gouraud donna l'ordre au general Goybet d'attaquer l'armée Chérifienne avec sa D.I. et d'occuper Damas

 

 

Damas Capitale des Omeyyades



Après avoir traversé le liban et l'anti-Liban, la
3 eme D.I. livra un violent combat à Khan Meiseloun; victorieux, le General Goybet fit son entrée à DAMAS, le 25 JUILLET 1920, déposa l'Emir Faycal, pacifia le Hauran révolté et exerca le commandement du territoire de Damas, jusqu'a sa mise au cadre de reserve, le 17 Aout 1921.
IL revint en France Commandeur de la Legion d'honneur et titulaire d'une 5 eme citation à l'ordre de l'armée , de la croix de guerre des TOE et de la medaille de Syrie.
Le 30 Juin 1923, il fut nommé General de Division.

Ci joint citation du general Gouraud commandant l'armée du levant suite à la prise de Damas par Mariano Goybet. ( j'ajouterai que ni Alexandre Le grand ni les croisés avant lui n'ont pris cette ville de 400000 Ames capitale des Ommiades )." Le fameux Lawrence d'Arabie avait fait l'impossible pour que les arabes liberent eux mêmes la Syrie, afin de mettre les alliés devant le fait accompli.
En vain, c'est à coup de canon que la colonne française du General Goybet viendra chasser FAYCAL."(extrait de l'enquete sur l'histoire)


Ordre Général n°22

Le General est profondement heureux d'adresser ses felicitations au general Goybet et aux vaillantes troupes : 415 de ligne, 2eme tirailleurs Algeriens, 11 eme et 10 eme tirailleurs Senegalais, chasseurs d'Afrique, regiment de spahi Marocains, batteries des groupes d'Afrique, batterie de 155, 314 Compagnie de chars d'assaut, groupes de bombardement et escadrilles qui dans le dur combat du 24 Juillet, ont brisé la résistance de l'ennemi qui nous défiait depuis 8 mois.
Elles ont inscrit une glorieuse page à l'histoire de notre pays .
Aley le 24 Juillet 1920
signé Gouraud.


Il obtient la croix de Grand Officier de la Legion d'honneur.


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L'ainé des fils de mariano, est

LE CONTRE AMIRAL PIERRE GOYBET

Amiral Goybet  Commandant de pièces de marine  (1914-1917)

 



Pierre Frederic Goybet ainé des enfants de Mariano Goybet, né à Mostaganem (Algérie), le 5
Decembre 1887, montra dès son plus jeune age , son gout pour la montagne (ascension du Mont Blanc à 13 Ans ) et son désir de servir dans la marine; éleve au college de la Seyne, puis au Lycée St Louis, il entra à l'école Navale le 1er Octobre 1906.

En 1908, Pierre fit la campagne du Duguay- Trouin (Atlantique et Mediterranée), comme Aspirant nommé Enseigne de 2eme C,en 1909, et attaché d'abord au service du canon sur le "Democratie", il embarqua sur le Montcalm" pour de longs mois de naviguation à travers la méditerranée, la mer rouge, l'océan indien, les mers de Chine, et du Japon et tout le Pacifique.
Débarqué à Saigon et embarqué sur la Manche pour une campagne d'Hydrograhie sur les cotes d'Annam et dans la baie d'Along, il fut atteint d'une congestion au foie et rapatrié, en 1911, sur le Polynésien des messageries Maritimes ; il reçoit sa nomination d'Enseigne de 1ere Classe .

Au cours d'un congé de convalescence de six mois, Pierre fit les Marches D'hiver de 1912 avec le 30eme Bataillon de Chasseur Alpins, commandé par son père ; de mai 1912 à Juillet 1914, il fut embarqué sur le Marceau, bateau-ecole des torpilles, d'abord comme Chef de service (Electricité et Cie de débarquement) puis comme Eleve- Torpilleur; breveté Torpilleur, il attendait au Dépot le commandant en second de la Circé, lorsque la Guerre éclata, ce qui fit maintenir à leur poste les Officiers en Second .
Le Vinh-Long est armé à la mobilisation. Pierre Y embarque comme Chef de service ( Manoeuvres , cartes, Montres , Compas) et participe au transport de mines de Bizerte à Corfou, par Malte ; revenu à Toulon, le Vinh- Long se prépare à un nouveau voyage, lorsqu'on demande des officiers de Marine pour organiser la défense de Paris. Pierre s'y rend comme volontaire .
De Septembre 1914 à Janvier 1917, Pierre sert au front d'abord comme second puis comme Cdt de pieces de Marine, dans la Forêt de Champenoux, au bois des Railleuses à Barthélemont , à Thionville sur Hauts de Meuse, à Mourmelon -le - petit en Champagne, à Hagenbach en Alsace, enfin, à Verdun, à la pièce du Bois Bourrut.
Pierre détaché au ministère des Inventions, en 1918, mit au point les " nomogrammes" des calculs du tir, dont il avait établi les premiers ; (systeme adopté par la suite en France et en Italie.)
En 1917, à Corfou, il embarque sur la Lorraine; puis nommé Lt de Vaisseau sur le Voltaire ; il est alors pris comme aide de camp par le Cdt Amiral Amet qui , nommé Vice Amiral, puis haut commissaire, le garde avec lui, à constantinople (13 Nov 1918)
Après un congé de convalescence, Pierre est nommé Second du S.R. Marine, à Constantinople (1919-1921), puis Chef du Service de Renseignements Maritimes à Port Said jusqu'en Decembre 1921.
Après quelques mois A Toulon, il obtient un congé d'études en Egypte et à Oxford qui lui vaut le Bt d'interprete D'Anglais.

Rentré à Toulon; Pierre fut affecté au laboratoire du centre d'Etudes (mai 1923-à Oct 1925). puis nommé au commandement de l'aviso les Eparges attaché à ce Centre ; il le garda deux ans et y reçut le grade de Capitaine de Corvette (15 Janv 27).
il fut nommé d'office Professeur du cours de torpilles à l'école des Officiers eleves. Commandant de cette école (Octobre 27 à Octobre 29).
Pierre embarque en Octobre 29 sur le contre torpilleur le Chacal comme Cdt en Second.

 

Amiral Goybet Commandant de navires de guerre

 

Le 13 Janvier 1931 il part en croisière pour l'Afrique du Sud avec le Tigre et le Primauguet. Amiral Morris. Le 7 Mars 1931, il est nommé Capitaine de Frégate. Le 21 Avril nommé second du Primauguet.
En mai 1932, il est nommé second du Jules Verne.

 

Le 20 Juillet 1933 il est nommé commandant de la Ville D'YS. Aviso escorteur qui commande la flotille Terre Neuve , Groenland, Canada , Labrador. Important au niveau diplomatique aussi.Rentré le 1er Novembre 1935. Nommé le 20 Juillet 35 Président de ' L' E.S.N.de Toulon.

Capitaine de Vaisseau le 3 Fevrier 1938.
1939 nommé Cdt de la 3 eme Division de contre torpilleurs ' Bison, Epervier, Milan.
Du 25 Aout au 2 Decembre 1940 à Gibraltar, liaison Franco-Anglaise. 2eme Commandement du Croiseur Primauguet .

Comme fait marquant,il débarque à ARUBA en Mai 1940 avec les troupes du Croiseur Primauguet pour défendre les depots petroliers de la SHELL et de la STANDARD il transporta également en Afrique à Casablanca en 1940, l'or de la banque de France, l'Or et les bijoux de la Couronne Belge pour qu'ils ne tombent pas aux mains des Allemands egalement avec le Primauguet. Il faut signaler que sur le Croiseur Primauguet jacques yves Coustaud eut la chance d'etre embarqué. Croiseur, le plus rapide de la flotte . Ce bateau était désigné pour emmener le gouvernement en cas de besoin.

En 1942 Commandant du Port de Casablanca, il négoçia avec les Americains qui debarquaient et reçut chez lui les Generaux Patton et wilburg. Sa conduite héroique pour la défense du port et les négociations, lui valurent d'être promu Contre Amiral pour "fait de guerre".
IL fut désigné juge d'instruction pour le compte de la Marine dans certains dossiers.
Il fut aussi à sa retraite chroniqueur scientifique. Commandeur de la legion d'Honneur

Il épousa sa cousine germaine Henriette Goybet fille d'Henri Goybet Capitaine de Vaisseau et frere de mariano LE 17 Juin 1913 à Toulon. Il dut pour cela requerir une autorisation Papale


Il eut 2 fils et 2 filles. Adrien qui suit



- Claude Henri Frederic Marie Goybet né à Tamaris /mer le 30 Mai 1925,* enseigne de vaisseau de réserve, volontaire pour l'indo-chine ou règne la guerre, il commande une cannonière sur le Mekhong (1947), lieutenant sur un bateau d'une compagnie de navigation de Saigon,capitaine en second d'un cargo en Indochine (1957) , Capitaine de Marine Marchande, passionné de généalogie, tout comme son grand pêre marié à Claude Dumoulin dont :

* Extraits du journal de Marguerite Lespieau.

°Frederic infirmier marié à Genevieve Pourtal dont Pauline et Etienne. ("Sans postérité du Chevalier , Frederic (fils ainé de la branche cadette) et Etienne son fils prendront naturellement le flambeau de notre Branche Familiale Goybet).

°Veronique mariée à Jean Michel Lemoine contrebassiste

°Michel informaticien marié à Agnès Guidicelli dont Pierre et Alexandre.




- Marguerite Henriette Anne Marie Raoult,fille ainée et Doyenne de notre branche, (qui m'a fourni des infos pour ce qui suit), née à Constantinople en 1921 mariée à Roger Pierre Raoult, industriel (Maroc, Casablanca, Carnoux en Provence)auteur de l'ouvrage 'Naissance d'une cité' sur Carnoux en Provence dont 8 enfants :

°Brigitte Mariée à Jean Claude Cellard (Patron du Journal "les Affiches") dont Anne Caroline et Juliette

°Bernadette mariée avec Michel Schaar (Officier de marine) dont Valentine, Gwendoline, Barthélémy, Adrien

°Bruno marié avec Simone Bernabeu

°Bernard ( Avocat) marié avec Odile Guyon dont Sophie; marié avec Valérie Zaniewski dont Martin et Jeanne; marié avec Fatima Ben M'Barek Ben Salah dont Morgane; marié avec Dominique Gohier dont Rachèle.

°Benedicte mariée à Dominique Giuliani (Banquier) dont Charlotte, Arnaud, Thibault

*Blandine mariée à Patrick de Carné de Carnavalet
dont Agathe, Bérangère, Blaise, Constance.

°Benoit

°Baudoin ( Météo Européenne Angleterre ) marié avec Marie Christine Desforge dont Ninon, Camille, Justine, Maxime.




-Françoise Claire Marie, Professeur de Mathematiques née le 6 Fevrier 1924 qui épousa Pierre Boutellet dont 3 enfants :

°Jacques (interprete Sydney) marié avec Anne Marie Suminne dont Laurent, jérôme, Geneviève.

°Catherine ( Nouvelle Zélande) mariée à Paul Schirley dont Patrick (informaticien) et Anne (Avocate).

°François ( intendant )marié à Christine Bouvet dont David et Nicolas.




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- Claire Goybet, soeur de Pierre est née à Condom le 9 Octobre 1896, et epouse à Yenne le 28 Septembre 1915 Emile Thibaudet, médecin de la marine , né le 3 Mars 1883 dont Jacques, Genevieve et Christiane



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- LE CHEVALIER CHEF DE BATAILLON D'INFANTERIE DE MARINE ADRIEN GOYBET ( son fils ainé ).

 

 

 

Chef de Bataillon Adrien Goybet XVII ième génération  père du Chevalier Goybet

 




né le 29 Juin 1922 à Ecully (Rhone), décède en 1995. Chevalier de la Legion d'Honneur (obtenue au peril de sa vie) eu de nombreux postes à travers le monde. Indes anglaises, australie (1944-1945) avec l'armée Britanique force 136 dont un Commando a inspiré le fameux "pont de la riviere KWAI". Extrait de lettre de patricia Mountbatten of Burma "I was so interessed to hear you served
in force 136 under my father".

Il participa à la guerre d'indochine et à l'independance du Cambodge ainsi qu'à la guerre d'Algerie.Postes en Guinée, Congo, Nouvelle Caledonie.
Ecrivain livre "les perils de la mer" qu'il illustre egalement.
De retour en France il devient professeur d'anglais pour le compte de l'armée puis dans le civil est Directeur Commercial d'une agence d'interim. Artiste peintre à sa retraite il obtient un diplome de la fondation Paul Ricard. Don de la vierge du Gevaudan excécuté pour l'eglise de sainte lucie 48100 Marvejols. Il epousa yvette Tronel, fille d'un negociant en Soie de Lyon Louis Tronel et de marguerite Richard du Montellier, qui lui donna 3 enfants ( Henri cité plus loin, Pierre né à Casablanca le 14 mai 1951 et décédé à Pointe noire le 22 Mai 1957, Huguette citée plus loin.) Famille qui herita du domaine des Dombes (Chateau du montellier). La famille compte egalement Louis Richard Depute aux Etats Generaux et Senateur d'Empire (1743-1818) et Auguste Richard du Montellier president directeur general du Credit Lyonnais ( années 60.)

Principaux faits de Guerre et Decorations
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- 31 05 1945 Parachuté en mission de guerre sans comité de réception à Kompong. Speu (cambodge occupé par les japonais ). Proposé pour une citation. Obtient le brevet militaire de parachutiste et croix de combattant volontaire "indochine".

- 2 eme guerre d'indochine 51-54
Faits de guerre divers et combat du Rhenon sept 52 (tonkin nord vietnam) , operations et accrochages à thinh chau (23 1 53 ) et trach 21 3 53 (tonkin nord vietnam)
2 citations à l'ordre de la division pour ces
faits .

texte integral d'une de ces citations.

OG n°26343 du 15 8 53 du General de Di COGNY commandant les FINV.
CITE A L'ORDRE DE LA DIVISION : GOYBET pierre M.
A. lieutenant " Officier de renseignements particulierement dynamique et perspicace qui a su, gràce à son activité et à l'efficacité du réseau qu'il a crée, obtenir des informations de premier ordre.
A contribué pour une large part au succès des opérations de nettoyage à caractère local menées dans le kim Bang et le Thanh-liem par le 6eme Bvn en Fevrier et Mars 1953 et personnellement dirigé 2 Raids en zone non controlée, le 23.01.53 à Tninh-Chau et Lat-Son (Nord vietnam) et le 21.1.53 à Trach-To, ramenant de ces 2 opérations plusieurs fusils, des prisonniers importants et de nombreux documents.

cette ciatation comporte l'attribution de la Croix de Guerre des T.O.E. avec Etoile d'Argent

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temoignage de satisfaction delivré par le gouvernement vietnamien en date du 31.10.52.

Le gouvernement du Nord Vietnam décerne à Monsieur Pierre Marie Adrien Goybet, lieutenant, chef du 2eme bureau, secteur militaire de PHU-LY, un témoignage officiel de de satisfaction pour le motif suivant " a rendu de précieux services aux autorités Vietnamiennes dans l'oeuvre de pacification.

Hanoi, le 30 Octobre 1952,
le gouverneur du Nord Vietnam
PNAM-VAN-RINH .


- 3 eme guerre d'Algerie

7 09 53 Combats de l'ouest Said (secteur philippeville).
Adrien Goybet a commandé le bataillon au feu.

Constantine,18 Mars 1959.
Citation à l'ordre de la brigade O.G. 189

le Capitaine GOYBET Pierre du 2 eme Bataillon du 16 Eme Regiment d'Infanterie de Marine
Pour les motifs suivants :

"Commandant de compagnie courageux et résolu. S'est mis en valeur par son activité au cours de plusieurs opérations dans le Quartier de Jemmapes. S'est particulièrement distingué le 7 Mars 1959, au cours d'un engagement dans l'Oued Said ( Secteur de PHILIPPEVILLE ). Par une manoeuvre judicieuse, a forçé les rebelles au combat, permettant, ainsi la mise hors de quinze d'entre eux dont un chef et la saisie de cinq armes dont une collective . Se lançant à la poursuite de l'adversaire, en liaison avec les unités voisines, a par son esprit de décision et la rapidité de son intervention largement contribué à l'anéantissement de la bande rebelle. "

Cette citation comporte l'attribution de la Crois de la valeur militaire avec Etoile de Bronze.

Le General de Division Divary commandant la 14 ème Division d'Infanterie et le Nord Constantinois


- 1961 Actions de guerre diverses secteur de philippeville .

citations à l'ordre de la brigade O.G. N° 324

Le capitaine Goybet Pierre, Marie, Adrien, du 2eme Bataillon d'Infanterie de Marine

" Officier de valeur adjoint opérationnel du quartier de Jemmapes a préparé et fait exécuter
avec intelligence et un sens tactique certain plusieurs opérations qui ont permis :

- Le 10 Fevrier 1961 dans le Mellila (Secteur de PHILIPPEVILLE) la mise hors de combat de cinq rebelles et la saisie d'une arme
- Le 17 Fevrier 1961 dans les Douars GHRAR et MELILA (secteur de PHILIPPEVILLE) la mise hors de combat de trois rebelles, la saisie de grenades et la destruction de plusieurs markez
- Le 5 Mars 1961 dans le Djebel Grar (secteur de PHILIPPEVILLE) la mise hors de combat d'un rebelle, la saisie de grenades et de munitions et la destruction d'un gîte d'étapes de PC NASIA.
- Le 14 Mars 1961 dans la Fôret de l'Oued SOUDANE (Secteur de PHILIPPEVILLE) la destruction de dix- sept Markez et gourbis et la saisie de cinq cent kgs de ravitaillement
A fait preuve, à ces différentes occasions, de courage, et de sang froid ainsi que d'une parfaite connaissance du terrain et des methodes de combat de l'adversaire

1er Mai 1961

General de Division LENNUYEUX
Commandant la Zone Nord Constantinois et la 14 Division d'Infanterie.

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- Chevalier de la legion d'honneur prise de rang le 30 Juin 1962 ce qui fait rentrer cette branche familliale dans le cadre de l'ordonnance de louis XVIII qui honore tout spécialement les 3 generations consecutives de legion d'honneur.
Il faut noter à ce propos qu' Adrien Goybet descend de 2 grands parents legionnaires Goybet. le cas devant etre quasi unique se devait d'être signalé. Il y a donc toute la constance de cette lignée au service de la nation.

- Medaille commemorative campagne d'indochine
- Croix de guerre des TOE avec 2 etoiles d'Argent
- Croix valeur militaire 2 etoiles de bronze
- Medaille coloniale avec agrafe "E.O."
- Medaille commemorative 1939-45 avec agrafe "EO"
- Medaille commemorative operations de sécurité et maintien de l'ordre en AFN Tunisie et Algerie
-Diplome de reconnaissance de la nation
- Croix du Combattant
- merite militaire vietnamien de 1ere classe
- Chevalier de l'ordre de l'étoile noire.

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Lettre du Prince Norodom Sihanouk au chef de bataillon Adrien Goybet

"Mon commandant permettez moi de vous exprimer ma profonde gratitude pour la noble fidelité de votre amitié Veuillez agréer l'expression de mon affectueuse considération "
n. sihanouk

Pékin le 5 Octobre 80

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Huguette Fricaudet, fille d'Adrien est née à kANKAN en Guinée le 29 Septembre 1947. Elle épouse Michel Fricaudet (notaire). De ce mariage 2 filles.

-Anne mariée à Frédéric Aureille dont Soline, Adrien et Mathieu.

- Sophie mariée à Gilles Laloux dont Paul et Marie; mariée avec Philippe Rousse dont Thomas; mariée à Frederic Dimitriou dont Pierre-Alexis, mariée à Frederic Patoux dont Juliette 

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Les enfants d Anne et Sophie,  descendants du Général Mariano Goybet, arrière grand père du Chevalier Henri Goybet

 

 

  


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 LE CHEVALIER HENRI GOYBET (Auteur de ce livre en ligne)

 

Chevalier  Goybet : Tournage du film le Red Hand Flag,   New York

 

                                                                          Film Red Hand Flag


Le fils d'Adrien "heritier du nom selon l'expression de celui çi, le CHEVALIER HENRI GOYBET est né le 8 Mai 1958 à Pointe Noire au Congo.

De nombreux voyages outre mer avec ses parents ( Congo, Algérie, Nouvelle Caledonie (Tour du Monde), Australie, etc..

Il fut Scout Marin, suivit sa scolarité au célèbre Cours La Bruyere à St Didier En Velay (3eme taux de réussite au Bac de Françe) et y passe un Baccalauréat Economique et Social.

Il suit son service militaire au fameux 27 eme Bataillon de Chasseurs Alpins à Annecy (bataillon d'élite qui a obtenu la legion d'Honneur), en memoire de son arriere grand père mariano, lui même Chasseur Alpin. Randonnées à Ski, à fort dénivelé, avec Peaux de Phoque,Combat par - 20 dans la neige, construction d'igloos, recherche de secours aprés avalanches, damages pour équipe de France de ski,courses sur glacier, escalade et marches intensives plus l'entrainement classique du Soldat.

 

Course

 Course de section au sein du 27ième Bataillon de chasseurs Alpins  Hiver 78/79

Montée vers le col de névache

 

Chasseurs alpins — Wikipédia

 

27e bataillon de chasseurs alpins — Wikipédia

 

 

 



IL suit des études de Droit à l'Université Jean Moulin de Lyon, il rentre à la Société Marseillaise de Credit. Il y passe son CAP de Banque, puis le Brevet Professionnel de Technique Bancaire. Guichetier vendeur puis Technicien Administratif ou il est affecté notamment au Service du Controle de la Direction Regionale (police de la banque), puis devient Responsable de Site Pilote du Groupe Informatique. Il exerce ensuite les fonctions d'Assistant Statistiques et Marketing du Groupe de Vaucluse-Bouches du Rhone ( Animation commerciale, conception, organisation et mise en oeuvre de Campagnes Commerciales, eclairages statistiques avec analyse et diffusion), devient attaché de Direction Regionale et participe activement à la politique du Groupe en matiere commerciale tout en apportant son appui aux commerçiaux.

Contemplatif (le spectacle de la nature ne le lasse jamais), sensible avec toutefois un esprit Cartésien,Il aime la poésie, tout ce qui touche à l'économie, les films style Arts et Essais et pratique le Rock And Roll.


Il appréçie particulièrement Claude Monnet et Vincent Van Gogh qui a magnifié la provence d'une façon très particulière,les peintures de son père, aux couleurs chaudes, emplies d'exotisme, de sensibilité et de sensualité; et dans le domaine musical Grieg,Dvorak, Beethoven, Elton john, Pink Floyd....Coup de coeur actuel pour James Blunt "good bye my Lover".

Ses auteurs préférés : Tarjee Vesaas ( Les Oiseaux, Palais de Glace) et Marie Cardinal ( Les mots pour le dire).

Sa philosophie est bien exprimée dans l"oeuvre de Jean Paul Sartre "L'existentialisme est un humanisme".(1946).



Tout comme son arrière Grand père, il est passionné de ski, montagne et de voyages.
Irlande (voyages linguistiques), Italie,Espagne,Suisse, etc... Il se rend fréquemment aux Etats Unis ou il a d'importantes attaches.

 


                                                         Il appartient à  l' Association des Honneurs Héréditaires


                                                                            Press Book du Chevalier Goybet



 

 

 

 

Revenons à l'oncle de jules GOYBET, ANTOINE GOYBET(1787-1867), maire de yenne Chevalier de la legion d'Honneur et des st maurice et Lazare eut aussi une nombreuse posterite dans laquelle se distinguent ses 4 fils dont :

-LE GENERAL DE DIVISION CHARLES GOYBET Inspecteur General de la Cavelerie Française (1825-1910).

 

 

General  Charles Goybet, inspecteur de la cavalerie Française



Né à Yenne le 3 Decembre 1825.
A l'age de 12 Ans , il est éleve à la Royale Academie Militaire de Turin le 15 Janvier 1838.
il Sert dans l'armée Sarde dans le régiment de Savoie Cavalerie. Nommé lieutenant le 8 Decembre 1847, il participe à la campagne de Lombardie de 1848-1849. Heros des campagnes Sardes contre l'autriche.
A la Campagne de Crimée (1855,1856), il se distingue au combat de TchernaÏa. Il est nommé capitaine le 16 Novembre 1856, puis il est nommé dans les chevaux legers d'Aoste. Il participe à la campagne de liberation de l'Italie en 1859. Il assiste aux combats de Palestro et San Martino. Il est nommé Chef d'Escadron le 20 Mai 1860 dans les Lanciers de Florence.

C'est le plébiscite et Charles opte pour la France. Il a 35 ans.
le 11 Decembre 1861 il est prend le commandement du 4 eme Dragon comme Chef d'Escadron.
Il est nommé lieutenant Colonel le 10 Aout 1868.

Durant la guerre de 1870, il chargea avec son glorieux 4 eme Dragon à Mars la Tour. Il sauva meme à Metz l'etendard de ce regiment et lorsque plus tard le 4eme Dragons vint tenir garnison à Chambery, le General Goybet remit la precieuse relique au colonel de Chabot. Charles Goybet reçut la croix d'Officier de la legion d'honneur sur le champ de bataille.( Decision du Marechal commandant l'armée du Rhin. Octobre 1870)
Il fut fait prisonnier en Allemagne d'Octobre 1870 à Mai 1871.

A sa liberation il est fait Officier de la legion d'honneur et Colonel du 20 eme Dragon le 3 Fevrier 1872.
Il est nommé General de brigade le 5 Juin 1877.
Brigade Epinal Fontainebleau.
En Novembre 1887, il finit sa brillante carriere comme inspecteur de la Cavalerie Francaise. Il est mis au cadre de reserve en 1890.
Il est promu Grand Officier de la Legion d'Honneur le 12 Juillet 1890.
Il prit sa retraite dans sa propriété de Volontaz qu'il aimait tant.

"Son affection pour les siens se manifeste par la régularité de ses correspondances, la longueur de ses lettres, la franchise des sentiments exprimés, le souci de connaitre les évènements familliaux." "Henri Putz "


Charles goybet aide de camp du général de division le comte Trotti ecrit à son pere Antoine Goybet devant Sebastopol.
Son pere est un notable (1787-1867). il est syndic de sa commune sous le regime sarde avant d'en etre le Maire apres 1860 et il partage sa vie dans le bourg d'yenne et à son domaine de volontaz.

kamara le 7 Septembre 1855.

Mon cher Papa,

l'on a commencé à bombarder Sebastopol le 4 de ce mois, et au moment ou je t"ecris cela continue ; c'est un roulement continuel de coups de canons, comme on n'en a jamais entendu, et cela dure jour et nuit, de sorte qu'il faut avoir bien sommeil pour s'endormir avec un tintamare semblable.
De notre camp, nous avons été spectateurs pendant la nuit d'avant hier et d'hier d'un magnifique incendie, c'etaient deux vaisseaux russes qui ont éré incendiés par les batteries; d'ici l'on ne pouvait pas voir les flammes, mais l'on voyait une lueur dans le ciel du coté de Sebastopol comme le lever de soleil et cela a duré toute la nuit .
J'ai été hier dans l'après midi voir Sebastopol, mais je n'ai pu beaucoup distinguer; il y avait du vent très fort et puis la fumée de la poudre empechait de bien voir; mais ce que j'ai pu remarquer c'est que les russes repondent très faiblement, la tour Malakof ne répond pas du tout; tous les parapets sont endommagés, et les français ont déja poussé leur travaux d'approche jusque dans le fossé, aussi j'espere bien que l'on la prendra, parce qu'une fois Malakof pris, l'on peut bruler tous les vaisseaux qui sont dans le port et couper la communication de Sébastopol, avec le reste des forts.
Comme la ligne de défense des Russes est très étendue, l'on a adopté dans le bombardement une très bonne méthode qui consiste en ce que l'on commence à bombarder sur la droite et puis l'on cesse tout à coup; les russes présument qu'on va donner l'assaut, alors ils massent des troupes dans les tranchées, alors on recommence à tirer et comme les tranchées sont pleines cela leur tue beaucoup de monde et l'on continue toute la journée de cette maniere là et eux sont obligés de se tenir en garde parce qu'au moment ou ils s'attendront le moins, on montera à l'assaut.......
Nous avons un climat très changeant et nous avons eu un vent chaud avec quelques gouttes de pluie, ce matin au contraire, c'est un vent très froid qui ressemble à nos vents froids du commencement de Novembre; et tu peus voir à mon écriture qui se ressent de l'atmosphere froide.
J'ai reçu hier une lettre de Laurent
du 20 Aout, tu peux lui dire que j'ai parfaitement reçu sa lettre ainsi que la chartreuse; mais quand j'ai écrit, je ne l'avais
pas encore reçue; ici c'est très facile de recevoir les lettres 8 à 10 jours plus tard de ce qu'on devrait les recevoir.
Quand à la serge de Sardaigne que Laurent m'offre, cela me serait très utile mais si tu m'envoie le grand paletot que j'ai demandé, cela me suffira; il faudra aussi m'envoyer des bas de laine, mais Laurent m'a dit que la maman y travaille déja; parce qu'il ne faut pas que l'on se fasse des illusions sur notre position, nous sommes presque certains de passer l'hiver ici; aussi les Français font des chemins de fer pour aller à leur campement et tu conçoit que si l'on devait s'embarquer, ce ne serait jamais notre armée qui serait la premiere.
Laurent (son frere) m'a dépeint le triste état de nos vignes, c'est vraiment du malheur: Quand il n'y a pas de maladie, il faut que cette maudite tempete vienne encore s'en meler; heureusement que les récoltes étaient presque toutes rentrées; il m'a donné aussi des nouvelles de notre machine à blé, il ne parle pas non plus d'Apollon et de la Saumette qui je crois se portent mieux que mes chevaux car la très mauvaise intendance militaire, qui pour notre malheur se trouve Crimée, les laisse deux ou trois jours sans leur donner d'avoine et se justifie en disant qu'ils n'en ont point. Imagine-toi que maintenant le temps est beau, la mer excellente, ils n'ont des provisions que pour la journée ( quand ils en ont!) aussi cet hiver nos chevaux crèveront de faim; le foin qu'on leur donne est quelquefois si mauvais qu'ils ne veulent pas le manger quoiqu'ayant faim. Pour nous les distributions sont assez régulieres, pourvu que cela continue ! mais ici tout le monde est d 'accord pour dire que notre intendance militaire est tout ce qu'il y a de plus mauvaise et pire que celle des Turcs.

Adieu mon cher papa, embrasse bien de ma part la Maman et dis lui qu'elle se tranquilise.
Embrasse aussi Alexis , Pierre Laurent et Célina ainsi qu'antoine, qui doit déja être un beau garçon. Donne moi des nouvelles des démarches d'Alexis.
Je t'embrasse de tout mon coeur et suis ton affectueux et respectueux fils

Charles




- PIERRE LUC GOYBET

frere de Charles est né le 23 Mai 1828. et décede le 6 Mars 1896. Il est avocat à la Cour et conseiller General de Savoie.

Pierre Goybet, conseiller general, avocat à Chambery, monarchiste catholique, frère du general et du secretaire general de la prefecture se présente aux elections legislatives de 1876.


les sentiments des familles conservatrices à l'égard de la commune sont très bien dépeintes dans une lettre de Pierre A son frere Charles.
le 15 mai 1871.


" Lorsque tu nous a quitté , je ne pouvais prévoir que tu irai recommencer cette affreuse
guerre. Heureusement tu n'es pas destiné à prendre part très directe au siege ou la cavalerie ne peut jouer un role principal.
Cependant , si tu n'en cours pas tous les dangers , tu en as tous les ennuis et j'espère bien que tu les fais payer aux gredins qui tombent entre tes mains. Cette race de Parisiens n'inspire vraiment pas grand intéret; perversité en bas, ou légereté en haut. c'est à desesperer de voir Paris se relever jamais .

L' auteur ajoute une indication relative à l'atmosphère de la préfecture de Chambery ou Laurent Goybet exerçait les fonctions de conseiller.
" Laurent s'est presque établi à Yenne fuyant la préfecture ou sa situation est toujours plus difficile, car le mouvement Republicains est accentué à Chambery par les nouvelles elections et emporte completement notre préfet qui vogue à toute voile dans l'element Parent et Pyton l'avoué qui est nommé Maire sur le choix ou plutôt l'injonction du conseil municipal dans lequel trone le fameux Michard et l'énergumene Carret, francs communards assistés de 6 à 8 individus d'une notoriété moindre mais d'égale valeur."

La Savoie dans la vie Française .(jacques Lovie)P.U.F.



- LAURENT GOYBET

Il est né le 13 Septembre 1833 et décède le 28 Juin 1912 .
Il est Conseiller de Prefecture à Nice puis Grand Juge à Monaco, Chevalier de la legion d'Honneur et des St Maurice et Lazare, marié sans postérité.


-ALEXIS GOYBET est né le 30 Septembre 1820 et baptisé le 9 octobre à Yenne, Conseiller à la Cour , il mourut à Chambery le 29 novembre 1893.
Il avait épousé en 1853 Céline Grange, 1830-1884 fille de François de Rose de la Haye du Coudray et eut 8 enfants dont

- Antoine (1854-1901)
- François (1856-1886), religieux
- Feliçie (1856-1856).
- Charles avocat (1859-1888)
- Therese 1863-1927) épouse cyprien CHATEAU, Ingénieur
- Louis (1864-1953), Ingenieur E.C.I. Chimiste
- Joseph(1865-1872)

- Marguerite, (1878-1961) épouse marcel Putz Colonel d'infanterie :

. dont madeleine née à Caen en 1903 épouse Henri Burguburu ingenieur ( dont pierre ingenieur, maita, jacques, Philippe, Anne-Marie, Alix)

. Dont Gabriel (1904-1957) Colonel d'Infanterie mort pour la France en Algerie dont François, Marie Helene, Michel ,Dominique

. Dont Sabine née a Caen le 15 Juillet 1906, infirmiere.
. Elisabeth
. Henri professeur agégé dont posterité
. Marie Françoise épouse René Charbonneau dont posterite.
. Maurice officier de marine 1914, Ingenieur dont postérite
. Genevieve née en 1919 èpouse Bernard Merceron, attaché à l'Inspection de la Banque de France dont postérité.
. Bernard 1921 épouse Anne Gindre dont postérité
. Andrée épouse Jacques Dullin.



Lettre d'Alexis A son frère Charles au moment de l'annexion de la Savoie par la France.

Chambery le 29 Mai 1860.

Ta nomination a été un sujet de joie pour la famille. MM Grange, Besson et tes amis de Chambery sont charmés de te voir passer en France avec le grade de Chef d'Escadron. C'est une belle place. Les lenteurs de la Chambre à quelque chose sont utiles et ce n'est pas nous qui avons à quereller les députés. Du reste , leurs regrets nous font honneur. Ils nous connaissent et nous estiment .
" Nous avons ici une garnison des plus nombreuses, au moins 4000 hommes. On rencontre des soldats partout. Ces diables de Français pénètrent dans tous les coins. Ils parcourent la campagne en tous sens, fouillent tous les recoins; ce doivent être de bons fourrageurs.
Le pays est tranquille bien que le commerce souffre. La frontière est encombrée de marchandises qui attendent que la douane disparaisse. On fait provision de sucre et on laisse les draps, les cotons, les cuirs, les fers ouvrés, etc, etc, M. Grange gagnera beaucoup pour ses fontes. Il en a des quantités dont il ne veut pas se défaire .

" Nos appointments ont augmenté; pour moi, j'aurai plus de deux mille Francs et le rang de procureur impérial. Je ne sais si on maintiendra longtemps le bureau des pauvres; si on le supprime, Je pense ne pas y perdre.

Chambery se prépare à feter dignement la réunion à la France .
On va faire de grandes illuminations, des bals et des repas publics. Déja la ville regorge de Français et les Hotels sont encombrés ...
à cause du vote de la Chambre qu'on attend ce soir....
Je pense bien que tu auras soin d'entrer en fonction et de te faire reconnaitre promptement . On a dit que les militaires de tous les grades seront appelés immédiatement à revenir, aussi ne te mets pas en grand frais de costume. Tu gagnes joliment au change car les officiers Français ont des chevaux fournis par l'Etat et choisis par eux. Les chefs d'Escadron sont les premiers servis.

Ps " Le télégramme apporte la nouvelle de l'adoption du traité par le parlement . M. Dullin vient d'etre nommé officier de l'Ordre de de Saint Maurice et Président des Assises .
Il me charge de te complimenter . Son idée était que tu opterais pour rester au service du Piemont parce que , avant peu, tu passerais Colonel, mais je ne te le conseille pas; dans l'armée Française tu as des chances d'avancement.
La guerre se prépare . Les officiers Sardes de cavalerie ne porteront pas ombrage et tu es Français par la mère. Jules Récamier est au mieux avec le General Forey qui a diné chez lui à son passage pour la campagne d'Italie . Tu sais aussi que M. Baraguay d'Hlliers est très bien avec le gendre de M. Labatie . Adieu, mon cher ami, je te réserve une carte de France en relief pour que tu connaisses les plaines et les montagnes de notre nouvelle patrie ...."



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LOUIS VIII LE LION (1187-1226)
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La famille Goybet descend de Louis VIII ^par les Artois (Grailly-Foy, Echalon, Gruel, Bavoz, et Belly).
Louis VIII heritier de la couronne de France envisage en 1216 de ceindre egalement celle d'Angleterre. Les barons révoltés contre jean Sans Terre, le proclament Roi d'Angleterre.
Le monarque Anglais etant décédé, un revirement se produit en faveur de son jeune fils, reconnu sous le nom d'Henri III.Louis VIII après la défaite de Lincoln en 1217 quitte le sol Anglais avec une solide indemnité.
Successeur de son père en 1223, Louis VIII justifie son surnom de Lion en elevant à son rival Anglais le Poitou, la Saintonge, l'Angoumois, le Perigord et une partie du Bordelais. L'heresie Cathare lui permet d'arrondir son domaine vers le sud en occupant de force le languedoc. Il fit le siege d'Avignon pendant 3 mois. La ville capitule. les remparts sont rasés.
Louis VIII organise une procession pour Honorer le saint sacrement. Revetu d'un sac couleur terre, ceint d'une corde, la tête nue avec un flambeau à la main suivi de sa cour et d'une grande foule. Cette procession honorant le st Sacrement donna naissance à la dévote compagnie des penitents gris.
En trois ans de regne , le souverain prolonge sans coup ferir ses possessions jusqu'au Rhone et à la mediterranée préparant le regne glorieux de son fils Saint Louis (Louis IX ) issu de son union avec Blanche de Castille.



FAMILLE BRAVAIS :
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Marie Bravais. femme de Jules Goybet industriel est issue d'une vielle famille de ST Perey puis Annonay. Les hommes de la famille recevaient une solide instruction chez les oratoriens et terminaient leurs etudes dans les facultés de Toulouse ou Montpellier. Ils furent magistrats, pretres, medeçins. Au XIV eme siecle un constant Bravais est bailli du comté de Crussol. La revolution a ébreché la fortune de la famille et ils s'installent à annonay.
François Bravais né en 1764 est docteur en medecine. Botaniste passioné, on lui doit l'introduction en Françe de la culture du Dahlia.
Le docteur Louis Bravais décède en 1843. Un de ses fils fut medecin savant botaniste, auteur de nombreux memoires a l'academie des sciences.

Auguste Academicien des Science, frere de Louis né en 1811,fut Academicien des Sciences en 1854.
Eleve au College Stanislas puis à l'ecole polytechnique navigua en mediterranée. Continuant à travailler les sciences naturelles et les mathematiques, il fut reçu docteur par la faculté des sciences de Lyon. le ministre de la marine lui fit faire 2 voyages d'etudes au pitzberg. il hiverna en laponie ou il completa ses travaux sur les aurores boreales , halos, etc.. Il professa l'astronomie et les mathematiques. Il organisa une expedition scientifique au Mont Blanc. il fut professeur de physique à Polytechnique, membre de l'institut en 1854, il fut Officier de la legion d'Honneur. On lui doit de nombreux mémoires (mouvements du soleil, cristallographie, rotation de la terre, etc...et des études botaniques avec son frère Louis
Ses premieres recherches furent consacrées à l'optique des phénomenes atmospheriques notamment aux parelys et aux Halos, c'est pour les observer qu'il effectuera la premiere ascension scientifique au Mont Blanc 1844.
Il est auteur de la celebre hypothese selon laquelle les cristaux auraient une structure reticulaire(1849).
Cette théorie expliquant l'anistropie et les systemes des milieux cristallins fut vérifiée plus tard grace à la diffraction des rayons X.

 

 

Auguste Bravais Académicien des Sciences

 





FAMILLE DULLIN
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L'Arrière Grand mère de Charles Dullin est Louise Goybet (1753-1827) epouse de Dominique Dullin
(1740-1810).

Lien Genealogique et Biographique

http://www.geneastar.org/fr/perso.php3?metier=comedien&nom=dullin

Texte ci dessous tiré Encyclopédie Encarta


-Dullin, Charles (1885-1949), acteur, metteur en scène et directeur de théâtre français, membre du Cartel des quatre.

Né à Yenne (Savoie), Charles Dullin est issu d une famille attachée aux valeurs traditionnelles, qui le destine à la carrière ecclésiastique. À dix-huit ans, après avoir occupé plusieurs emplois à Lyon, souhaitant devenir acteur, il se rend à Paris, ayant pour seule qualification ses nombreuses lectures dans le domaine du théâtre et de la poésie. Il se forme dans de petits théâtres et entre en 1906 dans la troupe d Antoine à l Odéon. En 1908, il crée son propre théâtre, installé dans une baraque de foire, donnant par ailleurs des lectures au Lapin agile, un cabaret de Montmartre. En 1910, il est engagé au Théâtre des Arts, dirigé par Jacques Rouché. Il se fait remarquer l année suivante pour son interprétation de Smerdiakov dans l adaptation scénique du roman de Dostoïevski, les Frères Karamazov, réalisée par Jacques Copeau.

Il participe à l aventure de la troupe du Vieux-Colombier, fondée par Copeau en 1913. Après la Première Guerre mondiale, où il est engagé volontaire, il joue avec Copeau à New York au Garrick Theatre. Il collabore ensuite avec Firmin Gémier, donnant notamment des cours d art dramatique dans son Conservatoire syndical, puis fonde en 1923 sa propre compagnie, l Atelier, qui établit ses quartiers dans un théâtre de Montmartre. Fidèle aux principes énoncés par Copeau, il accorde une grande attention à la formation des acteurs et cherche à mettre en valeur les textes. Sa troupe devient rapidement l une des plus créatives de France. En 1922, il fait découvrir Pirandello au public français en mettant en scène la Volupté de l honneur, puis Marcel Achard (Voulez-vous jouer avec moâ ?, 1924 , le Joueur d échec, 1927) et Armand Salacrou (Atlas-Hôtel, 1931 , La Terre est ronde, 1938). Il se consacre également à des réinterprétations de grands classiques, notamment des pièces de Shakespeare, Ben Jonson et Aristophane. En 1927, il fonde avec Baty, Jouvet, et Pitoëff le Cartel des quatre.

Pendant les années de guerre, il est chargé de la direction du Théâtre Sarah-Bernhardt (rebaptisé Théâtre de la Ville), où il crée les Mouches de Sartre en 1943. Il en démissionne en 1947, laissant derrière lui de lourdes dettes et se retrouvant, à plus de soixante ans, sans ressources et sans théâtre. Il meurt pendant la tournée d une pièce d Armand Salacrou.

Dullin a exercé une grande influence sur le théâtre français. Excellent pédagogue, il a formé dans son théâtre de l Atelier toute une génération d acteurs, notamment Roger Blin, Alain Cuny, Jean Marais, Jean Vilar et Jean-Louis Barrault, fondant son enseignement sur l improvisation et l étude des grands textes. Il s est rendu lui-même célèbre comme acteur dans La vie est un songe de Calderòn (1922), Volpone d après Ben Jonson (1928) et l Avare de Molière, qu il a interprété à plusieurs reprises. Il a toujours mis son théâtre au service du public et s est prononcé en faveur de la décentralisation théâtrale et du financement par l État d un théâtre populaire, conceptions que mettra en pratique son élève Jean Vilar.



FAMILLE LESPIEAU
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Marguerite Lespieau fille du General de Division theodore Lespieau épouse le 23 Juillet 1868, le futur General de Division Mariano Goybet.

Ils appartiennent probablement à une même souche dont l'origine est l'Armagnac, en Gascogne.

Jean Pierre Lespieau médecin, né à Condom, ou il meurt en 1831; marié à Juana Capdeville originaire de Bayonne.
Son fils Gérard Lespieau né et mort à Condom (1801-1879). Docteur en medecine, marié en 1928 à thérese Paler de Figueras fille de Manuel Paler y Cay, maître de langue latine de Figueras.

De ce mariage :
-Theodore Lespiau qui suit
- camille Lespieau, né à Schletadt, en 1835, Capitaine, adjoint Major au 20eme R.I., blessé à la bataille de Sedan(1870), mort le même jour à l'ambulance de Divonne
-Paul Lespieau, né à Strasbourg, en 1839, mort à Condom en 1858.

THEODORE LESPIEAU GENERAL DE DIVISION

Grand officier de la Legion d'Honneur, né à Figueras, le 15 Avril 1829; a fait les campagnes de la Dobrutcha, de Crimée, de Kabylie, de 1870-71, de la commune . Nommé capitaine et décoré à la prise de Malakof; blessé à Spickeren; Colonel du 109 eme R.I.; General de Brigade, en 1878, à Bourg , puis à Orleansville et à Mascara.
General de Division, en 1887, il commande, à Grenoble jusqu'en 1894, la 27 D.I.; il meurt à Paris, le 18 Avril 1911; il avait épousé en 1858, Clémence Theil, fille du savant philologue, dotée par l'empereur Napoleon III, morte à Paris dans sa 94 eme Année (1933). De ce mariage

 

 

Géneral Théodore Lespieau Beau père de Mariano Goybet

 


-1/ Frederic Lespieau; né le 2 Juin 1859, à Paris. Capitaine d'infanterie Coloniale. Campagnes du Tonkin( Lang-son). et du Soudan; glorieusement tué à la prise de Djenné , le 12 Avril 1893.
-2 Mathilde née en 1860
-3 Robert Lespieau qui suit
-4 Marguerite Lespieau , née à Verdun le 23 Juillet 1868, épouse le 1er Fevrier 1887 à Mascara Mariano Goybet S/L au 2eme Rgt de Tir Algerien .

4/ Robert lespieau, Academicien des Sciences, né à Paris en 1864 mort au Cannet 1947.
Ancien éleve de l'école Normale Superieure, Professeur agrégé de la Sorbonne et à l'Ecole Centrale, Directeur du labo de l'Ecole Normale Superieure. Officier de la legion d'Honneur .

Il fit de nombreuses recherches scientifiques
- Disque de l'ozone en haute atmosphere
- Cryométrie
-ebulliometrie
-Isomerie et hylenique
- Effet Raman
Il a réalisé la synthese de nombreux composés organiques.
Professeur réputé qui forma un grand nombre de chimistes; il est encore l'auteur d'un "traité de chimie" et d'un livre sur la molecule chimique.

Nommé Academicien des Sciences 1934.

Il épouse en 1900, Gabrielle Cause .
de ce mariage :
- Madeleine Lespieau 1901
- Clemence lespieau 1902
elle epouse en 1922 , Marcel Clavel , éléve de lecole normale Superieure, professeur agregé à la faculté d'aix , Chevalier de Legion d'honneur, croix de guerre.




FAMILLE DE MONTGOLFIER
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Louise de Montgolfier épouse Alexis Goybet



Armes :D'argent à une montagne de Sinople mouvante du coté droit au pied de laquelle est une mer d'azur aussi mouvante de la pointe de l'ecu et en chef un globe Aerostatique de Gueules ailées de même.

Louise de Montgolfier mère de jules Goybet est originaire d'une famille de papetiers venus d'auvergne en Vivarais. Son père etait andre benigne ((1777-1851) directeur des monnaies de Lyon et son petit fils est Adrien de Montgolfier qu'on evoque plus loin.; l'invention de la montgolfiere qui value à toute la famille son annoblissement est due au grand oncle de Louise. Le pêre de celle çi avait une papeterie à Beaujeu. Louis XVI anoblit le pere des inventeurs dont nous descendons .


La famille de Montgolfier est donc une des plus ancienne famille de papetiers d'Europe

Jean Montgolfier fit partie de la 2eme croisade en 1147, fut fait prisonnier 3ans , s'enfuit et rejoignit la croisade. Rentré à Frankenthal, il installe une fabrique de papier.

Jean fut donc esclave à Damas, ou il travailla pendant 3 ans à la fabrication du papier de coton. Or sept cent soixante dix ans après, un descendant de l'esclave de Damas, le General Mariano Goybet, commandant de la 3eme Division de l'armée Française du levant, entrait vainqueur dans cette ville, le 25 Juillet 1920, après avoir écrasé la veille, au dur combat de Kar-Meiseloun, l'armée de l'Emir Faycal.

"j'ai "régné" pendant un an sur Damas et son oasis; me souvenant de Jean de Montgolfier, j'ai tenu à visiter sur les rives du Barada les vieux moulins à papier, ou l'on fait du papier de coton à la forme. Etant donné l'immobilité de l'orient, j'ai certainement vu les vieilles cuves auprès desquelles travaillait notre parent." Cette "revanche" à longue échéance n'est elle pas curieuse ?". (General mariano Goybet, 19 Janvier 1933).

Vers la fin du XVIeme siecle , une fabrique de papier est crée à Ambert puis plus tard à Beaujeu. Michel et Raymond épouserent en 1693 les filles d'Antoine Chelles, propriétaire des moulins à papier de vidalon les Annonay. C'est là que depuis cette époque les Montgolfier fabriquent leur papier de père en fils.

Louis XVI donne ses lettres de noblesse au père des inventeurs Pierre Montgolfier dont nous descendons.

" Louis par là gràce de Dieu, Roi de Françe et de Navarre à tous présent et avenir salut..

Les Machines aérostatiques inventées par les 2 freres, les sieurs Etienne-Jacques et Joseph-Michel Montgolfier sont devenus si célèbres, l'expérience qui en à été faite devant nous, le 19 Septembre dernier, par ledit Sieur Etienne Jacques Montgolfier, et celles qui l'ont suivie, ont eu un tel succes, que nous ne doutons point que cette invention fasse une époque mémorable dans l'histoire de la Physique........... Nous avons appris que le sieur Pierre Montgolfier, leur père était issu d'une famille Ancienne, honorable et qu'ayant reçu de ses parents une papeterie située à Annonay dans le vivarais, il l'a rendue par ses soins et son intelligence l'une des plus considerables du royaume......Ces circonstances personnelles au sieur Pierre Montgolfier suffiraient pour le placer dans la classe des propriétaires de grandes manufactures qui par leur Zèle, leur activité et leurs talents peuvent esperer de recevoir la gràce la plus flatteuse et la plus distinguée que nous puissions accorder, celle d'être élevé aux droits et prérogatives de la noblesse,mais ce qui nous détermine surtout à nous empresser d'en faire jouir ledit Sieur Pierre Montgolfier; c'est que ce sera tout à la fois récompenser dignement et les travaux du père et la belle découverte des machines aérostatiques entierement due aux connaissances et recherches de ses 2 fils...."



La famille Montgolfier compte Marc Seguin en son sein. Il est neveu de joseph de Montgolfier, inventeur des ponts suspendus , de la chaudiere à tubulaire . Il est à l'origine de la premiere ligne de chemin de fer de France entre St Etienne et Lyon. Son petit fils est inventeur des moteurs gnome dans le domaine de l'aviation.

On peut citer egalement Adrien de Montgolfier (Parain du fils Adrien de Mariano Goybet (tué à l'ennemi en 1915 devant somme py) et fils du frere de louise ). Il fut ingenieur des ponts et chaussés, commandant des mobiles de la loire en 1870, député de l'assemblée nationale, Senateur de la loire, directeur general des forges et acieries de la marine, Administrateur des compagnies de chemin de fer, paris lyon mediterranee, des usines franco russes, des mines de Krivoi-rog, etc..
Commandeur de la Legion d'Honneur, de st Anne de Russie, ...

Une autre figure, Etienne de Montgolfier (1712-1791), fils de raymond Montgolfier Grand pere des inventeurs , pretre de St sulpice et superieur du seminaire de villemarie au canada a partir de 1751. Les sulpiciens en recevant en 1644 la propriete de l'ile de montreal avaient pris l'engagement d'y fonder une colonie et 3 communautes..Cette haute dignité l'ammena à s'occuper des interets spirituels et affaires de la colonie . Il lutta avec energie contre le gouvernement Anglais qui voulait faire une caserne à la place de l'eglise du bon secours incendiée .Il replaça la premiere pierre de l'edifice . Elle fut achevée en moins de 2 ans.
C'est à Montréal que les canadiens viennent encore honorer sa mémoire. Il n'oublient pas qu'il a eu l'insigne mérite de revendiquer, au nom de leurs ancêtres la liberté religieuse qui, aujourd'hui leur sert de sauvegarde qui n'ont jamais cessé d'inculquer dans le coeur de la jeunesse confiée à leurs soins, avec l'amour de la France, le respect de ses coutumes et de son vieux langage.



<a href="http://www.monsieur-biographie.com/celebrite/biographie/joseph_montgolfier-865.php" id="monsieur-biographie.com" title="La biographie de Joseph MONTGOLFIER">Biographie de Joseph MONTGOLFIER</a>




FAMILLE COURTOIS D'ARCOLLIERES
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Famille Courtois d'Arrcollières . . Courtois pour avoir sauvé la vie de François Ier

 

 

 

 




La famille Courtois D'Arcollieres dont notre
famille descend (anne d'Arcollieres mariée à Gaspard Goybet né en 1663 chatelain de meyrieux et de verthemex) compte dans ses rangs Etienne Courtois d'Arcollieres qui "Courtois de nom et de faict" lui dit le Roi François Ier , sauva par deux fois la vie à celui ci à Pavis, d'ou les armes données par le roi : de gueule à l'épée d'argent accostée de deux fleurs de lys d'or.


FAMILLE CHOMEL :
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Famille Chomel



La grand mere Bravais de Mariano Goybet mon arriere grand père etait la petite fille de pierre Françoise Chomel .
La maison des Chomel d'annonay est la plus ancienne de toute la province. Le premier Chomel qui s'établit etait noble et Anglais de nation.
Dans les dernieres années du IX eme siecle, il vint en France accompagnant en sa qualite de premier gentilomme, la Reine Ogive , fille du Roi Edouard d'Angleterre lorsqu'elle vint epouser le roi Charles le simple . Le Roi le fit Chevalier. La captivite du roi Charles jusqu'a sa mort mit la France en desordre. La reine dut retourner en Angleterre. Chomel n'abandonna pas la reine mais affecté par une longue maladie dut s'etablir definitivement en Françe. Retabli il devient le lieutenant General de Raymond . Il commanda sur tout le Vivarais. Basé à Annonay, sa garnison etait de 300 chevaux et 600 arbaletriers. Son fils Etienne Chomel fut nommé en 1775 Procureur fiscal d'Annonay.

armes : Pointe d'or à la fasce d'Azur chargée de 3 carreaux d'Argent



FAMILLE DE BAVOZ :
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Famille De Bavoz



armes : de sable au mufle de Lion et d'Argent

Seigneurs d'Oncien, des terreaux et de la maison forte de billieme.
Guillaume de Bavoz épouse en 1666 demoiselle Françoise revardel dit Goybet, fille de Claude Revardel dit Goybet Notaire ducal , curial d'Yenne
Famille originaire de Billieme .
le personnage le plus connu de cette famille est Geoffroy de Bavoz. En 1600 il fut President au Souverain Senat de Savoie . Therese de Bavoz apres la revolution fonda en France plusieurs abbayes de l'ordre de St Benoit . Elle est morte en odeur de Saintete le 17 Aout 1738.


FAMILLE DE LA FOREST-DIVONNE
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Alliance Goybet et De la Forêt Dyvonne




Cette famille est une des plus marquantes de l'ancien duché De Savoie . Aun pied du mont du Chat existe le vieux chateau de la Forest.

En 1232 Chambery voit un Chevalier Martin de la Forest, témoin dans la chartre des franchises accordées à la ville par le Comte Thomas.
C'est un Chevalier Guillaume de la Forest qui figure au tournoi du comte Vert en 1348, à Chambery; il porte de SInople à la bande d'or frettée de gueule avec cette valeureuse devise
"Tout à travers ". Le blason des La Forest a pour cimier un Aigle de sable.
Antoine de la Forest, seigneur de Rian, conseiller et Chambellan ducal, ambassadeur extraordinaire du duc de Savoie , pour épouser en son nom, Blanche de Montferrat, en 1485, fut un des personnages les plus distingués de la cour de Charles Ier, Duc de Savoie, Roi de Chypre et de Jerusalem . Les La Forest-Divonne ont eu au XVIII eme siecle une alliance avec la famille Goybet


FAMILLE DE LA FLECHERE
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Famille de la Flèchere




Comtes de la Flechere, seigneurs de Beauregard, Bellegarde et Sallanche, Hauteville, Chatillon, etc en Genevois et Faucigny, en Chablais.

D'azur au sautoir d'or, cantonné de quatre aiglettes d'Argent.

On croit qu'ils sont venus d"Ecosse vers la fin du XVIII eme Siecle.
Suite non interrompue d'hommes distingués dans l'armée et dans l'église.
Je citerai comme exemple François de la Flechere Prieur de Sillingy qui fut Parrain de St François de Sales. Le plus ancien connu vivait en 1302. Hugues de la Flechere, fut Chevalier . Il est établi à Beauregard qui parait avoir été leur premier fief. Le mariage des 3 freres avec les héritieres des anciens seigneurs de Molliens leur donna de nombreux biens en Sémine et en Genevois.
Il existe des branches en Savoie, vers Myons et Lyon.
Pierre Claude de la Flechere né en 1722, comte de Veyrier-Chatillon epousa le 3 mars 1753, demoiselle Benoite Goybet de Lutrin de Grilly.
Elle était la fille de l'intendant Noble Claude François Goybet, Seigneur de Lutrin et de Dame Du nant de Grilly son épouse. En 1753, le Comte de Veyrier- Chatillon habitait le Chateau de Chatillon.
De ce mariage étaient nés 7 enfants : 3 fils et 4 filles. Claude François marie né à Veyrier le 6 Juin 1762, épousa Egénie de Baudry . Il fut lieutenant colonel de la Brigade de Savoie, Chevalier des Ordres de Savoie et des Saints Maurice et Lazare. Il mourut à Veyrier, le 12 Janvier 1835.


FAMILLE DU NANT DE GRILLY :
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Blason famille Du  Nant  de Grilly



Seigneurs d'Allemand , Saint Paul, grilly, hons, feterne, etc....

Originaires d'évian , issus du notariat et qualifiés nobles à la fin du XV eme Siecle.
Possesseurs de fiefs considérables en Chablais .
Ils s'alierent avec des familles illustres telles que Seyssel , la Serraz, etc...
Alliance avec la famille Goybet . Jacques du Nant de grilly épouse demoiselle Marie Chollet.
Sa fille Antoinette, qui devait qui devait heriter le 30 Mars 1774 de son frere Jacques, la maison forte de Grilly, fut recherchée en mariage par noble Claude Francois Goybet, Intendant du Chablais . le 10 Fevrier 1730 le roi victor Amédée écrivit une lettre pour exprimer son désir d'accomplissement de l'union projetée à laquelle s'opposaient les oncles de Chollet de la future épouse. le mariage eut lieu le 18 Fevrier 1730.

Antoinette fut mère en 1732 de noble Jacques François qui devait épouser marie Claudine de la Forest-Divonne. Elle eut aussi une fille Benoite qui épousa, le 3 Mars 1753, Pierre-Claude de la Flechere, Comte de Veyrier-Chatillon.
Noble François Goybet avait acheté le 30 Mars 1733, le fief de Lutrin à François Compais de Feterne. Ses enfants portèrent donc le nom de Goybet de Lutrin de Grilly.
Jacques François Goybet eut de son mariage avec Marie Claudine de la Forest un fils Pierre Gabriel tué d'un coup de feu au chateau de Veyrier Chatillon. sans postérité

Armes : D'Azur à la coquille d'or.


FAMILLE MILLANAIS :
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 Famille Millanais



Millanois puis Millanais, seigneurs de la Salle, La Baleme, la thibaudiere, Orange, Lucenas.

Armes : D'argent au Lion de gueules portant un ecusson &cartelé, au 1 et 4, d'or aux 3 pals de gueules, , d'or à la croix de sable.

Pierre jules Goybet eut sa mere Louise de Montgolfier décédée alors qu'il avait 3 ans .
Il fut élevé par sa grand mère Louise Elisabeth de Montgolfier Née Millanais de la Salle.

Cette famille originaire de Bretagne venait d'Italie. On les trouve à Lyon au XVI Eme Siecle.

Nous pouvons citer 2 figures de cette grande famille.
-Joseph Leonard conseil rapporteur au tribunal des Marechaux de France. Il eut 3 enfants dont Jean Jacques né en 1749, premier Avocat du Roy en la Senechaussée de Lyon , député du tiers Etat aux etats generaux, LT Colonel d'artillerie des troupes lyonnaises luttant contre la convention, excecuté pendant la terreur.

-Charles Millanois mort en 1773 fut Directeur de la Monnaie de Lyon, Secretaire du roi et anobli à cette occasion.


FAMILLE ODOARD
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Famille Odoard



Armes : de gueules à trois molettes d'or, au chef de même chargé d'un lion passant de sable

Pierre Odoard était maitre de la monnaie de Crémieu, en 1406, et un Pierre Odoard vivait à Romans en 1426. On croit que le premier était de la même famille et avait pu commencer sa carriere à la monnaie de Romans. Humbert Odoard, Chatelain delphinal et capitaine d'arbaletriers, en 1519, prête au roi 500 marcs d'argent, remboursés à ses héritiers, en 1550.
D'humbert vinrent 2 branches, l'une fixée en Normandie et l'autre restée en Dauphiné. Cette derniere a joué un role important dans l'histoire de la ville de romans et des environs . Très nombreuse, elle a donné ses enfants à l'armée, au clergé, à la magistrature et tous ont rempli avec honneur leur destinée. plusieurs ont reçu des lettres de noblesse.

Louis François Bravais épouse constance odoard fille de jean michel Achille Odoard et de laurence delphin Clemaron.



FAMILLE JAILLARD
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Constance Goybet, soeur de Mariano épouse le 10 Aout 1893 Joseph Marie Emmanuel Jaillard.

Nom de Famille connu en Normandie des le XI eme siecle
Il apparait dans le Lyonnais en 1424. Pierre Jaillard y tient à Champonost des Terres appelées "le jaillard" qu'un autre Pierre Jaillard possédera encore au XVII eme siecle.

-Francois jaillard, son petit fils quitte le Jaillard et s'etablit tailleur d'habits à Lyon. De lui vint Pierre Jaillard (1788-1851)qui épousera Mademoiselle Charmy et se fixa à l'ile Barbe, antique monastere sur la Saone ou demeurent toujours ses descendants. Industriels légitimistes et catholique social comme son cousin Ozaman. Son fils Louis (1819-1891), Chevalier de St Gregoire-le-Grand, épousa une soeur de Mgr Neyrat et laissa 5 fils dont trois firent souche .

Parmi ses descendants, on voit l'ingénieur civil de l'air Paul-émile Jaillard, le chef d'escadron d'artillerie Joseph Jaillard né en 1857, chevalier de la légion d'honneur qui coula avec le "léon Gambetta" pendant la grande guerre.

Henri Jaillard né en 1897 Ingénieur, Chevalier de la legion d'honneur et de St Grégoire , a épousé Elisabeth Pariset dont il eut 6 fils . L'Ainé Joseph est mort au champ d'honneur en 1945; Henri né en 1927 est colonel de l'air et officier de la légion d'honneur. De son épouse Odile Rodier, sont issus 9 enfants, dont Pierre Jaillard AHH, administrateur INSEE

Armoiries modernes : d'Azur semé d'étoiles d'Argent

( Source AHH "l'honneur de servir par pierre Gentil) "

Ce nom apparaît dans le Lyonnais en 1424 : Pierre Jaillard y tenait à Chaponost des terres appelées Le Jaillard, que possédaient encore au XVIIe siècle les Jaillard à partir desquels commence la filiation continue. François Jaillard (E) quitta le Jaillard et s'établit tailleur d'habits à Lyon, où ses descendants firent fortune au XIXe siècle dans la tréfilerie.

GENEALOGIE

A. Henri Jaillard, laboureur à Chaponost, testa en 1644. Marié avant 1614 avec Anthoinette Montagnon.
B. Pierre Jaillard (vers 1615 - avant 1644). Marié en 1634 avec Pernette Besson.
C. Pierre Jaillard (vers 1634 - avant 1682), laboureur à Chaponost. Marié le 20 octobre 1651 à Chaponost avec Claudine Peyrachon († après 1690).
D. Benoît Jaillard (1657 - Chaponost, 3 juin 1732), propriétaire cultivateur à Chaponost. Marié en octobre 1682 avec Marguerite Carye.
E. François Jaillard (1683 - Lyon Ve, 19 mai 1756), maître marchand tailleur d'habits d'hommes à Lyon. Marié le 21 juillet 1715 à Lyon avec Anne Bressan (1687 - 15 avril 1762).
F. François Fleury Jaillard (Lyon, 10 juin 1723 - Lyon Ier, 9 juin 1779), maître marchand tailleur d'habits d'hommes à Lyon, cofondateur de l'Œuvre des hospitaliers (1744). Marié le 3 septemrbe 1753 à Lyon Ve avec Claudine Bourret (Seyssel, 20 septembre 1730 - Lyon, après 1807), couturière à Lyon Ve, fille de Michel Bourret, sergent royal et commissaire à terriers à Seyssel, et de Charlotte Favret.
G. Jean Claude Jaillard (Lyon Ier, 19 janvier 1760 - Caluire, 11 octobre 1789), maître de pension à Caluire. Marié le 15 janvier 1784 à Lyon Ier avec Benoîte Bénier (1760), raccommodeuse de dentelles, fille de Pierre Bénier, maître bourrelier à Lyon, et d'Antoinette Laverrière, remariée le 8 mars 1791 à Lyon IIe avec François Ricou, instituteur à Paris.
H. Pierre Jaillard (Caluire, 29 octobre 1788 - Saint-Rambert-l'Île-Barbe [actuellement Lyon IXe], 12 juin 1851), industriel en tréfilerie, maire de Saint-Rambert (1843 - 1846), prud'homme puis juge au tribunal de commerce, catholique social comme son cousin Frédéric Ozanam mais légitimiste, se fixa à l'île Barbe, antique monastère sur la Saône où demeurent toujours ses descendants. Marié le 6 juin 1812 à Lyon avec Cornélie Charmy (Lyon, 7 germinal an II [27 mars 1794] - 4 janvier 1875).
I. Louis Marie Jaillard (Lyon, 1er octobre 1819 - ibidem, 15 mai 1891), industriel et négociant en tréfilerie, juge au tribunal de commerce de Lyon, chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand. Marié le 29 octobre 1845 à Lyon avec Anne Louise Neyrat (Lyon, 8 mars 1821 - ibidem, 12 février 1895), il eut cinq fils, dont trois firent souche :
I,1. Pierre Jaillard.
I,2. Camille Jaillard, parmi les descendants de qui on voit l'ingénieur civil de l'air Paul-Émile Jaillard.
I,3. Joseph Jaillard (1).
1. Joseph Marie Emmanuel Jaillard (Lyon Ier, 14 avril 1857 - gare de Melun, 4 novembre 1913), chef d'escadron d'artillerie, mort avec son fils Charles dans une catastrophe ferroviaire. Chevalier de la Légion d'honneur. Marié le 27 novembre 1883 à Lyon avec Marie Henriette Louise Laprade (17 septembre 1862 - morte en couches, 1er décembre 1886), sans postérité, puis le 10 août 1893 à Lyon IIe avec Constance Goybet* (Goybet : N,3).
1,1. Pierre Jaillard (1894 - 1915), enseigne de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur, coula avec le Léon-Gambetta.
1,2. Charles Jaillard (1895 - 1913).
1,3. Henri Jaillard (2).
1,4. Louise, mariée avec Henri Poncelin de Raucourt, colonel d'artillerie, officier de la Légion d'honneur, dont postérité.
1,5. Magdeleine, mariée avec Henri Lepercq, industriel, chevalier de la Légion d'honneur, dont postérité.
2. Henri Marie Camille Jaillard (Clermont-Ferrand, 24 octobre 1897 - Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, 2 juin 1987), ingénieur électrotechnique, directeur du personnel chez Électricité de France à Lyon. Chevalier de la Légion d'honneur. Croix de guerre 1914-1918, croix du combattant volontaire, médaille d'honneur du travail en vermeil, chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand. Marié le 18 septembre 1920 à Lyon Ier avec Élisabeth Pariset (Lyon IIe, 26 juillet 1901 - Lyon Ier, 8 janvier 1990), médaille d'argent de la famille française, dont six fils et trois filles.
2,1. Joseph Jaillard († sous les drapeaux, 1945).
2,2. Henri Jaillard (3).
3. Henri Marie Paul Jaillard (Saint-Rambert-l'Île-Barbe, 17 juillet 1927), colonel de l'air. Chevalier de la Légion d'honneur (10 octobre 1956 ; Journal officiel du 13 octobre 1956), officier (décret du 10 juillet 1968 ; Journal officiel du 13 juillet 1968 ; reçu le 2 octobre 1968). Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs, croix de la valeur militaire, etc. Marié le 31 juillet 1950 à Saint-Rambert-l'Île-Barbe avec Jeanne Jacqueline Odile Rodier (Marseille XIVe, 18 février 1932), ancienne élève de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur à Saint-Denis, fille de Louis Rodier, chevalier de la Légion d'honneur, et d'Yvonne Burtschell, petite-fille d'officier et de commandeur de la Légion d'honneur.
3,1. Joseph Marie Jacques Jaillard (Meknès [Maroc], 13 juin 1951 - Casablanca [Maroc], 17 avril 1977), lieutenant de marine marchande, disparu en mer, sans postérité.
3,2. Luc Marie Claude Jaillard (Cognac, 2 juin 1952), ingénieur civil des mines (Nancy), géologue consultant. Marié le 20 avril 1979 à Casablanca avec Élisabeth Lalain (Roubaix, 6 août 1945), assistante sociale, fille de Marcel Lalain et de Jacqueline Pannetier.
3,21. Christelle Yasmine Lise (Lyon IVe, 26 septembre 1981).
3,22. Magali Naouelle Lucille (Lyon IVe, 17 décembre 1982).
3,3. Benoît Marie Michel Jaillard (Blida [Algérie], 22 mars 1955), ingénieur agronome (Montpellier), docteur ès sciences, directeur de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique. Marié le 18 septembre 1976 à Antony avec Michèle Baritaux (Sauzé-Vaussais, 23 janvier 1955), infirmière diplômée d'État, fille de Gérard Baritaux et d'Henriette Pinganneau.
3,31. Tristan Marie-Joseph Jaillard (Pointe-à-Pitre, 31 octobre 1981).
3,32. Quentin Jean-Florent Jaillard (Montpellier, 20 juillet 1983).
3,4. Jérôme Marie Romaric Jaillard (Lyon VIe, 26 juillet 1956), ingénieur physicien électronicien, informaticien chez France-Télécom. Marié le 4 septembre 1982 à Cervières avec Bernadette Pellegrin (Gap, 23 juin 1960), technicienne de laboratoire, fille d'André Pellegrin et de Lucienne Miollan, divorcé.
3,41. Constance Marie Élise (Blois, 17 juin 1990).
3,5. Étienne Marie Charles Jaillard (Ivato [Madagascar], 10 mars 1958), docteur en géologie structurale, guide de haute montagne, chercheur à l'Institut de recherche sur le développement. Marié le 10 août 1990 à Grenoble avec Assia Serradj (Marseille, 30 mars 1959), fille d'Amor Serradj et de Danielle Bouquet, divorcé.
3,51. Aliénor (Quito [Équateur], 22 décembre 1993).
3,6. Louis Marie Pierre Jaillard (Ivato, 24 février 1959), technicien supérieur du travail du bois, instituteur. Vivant avec Hoëlle Ferrandez (1969).
3,61. Léa Morgane (Nice, 12 mai 1994).
3,62. Lilian Jaillard (Pertuis, 19 août 1996).
3,63. Ninon (Villefranche-de-Rouergue, 25 novembre 2000).
3,7. Paul Marie Henri Jaillard (Saint-Doulchard, 14 juin 1962), ingénieur civil de l'aéronautique, responsable de système d'information chez Bongrain. Marié le 22 octobre 1988 à Toulouse avec Marie Martín (Tocina [Espagne], 1er mars 1958), secrétaire, fille d'Antoine Martín et de Marcelline Saballette.
3,71. Claire Joseph Claude (Toulouse, 9 juin 1989).
3,72. Cécile Joseph Geneviève (Toulouse, 22 mai 1991).
3,73. Hélène Marie Pascale (Toulouse, 15 septembre 1993).
3,8. Pierre Marie Luc Jaillard (Brazzaville [Congo], 14 juillet 1964), statisticien-économiste, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, administrateur hors classe de l'Institut national de la statistique et des études économiques, conseiller municipal de Sceaux, adjoint au maire (1995 - 2001), conseiller héraldique de l'AHH, chevalier du Mérite agricole.
3,9. Geneviève Marie Élisabeth (Antony, 10 juin 1967), conseillère en économie sociale et familiale. Mariée le 11 juin 1988 à Sceaux avec Christian Delacoux (Chartres, 7 juillet 1962), maître ébéniste, éducateur spécialisé, sculpteur, fils de Raymond Delacoux et de Christiane Veyrenc, dont postérité.

ARMES

Joseph (1) et ses frères relevèrent le blason de la famille Neyrat, conformément aux dernières volontés de leur oncle maternel, monseigneur Stanislas Neyrat (1825 - 1913), prélat du pape, dernier du nom : " d'azur étincelé d'argent ". Timbre : une couronne de comte.

Pierre (3,8) assume " d'or étincelé d'azur, à la bande de gueules chargée d'une étoile d'argent à cinq doubles branches ". Timbre : un casque d'argent à trois grilles taré de profil à dextre.



REFERENCES

AHH, dossier 272.
Pierre GENTIL, l'Honneur de servir, 1997.
Henri JAILLARD et Pierre JAILLARD, " la famille Jaillard ", in la Gazette de l'île Barbe, n° 47 et n° 51.
Benoît FAURE-JARROSSON, " de nouveaux Jaillard au XVIIe siècle ", in la Gazette de l'île Barbe, n° 54.

FAMILLE PUTZ :
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La petite fille d'Antoine Goybet , Marguerite Goybet epouse le 25 Septembre 1902 Marcel Putz Colonel d'infanterie.

Hubert putz est Membre AHH
4b. Hubert Henri Marie Putz (Paris XIVe, 28 octobre 1945), ingénieur de l'École navale (1965), commandant du sous-marin Galatée (1980 - 1982) et du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Le Redoutable (1988 - 1989), contre-amiral (2000). Chevalier de la Légion d'honneur (25 juillet 1990), officier (décret du 6 juillet 2000) ; membre de l'AHH (660). Chevalier de l'ordre national du Mérite. Marié le 28 juillet 1977 au Viviers-du-Lac avec Anne-Catherine Marie Parmentier (Boulogne [Boulogne-Billancourt depuis 1925], 13 mars 1956).
4b,1. Anne-Laurence (Chambéry, 17 juin 1982).


GENEALOGIE issue du dictionnaire des familles au service de la nation (3 descendants consecutifs dans la légion d'honneur ) fait par pierre Jaillard

A. Jean Putz († avant 1713), marié avec Marie Lacreau.
B. Jean-Jacques Putz (1690 - 1750), marié le 26 septembre 1713 avec Marie Everling, puis avec Ève Pierre († après 1758).
C. Du second lit, Joseph Putz (Thionville, 30 octobre 1730 - ibidem, 24 novembre 1815), marié le 11 juillet 1758 à Thionville avec Marie Catherine Gosselin (Thionville, 9 juin 1738 - ibidem, 2 mai 1770), fille d'Antoine Gosselin et de Catherine Mathieu, et le 20 novembre 1770 avec Marie Jacquin (9 septembre 1738 - 2 février 1772).
D. Jean-Baptiste Putz (24 mars 1769 - 6 août 1840), négociant à Thionville. Marié le 10 juin 1793 avec Barbe Bodard (1778 - 1848).
E. Dominique Félix Putz (Thionville, 1er mars 1796 - 14 juillet 1879), négociant. Marié le 22 juillet 1822 avec Antoinette Henriette Élisabeth Gougeon (Metz, 4 août 1800 - ibidem, 30 juillet 1878).
1. Jean Baptiste Henry Putz (Metz, 19 janvier 1824 - Fontainebleau, 19 janvier 1903), polytechnicien (1844 - 1846), élève à l'École d'application de l'artillerie et du génie (Metz, 1846 - 1848), lieutenant (volontaire pour l'Afrique, affecté à Constantine, 11 juin 1853 ; campagne de Crimée, mai 1854 - juin 1856), capitaine en second (10 janvier 1855 ; inspection des forges du nord-est, Metz, 20 juin 1856), capitaine en premier (14 mars 1860 ; aide de camp du général Bertrand, Strasbourg, 9 janvier 1865), chef d'escadron (commandant du groupe de batteries de la 1re division d'infanterie du 4e corps d'armée, 1870 ; blessé légèrement au genou, Borny, 14 août 1870 ; un cheval tué sous lui, Saint-Privat, 16 août 1870 ; prisonnier de guerre, 28 octobre 1870 - 11 avril 1871 ; commandant de l'artillerie de la 1re division du 5e corps d'armée, 25 avril 1871 ; siège de Paris ; commandant en second de l'École polytechnique, 17 février 1872 ; état-major de l'armée, 2e bureau, section des statistiques, 3 janvier 1873 ; comité de l'artillerie, 21 juillet 1873 ; commandant du parc des équipages, Vernon, 9 avril 1874), lieutenant-colonel (26 avril 1874 ; directeur de l'atelier de construction, Vernon, 1er novembre 1875), colonel (31 mai 1877 ; commandant le 32e régiment d'artillerie, Orléans, 7 juin 1879 ; directeur d'artillerie à Constantine et commandant de l'artillerie du corps expéditionnaire sur les frontières tunisiennes, 18 avril 1881), général de brigade (28 juin 1881 ; commandant l'École d'application de l'artillerie et du génie, 28 juin 1881 ; commandant de l'artillerie du 1er corps d'armée, Douai, 31 août 1884 ; 2e section, 19 janvier 1886). Chevalier de la Légion d'honneur (14 septembre 1855), officier (19 octobre 1870), commandeur (selon son acte de décès et la demande de pension militaire de sa veuve). Marié le 14 avril 1858 avec sa cousine germaine Marie Madeleine Adeline Gougeon (Metz, 7 octobre 1837 - Fontainebleau, 16 mai 1916), fille de Gabriel Gougeon (vers 1825) et de Madeleine Florange (Sierck, vers 1835).
1,1. Gabriel Putz (Metz, 26 janvier 1859 - 22 février 1925), polytechnicien (1877, premier), général de corps d'armée. Grand officier de la Légion d'honneur. Inhumé dans la crypte des généraux aux Invalides. Marié le 5 novembre 1901 avec Aline Marie, dite Jeanne Lacombe (1870 - 1931), dont postérité.
1,2. Marcel Putz (2).
2. Henri Pierre Adophe Marcel Putz (Paris VIe, 31 janvier 1874 - Yenne, 22 novembre 1959), lieutenant-colonel d'infanterie. Chevalier de la Légion d'honneur (3 mai 1916), officier (25 décembre 1929). Marié le 25 septembre 1902 avec Marguerite Sabine Goybet* (Chambéry, 30 décembre 1878 - Volontaz, Yenne, 12 septembre 1961) (Goybet : L,211).
2,1. Gabriel Putz (3a).
2,2. Maurice Putz (3b).
3a. Gabriel Putz (Cren, 23 novembre 1904 - mort pour la France, Algérie, 28 février 1957), colonel d'infanterie. Commandeur de la Légion d'honneur (31 décembre 1956, décret du 19 février 1957, Journal officiel du 28 février 1957). Croix de guerre 1939-1945 et des théâtres d'opérations extérieurs. Marié avec Marie-Anne Juvanon du Vachat.
3a,1. François Putz (4aa).
3a,2. Marie-Hélène (14 décembre 1935), mariée en 1961 avec Jean Silvy-Leligois, dont postérité.
3a,3. Michel Putz (4ab).
3a,4. Dominique Putz (26 août 1938), médecin des armées. Marié le 28 août 1971 avec Jacqueline Rioufol.
3a,41. Guilhem Putz.
3a,42. Cyrille Putz.
3a,43. Marie-Églantine.
4aa. François Putz (18 juin 1933), lieutenant-colonel. Officier de la Légion d'honneur. Célibataire.

4ab. Michel Putz (23 octobre 1936), saint-cyrien, lieutenant-colonel. Chevalier de la Légion d'honneur. Croix de la valeur militaire. Marié le 20 septembre 1969 avec Pascale Dumont.
4ab,1. Valéry Putz, chef de bataillon de la légion étrangère.
4ab2. Emmanuelle.
4ab,3. Charles-Henri Putz (1980).

3b. Marcel Marie Maurice Putz (Volontaz, Yenne, 5 août 1914 - Clamart, 28 décembre 1986), ingénieur de l'École navale (1934), officier chargé de la sécurité dans les hauts sur le Dunkerque (attaque de Mers-el-Kebir, juillet 1940), rescapé du sous-marin le Héros (coulé par des avions du HMS Illustrious, devant Madagascar, 7 mai 1942), commandant du chasseur 51 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, premier commandant de l'escorteur rapide Le Béarnais (1957), capitaine de vaisseau (1973). Chevalier de la Légion d'honneur (21 juillet 1941), officier (11 novembre 1957, décret du 5 décembre 1957). Croix de guerre 1939-1945 avec une étoile d'or. Marié le 27 janvier 1945 au Viviers-du-Lac avec Jacqueline Césarine Marie Henriette Gaillard (Rabat, 10 octobre 1915).
3b,1. Hubert Putz (4b).
3b,2. Ségolène (Oran, 5 décembre 1946), mariée le 21 juillet 2001 au Viviers-du-Lac avec Marcel Almeida, sans postérité.
3b,3. Vincent Putz (5 septembre 1950), marié le 21 janvier 1978 avec Catherine Cottin.
3b,31. Arnaud Putz (Chambéry, 30 avril 1979), marié le 27 septembre 2003 à Briançon avec Stéphanie Costes.
3b,32. Stéphane Putz (Chambéry, 18 septembre 1980).
3b,33. Fabrice Putz (Chambéry, 19 octobre 1983).
3b,4. Gabriel Putz (13 novembre 1951), marié le 27 juillet 1977 avec Isabelle Caubet.
3b,41. Adeline (Versailles, 17 mars 1979).
3b,42. Thibaut Putz (Carthage [Tunisie], 13 octobre 1980).
3b,43. Grégoire Putz (Paris, 12 octobre 1984).
3b,44. Constance (Copenhague, 9 novembre 1988).
3b,5. Pascale (Toulon, 1er avril 1954), mariée le 9 juillet 1988 avec Pierre Pouillevet, dont postérité.
4b. Hubert Henri Marie Putz AHH (Paris XIVe, 28 octobre 1945 (carriere citée plus haut) Marié le 28 juillet 1977 au Viviers-du-Lac avec Anne-Catherine Marie Parmentier (Boulogne [Boulogne-Billancourt depuis 1925], 13 mars 1956).
4b,1. Anne-Laurence (Chambéry, 17 juin 1982).

References :

AHH, dossier 660.
Henri JAILLARD et Pierre JAILLARD, " la famille Goybet ", in la Gazette de l'île Barbe, n° 11 et n° 39.
Informations d'Hubert Putz (4b).
Bottin mondain.



FAMILLE THOME
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Blason famille Thomé

 


Armes : Pointe D'Azur à la tête et cou de Cerf d'or.

Le docteur louis Bravais grand pere de mariano Goybet etait le petit fils du Docteur François Victor Bravais qui epousa en 1797 Aurelie Adelaide Thomé.

En 1266 un Thomé rend hommage au dauphin pour des biens qui sont encore en 1370, en la possesion de Jehan Thomé.
En 1458 philippe thome est procureur à la cour commune de Romans. Son fils pierre en 1499 y sera Notaire et procureur. Son fils est juge royal à Romans, puis conseiller au parlement de Chambery. Son fils Michel conseiller au parlement de 1578 à 1580 fut en butte à Catherine de Medicis en raison de son influence sur le roi durant les guerres de religion.

Sous louis XV Louis Thomé, Lieutenant general écrit inutilement à madame de pompadour pour reclamer des sommes importantes à lui dues pour la solde des troupes pendant que sa femme et sa fille se meurent de miseze .

Paul Thomé de maison neuve épouse en 1890 anne Marie Soulier fille d'henri Soulier Professeur à l'ecole de Medecine de Lyon.


Affranchissement
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En 1441, Michel fut donc Affranchi de la taille personnelle. On notera la promotion d'homme liège et taillable , il devient homme liège mais franc.
Il ne devra plus au seigneur que les servis attachés aux terres ( la taille réelle), et le chivelage.


Les intendants
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Au XVIII eme siecle Ce sont les veritables maitres des provinces. ils supplantent les gouverneurs retenus à la cour, les baillis et les senechaux plus ou moins déchus de leurs fonctions. Investis d'attributions plus variées que les prefets d'aujourd'hui, ils ne subissaient pas le controle d'assemblées élues et n'étaient responsables que devant le roi ou ses ministres.



Chatelain-curial-fermier
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L'ancien régime avait laissé aux seigneurs une partie de l'administration du pays, survivance de l'époque féodale ou les seigneurs vassaux du roi assuraient pour lui toutes les fonctions, y compris celles militaires, de justice, etc....
les seigneurs déléguaient leurs attributions à un chatelain rémunéré. L'importance des chatellenies ou mandements etant très inégale et ne correspondant pas toujours à la division à la division en territoire ou en fiefs, les seigneurs répartissaient les droits ou les fonctions entre un ou plusieurs chatelains. Par exemple Joseph Goybet, notaire entre 1700 et 1750, était chatelain de Chevelu pour le marquis de Yenne, de Champrovent pour le marquis de Lucey et Champrovent, de Centagneu pour jacques de Mareste comte de Rochefort, baron de centagneu.
Au 17eme siecle et après, le chatelain est nommé par le souverain. On choisit souvent un notaire pour avoir une guarantie de compétence. Il reçoit les plaintes et requêtes, rend la justice en premier ressort s'occupe des chemins, des impots. Le curial est le greffier suppléant le chatelain dans toutes ses taches . Le chatelain peut être fermier des autres droits féodaux : taille, Cens, servis, droits sur les ventes...



Le chateau de la Martiniere XIII ET XIV eme Siècle
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Chateau de la Martiniere Fief Goybet

 






Armoiries : ‘D’azur à la fasce d’or, accompagnée en chef de 3 étoiles d’argent , et en pointe d’un croissant du même.’



Nous pouvons imaginer sans peine que l’arrière Grand mêre du Président de la République Française Nicolas Sarkozy devait connaître le château féodal du XIII et XIV ème siècle et ses terres adjointes (le château de Beyrin et les Plantets ) , situés précisément sur la petite commune de Traize (pas plus de 200 âmes ), et qui sait a-t-elle pu être présentée à pierre jules Goybet le chatelain . Pierre Jules Goybet ( 1823-1912) acquit la Martinière en 1878 , fils d’Alexis Goybet et de Louise de Montgolfier , il introduit la fabrication du papier en Espagne et dirige une entreprise de construction de machines. Il fut nommé membre du conseil supérieur de l’industrie d’Espagne . Il fut ensuite directeur de l’école professionnelle de la Martinière . Il était marié à Marie Bravais nièce d’auguste Bravais l’Académicien des sciences . Les descendants de Pierre Jules sont toujours propriétaires du château





Source : Histoire des communes savoyardes… - Philippe Paillard/André Palluel Guillard)

Depuis le Flon, on trouve des pentes boisées avec châtaigniers, très inclinées et ravines qui s’élèvent jusqu’au plateau où se trouvent les villages et les terres de culture. Le territoire est traversé en partie par la voie romaine commerciale venant de Saint-Maurice-de-Rotherens pour descendre sur Yenne, et par la voie romaine secondaire venant de Trouet par la Chapelle-Saint-Martin, et sur le chemin celte joignant le Rhône par le Puits de Bacchus.


Le territoire de la commune de Traize est compris entre le torrent le Flon à l’est, le ruisseau du Merderet au sud, le ruisseau des Couleur au nord, et les pieds des pentes de la commune de Loisieux à l’ouest.




Sur la commune de Traize (prés d’Yenne) se trouve le vieux château de la Martinière ayant gardé, dans sa plus grande partie son cachet des XIIIe et XIVe siècles; il est admirablement bien situé sur un sommet aux dessous boisés, dominant la vallée au loin.




L’histoire de cette noblesse qui fit la Savoie est en somme l’histoire nationale. Le Petit Bugey dût, à sa situation géographique, d’être souvent saccagé par les routiers et partisans, puis occupé par les Bourguignons, les Dauphinois, les Français, les Espagnols.
Sous ce comte suzerain se groupèrent tout d’abord les seigneurs du Bugey et ceux du Petit Bugey.

Le grand feudataire régional était alors l’évêque comte de Belley. Son successeur immédiat fut le comte de Maurienne (1060), devenu ensuite comte de Savoie, chef féodale indépendant, sous l’autorité purement nominale des derniers rois de Bourgogne, puis des empereurs d’Allemagne.

Au XIème siècle, le second royaume de Bourgogne touchait à sa fin. Le diocèse de Belley, comprenant entre autres le Bugey de la rive droite du Rhône et le Petit Bugey de la rive gauche, en faisait partie. Dans cette partie se constituaient de nombreux fiefs seigneuriaux. Les châteaux et maisons fortes s’y multipliaient.




Source Jean-Louis Beaucarnot - 26 avril 2007 tiré du site SeniorPlanet.fr



Par sa mère, née Andrée Mallah, Nicolas Sarkozy est à 25 % issu de «Juifs de Grèce», par son grand-père Bénédict Mallah, natif de Salonique et établi à Paris comme urologue-vénérologue, et à 25 % français, par sa grand-mère. Cette dernière, née Adèle Bouvier, était la fille d’un grainetier-épicier lyonnais, originaire de Sermerieu, dans l’Isère, et d’une savoyarde, originaire du village de Traize, situé entre le lac du Bourget et la montagne de l’Epine près du château de la Martinière fief Goybet




Il est à 50 % hongrois, pour être issu d’une vieille famille de ce pays, dont le patronyme avait initialement dénommé l’homme originaire du « Sarkoz », désignant une région marécageuse située entre les cours d’eau. Anoblie dès 1628 par l’empereur d’Autriche, elle porte un blason orné d’un loup, armé d’un cimeterre – image très représentative du contexte guerrier de l’époque. Au fil des siècles, elle ajoutera à son nom celui de son domaine de Nagy-Bocsa, pour devenir officiellement Sarkozy de Nagy-Bocsa (prononcer Chakeuzy de Nailly-Botcha).






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Des origines de Nicolas Sarkozy près du château de la Martinière : Fief Goybet.







Extraits du site de la Martinière et informations d'Henri Jaillard

Fils et fille de Magdeleine Jaillard, propriétaires actuels.
Chantal Lavelle (Marseille, 13 février 1942- )
Michel Lepercq (Marseille, 10 mars 1939- )
Luc Lepercq (Marseille, 17 novembre 1936- )



Henri Goybet (en 19??) : 1/2
Henri Jaillard (en 1945?) : 1/8
Louisa Goybet (en 1922) : 1/8
Henri Lepercq rachète les parts de

Elle hérite d’un quart de la Martinière à la mort de sa mère Constance (1945).

Fille de Constance Goybet. Elle épouse Henri Lepercq (industriel, né à Lyon le 16 septembre 1897, décédé à Lyon le 26 décembre 1963) le 10 septembre 1921 à Notre Dame de Grâce de l’île Barbe.

Magdeleine Jaillard (Clermont-Ferrand5 avril 1903-Lyon, 19 janvier 1985)



(…)"
Après le dîner, nous partîmes pour la Martinière où nous devions rejoindre le reste de la famille. Le chemin pierreux que nous suivions, surplombait l’étroite vallée de Novalaise et nous apercevions non loin de nous, séparée de notre route par un profond et sauvage ravin, les grands bois de la Martinière et les quelques sapins gigantesques qui se dressaient sombres et mornes sur la colline. Le trajet fut des plus gais, Charles nous racontait des légendes à faire dresser d’épouvante les cheveux sur la tête : l’histoire du sire de Montmayeur, les sinistres chroniques du château de Miolans et mille anecdotes amusantes – après une heure et demi de route nous arrivâmes à la Martinière. L’aspect sauvage et désolé du donjon me fit frissonner de la tête au pieds et je me sentie envahir par une étrange mélancolie en contemplant ces hautes et sombres murailles couronnées de poivrières démantelées, ce vieux nid d’aigle à l’aspect fantastique perché au dessus d’une gorge étroite et profonde. Un sentier demi caché sous l’herbe et les ronces nous conduisit dans un frais ravin qu’ombrageaient des arbres séculaires.
(…)
le 8 avril 1879, le vendredi Saint, nous montâmes à la Martinière par un temps superbe; je ne connaissais pas encore la nouvelle acquisition de mon père, aussi je fus complètement enthousiasmée du vieux donjon aux murailles sombres sur le compte duquel courait les légendes les plus fantastiques.
(…)
C’était 2 août 1878, nous avions eu la visite d’un ami de Mariono, Monsieur Paul Trillat, et pour occuper notre hâte, papa avait proposé une course au château de la Martinière que nous ne possédions pas encore à cette époque.
"(…)
"Mes souvenirs" mémoires de Constance – extraits

Un Charles Goybet était un oncle de Constance.

- Magdeleine (cf ci-après)
- Louise Marie, appelé tante Lison (Yenne, 15 août 1899 – 199_)
- Henri Marie Camille (Clermont Ferrand, 24 octobre 1897 – St Cyr mont d’or, 2 juin 1987)
- Charles Marie Louis Antoine (Ile Barde, 21 juin 1895 - Melun 4 novembre 1913)
- Pierre Louis Marie Antoine (Lyon, 9/6/1894 – mer adriatique 27 avril 1915), enseigne de vaisseau
Elle a 5 enfants :

Joseph mourra avec son fils Charles dans la catastrophe de ferroviaire de la gare de Melun.
Fille de monsieur Goybet. Elle épouse Joseph Jaillard (__/__/18__ - Melun 4 novembre 1913)

Constance Goybet (18__-1945)


Louisa Vend sa part à HenriJaillard (1/8) et HenriLepercq (1/8) en 1922.
Henri Goybet «récupère» la part de son frère Mariano et détient donc alors la moitié de la Martinière.
(généalogie de Claude Goybet)
Henri Jules (Lyon, 25 mai 1868 - Nice, 19 janvier 1958), épouse Valentine Moyne (Lyon, 8 mars 1876 – Chambéry, 18 octobre 1953) le 29 mai 1898 à Ecully. Ils eurent 2 enfants : Charlotte et Henriette (La Seine sur mer, 16 juillet 1899 – Sanarry sur mer, 14 juin 1986)
Mariano Fransisco (Saragosse/Espagne, 17 août 1861 – 29 octobre 1943, Yenne), épouse Marguerite Lespiau le 1ier février 1887 à Mascara/Algérie
Ils ont 4 enfants qui héritent, chacun, d’un quart de la Martinière : Mariano, Henri, Constance, et Louisa.
Il épouse Marie-Louise Bravais (Annonay, 4 novembre 1836 – Lyon, 9 août 1913) le 16 mars 1857 à Annonay (généalogie de Claude Goybet)
Monsieur Goybet acquière la Martinière vers 1878/1879 (…)

Pierre Jules Goybet d’Yenne (Lyon, 28 septembre 1823-Yenne, 26 décembre 1912)

il fut acheté et remis en etat par jules Goybet en 1878 pour recevoir ses enfants et petits enfants. il appartient tjs a des descendants.

Le Fief de la Martiniere appartenait aux Du Coudray de Blancheville et fut vendu ensuite aux Du Goy de Navette (1675). Louis Goybet admodia des terres de la Martinière à un Rossin en 1652.

Blason Goybet




Le Chateau de volontaz
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Il fut la propriété de Charles Goybet , inspecteur de la cavalerie.

 

 

 

 

La Maison de Yenne 

Cette très ancienne  maison Savoyarde appartint au Vice Roi de Satdaigne avant de devenir la propriété de la famille Goybet

Mariano Goybet y avait sa bibliothèque ou se trouvait également une cheminée ornementée par les Blasons des familles allées

Au centre le blason famillial . A gauche le blason de la Famille Montgolfier

 

Maison de Yenne

 

 

Cheminée armorièe de la maison de Yenne

 

 



Le Primauguet
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Croiseur commandé par Pierre Goybet Presentation par lui même

" Le Primauguet croiseur de 8000 Tonnes "washington" ce qui lui en faisait bien 11500, 120000 chevaux, quatre hélices, 32 noeuds , 8 canons de 155 en tourelles doubles, merveilleux batiment de mer, avait un état major que j'aurai choisi, si j'en avais eu le droit, et équipage hors série qui avait toujours le sourire et qui ne demandait qu'à avoir l'occasion de se bagarrer. Un bateau comme ça , ça se commande tout seul. De plus ce bateau béni n'était embrigadé dans aucune escadre, dans aucune division et naviguait toujours "à la part" . On le prétait de casa, Fort de France, ou à Dakar."


 

Explicatif des photos:

En partant de la gauche vers la droite de haut en bas

-Charles Goybet General de Division (1825-1910).
-Fort Goybet à Damas
-Victor Goybet General de Division (1865-1947)
-Perre Goybet Contre Amiral (1887-1963)
-Mariano Goybet General de Division (1861-1943)
-Marie Bravais (1836-1913) et son mari Jules Goybet industriel ( Fils de Louise de Montgolfier et D'Alexis Goybet ) (1823-1912) qui encadrent Le Chevalier Pierre Adrien Goybet, Chef de Bataillon (1922-1995)
-Théodore Lespieau General de Division (1829-1911).
-Henri Goybet Capitaine de vaisseau (1868-1958)
-Tableau " La vierge du Vietnam" de Pierre Adrien Goybet.
-Antoine Goybet Premier Maire de Yenne (1787-1867).